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Critiques de Jacques Cellard (20)
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Journal plutôt inconvenant d'une toute jeune f..

Membre du cercle restreint des auteurs libertins, Jacques Cellard fut également un éminent grammairien, un pointilleux lexicologue, un prolixe chroniqueur au Monde et un ancien professeur de lettres. Une telle maîtrise et un tel amour des mots expliquent en partie son penchant assumé pour la littérature érotique car - c’est bien connu et reconnu - la littérature érotique est un registre dans lequel notre belle langue sait s’ébattre avec autant d’esthétisme que de poésie.



Comme son titre l’indique, le présent roman se présente sous la forme d’un journal, celui d’une jeune aristocrate de vingt ans, Agnès de S., plutôt dégourdie, bien qu’ayant été éduquée en institution religieuse. Contrainte de passer ses vacances d’été dans le château familial, en Provence, Agnès n’a que peu de considération pour les prétendants énamourés qui s’agglutinent autour de ses jupes comme des mouches autour d’un rayon de miel. Le manque d’intérêt qu’elle leur porte est toutefois supplanté par une grande curiosité pour les choses de la nature, aussi profonde que son inculture en la matière. Le spectacle de la trique de l’âne du meunier, première manifestation concrète des théories sur la sexualité totalement fantasmées qui lui farcissent le crâne, est son premier pas sur la route de la découverte de soi. Auprès des pensionnaires de son enfance, Agnès a bien tenté de percer les secrets de Dame Nature sans jamais pouvoir étayer ses hypothèses de solides expériences. En tout cas, de solides expériences mâles.



Nous sommes en 1888, au seuil de la crise du boulangisme mais Agnès va bien vite se désintéresser de la politique qui agite le salon paternel pour s’intéresser de près aux charmes de sa femme de chambre, du jeune berger inculte qu’elle a pris sous son aile et d’une bonne amie de sa mère. Pendant ses années de couvent, ses questions, ses craintes, ses appétits n’ont reçu aucune réponse, aucun aliment ; elle qui, hier encore, était sur le point de se laisser marier comme une oie blanche, sent soudain naître en elle, dans la chaleur de cet été torride, des sensations nouvelles, des émotions délicieuses et une forme d’émancipation pour laquelle elle se découvre de jolies aptitudes.



Le "Journal plutôt inconvenant d'une toute jeune fille" allie la beauté de la langue à la volupté de ses tableaux tantôt champêtres, bourgeois, saphiques et licencieux. Jamais vulgaire, très esthétique, ce récit se lit en sépia et se teinte parfois d’une couleur sadienne, mais sans jamais tomber dans la pornographie chère au divin marquis.



Toutefois, je doute que ce récit tout en simplicité séduise la nouvelle vague de lecteurs qui pense avoir découvert les cinquante nuances de la littérature érotique à travers le soft SM ; ici la cravache sert à faire avancer son cheval, les boules d’acier à pointer le cochonnet et la cravate à sublimer l’élégance des messieurs.





Challenge PETITS PLAISIRS 2014 – 2015

Challenge de lecture 2015 - Un livre avec de mauvaises critiques
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Journal plutôt inconvenant d'une toute jeune f..

L'éducation d'Agnès au couvent de l'Immaculée Conception a été plutôt réussie, mais la jeune fille se rend bien compte, entre les allusions obscures et les curiosités anatomiques que peuvent présenter parfois les animaux, qu'un sujet important a été largement évité. Et ce ne sont pas les maigres informations que se partagent les autres pensionnaires qui l'éclaire particulièrement. À la veille de se marier, ce manque de connaissance devient embarrassant.



Heureusement, il y a toujours des volontaires pour instruire la jeunesse. Agnès aura la chance d'en avoir deux : sa femme de chambre et une amie de sa mère, toutes deux très expérimentées en la matière, lui apprendront tout ce qu'elles savent. Un jeune paysan dévoué, un meunier réputé dans la région pour la taille de ses noix, et un prétendant un peu timide viendront compléter l'aspect pratique : il ne faudra que quelques semaines à Agnès pour découvrir toutes les variations possibles.



Outre sa vision de la sexualité qui me plaît bien (personne ne saigne, personne ne souffre), j'apprécie que l'auteur glisse toujours des éléments d'histoire du 19ème siècle dans ses romans : dans Les petites marchandes de plaisir, on abordait l'argot, dans ce roman-ci, l'épopée du boulangisme. On ne rate jamais une occasion de s'instruire !
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De bouche a oreille

Un petit bouquin légèrement daté, ressorti du placard pour le plaisir de relire ces expressions que nous utilisons tous sans savoir vraiment d’où elles viennent. Certaines sont un peu désuètes, certes, mais d’autres tout à fait d’actualité. Les illustrations ajoutent au plaisir de ce petit recueil amusant, mais instructif.



Je vous l’ai « ressorti de derrière les fagots » : « dans les maisons de campagne d’autrefois, on cachait quelques bouteilles du meilleur vin dans le bucher, derrière les fagots.

Les fagots ont disparu, mais l’expression est restée, pour parler non seulement d’un vin, mais de tout ce qui est exceptionnellement bon. »
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Journal plutôt inconvenant d'une toute jeune f..

Comme son nom l'indique, le roman de Jacques Cellard prend la forme d'un journal intime dans lequel la jeune Agnès de S. va écrire sans tabou ni pudibonderie.



Comme la plupart des jeunes filles de sa classe sociale en cette fin du XIXème siècle, Agnès a été élevée au couvent. Pas vraiment l'endroit où l'on découvre sensualité et plaisirs charnels. Même si elle en ressort avec un certain goût des caresses que l'on peut se prodiguer en solitaire.

Revenue à la maison, la vision de l'âne turgescent du brave Boniface va allumer chez la demoiselle des envies de découvertes plus approfondies.



Entre l'initiation à la volupté avec une femme de chambre et d'autres employés de son père prêts à rendre service, les rencontres avec divers prétendants puisque bien évidemment on ne quitte le couvent que pour se marier, la jolie Agnès est bien occupée. Sans compter qu'il lui faut retranscrire toutes ces nouvelles expériences et sensations dans son journal (ça prend du temps!).



Le roman se veut et est léger, d'un érotisme naturel et frais, si je peux dire. Jacques Cellard met au service de son intrigue, somme toute classique d'initiation charnelle, une plume élégante et, Agnès vivant au XIXème siècle, d'un charme un peu désuet. Pas question non plus ici d'une succession de scènes érotiques sans rien autour. Il glisse entre les lignes les événements qui se déroulent à l'époque, comme la crise du boulangisme qui secoua la IIIème République.



Si ça n'est certes pas le genre de livres que je lirais à la suite les uns des autres, il reste en m'a mémoire un plaisant moment de lecture.
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Les petites marchandes de plaisir

Lucienne a découvert très tôt les plaisirs de la chair, découverte renforcée par son premier travail chez un couple de bourgeois qui l'associe à leurs jeux. Aussi, quand son oncle la rappelle pour la marier au premier venu, elle prend la poudre d'escampette. Après quelques errements dans Paris, elle se retrouve aux Odalisques, maison close d'excellente réputation.



Devenue « Lulu-bath-au-pieu », Lucienne écrit dans un journal ses journées : ses clients, leurs désirs et leurs états d'âme, les sorties en ville, la vie en dehors du travail, ...



Tout l'intérêt du livre vient de l'argot abondamment utilisé. L'auteur était spécialisé dans le « français non conventionnel ». Et ajouter de l'argot fin 19ème siècle à un domaine déjà riche en métaphores en tout genre forme un mélange jubilatoire. À découvrir, ne serait-ce que pour apprendre ce que signifie « être sous presse », « se mettre à la colle » ou simplement découvrir l'origine de « thune ».
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Flora la belle romaine

Flora raconte ses souvenirs de jeunesse a son amant de passage.une bonne histoire, qui nous fait découvrir la vie dans la Rome du deuxième siècle après Jésus-Christ.c, est érotique, drôle.

Pour adultes 👍. un peu comme le satiricon de Pétrone.on se laisse emporter, entre souvenirs d, enfance et voyage en Italie ,d, une jeune fille téméraire, en quéte d, elle même.pour adultes.
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Journal plutôt inconvenant d'une toute jeune f..

Pendant les vacances de l, été ⛱️ 1888, Agnès 18 ans vient de sortir d, une maison d, éducation pour jeune fille de bonne famille.elle va passé ces vacances dans le château 🏰 familiale.allor qu, elle pensé passé des vacances ennuyeuses, elle va découvrir les plaisirs intimes. Qu, on lui a caché. D'abord avec Emmeline sa femme de chambre qui va lui faire connaître le plaisir saphique.apres au près de Nicolas un jeune paysan qu, elle deniaise, puis avec une amie de sa mère,puis avec un sous officier des hussards.un journal de bord, impudique mais élégant d, une jeune fille qui a pas froid aux yeux.pour adultes 👍
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Souvenirs d'une gamine effrontée

Souvenirs d'une gamine effrontée raconte l'adolescence de Lulu, que l'on retrouvera dans « Les petites marchandes de plaisir », et qui fera le bonheur des hommes fréquentant la maison des Odalisques. Lucienne manifeste rapidement ses dons, qui seront développés avec l'aide d'un ami de son frère, du jardinier de la maison, d'un cousin un peu gauche, et d'un couple d'aristocrate expérimenté.



Ce premier tome ne contient pas du tout l'argot du second, qui faisait tout le charme du livre. Il reste tout de même un livre érotique agréable à lire, même si le jeune âge des protagonistes dans les premiers chapitres est un peu gênant.
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Flora la belle romaine

Flora la belle Romaine / Jacques Cellard (1920-2004)

Nous sommes en l'an 227 en la belle ville romaine de Nîmes sous le règne de l'empereur Sévère Alexandre, quatrième de la dynastie des Sévère ; la jeune Flora d'origine berbère de Numidie (Tunisie) dicte le roman de son enfance, qui fut le plus souvent celui de ses plaisirs, à Caïus son amant qui pour l'heure n'est que son scribe.

Née de l'autre côté de la mer vers l'an 200, en Afrique donc sous le règne de l'empereur romain Septime Sévère, elle débarqua avec toute sa famille en la ville de Massilia (Marseille) où ses parents acquirent une auberge dans le quartier du port où florissaient les amours vénales qui plus tard firent la richesse de Flora, devenant alors une jeune femme heureuse et considérée. À l'époque, les auberges offraient divers services : le boire et le manger puis clandestinement les douceurs accordées par les hétaïres esclaves.

Dès cette première partie du roman l'auteur nous offre un aperçu très intéressant et détaillé, de plus dans un beau style travaillé et truculent à souhait, des moeurs sous la domination romaine, la pax romana, qui régna notamment sur la Gaule durant les deux premiers siècles de notre ère. Les esclaves alors et les filles de salle portaient le bracelet de fer à la cheville droite, symbole de leur condition, ce qui était plus léger et moins avilissant que le collier de plomb des filles à soldats qu'elles portaient encore à Carthage d'où elles venaient. C'est le père de Flora qui leur adoucit la vie en leur accordant la faveur d'enlever ce collier.

Puis Flora évoque ses souvenirs de « femme » comme elle dit, elle qui n'a que sept ans. Au début elle parcourt les ruelles où vont les femmes consacrées aux travaux de Vénus et vouées au plaisir des hommes. Elle se lie d'amitié avec une de ces filles, une berbère comme elle, âgée de quinze ans nommée Murrula. Elles deviennent comme deux soeurs. Celle ci l'invite un jour à se joindre à elle en l'académie d'amour avec son amant Marcus. Se mêlant au jeu de l'amour des deux partenaires, Flora a vite fait de découvrir la raideur priapique de Marcus sous la conduite manuelle de Murrula et de s'abandonner aux délicieuses caresses éhontées et déterminées du garçon ce qui fait dire à Flora après cette bacchanale : « Puisse ainsi l'Anadyomène (Aphrodite) bénir mon premier plaisir ! Je garde le sesterce, je l'ai gagné en femme et non en enfant.»

L'auberge familiale communique avec les thermes voisins où les filles de salle accordent aux clients argentés un bain accompagné de faveurs et d'un voyage vers Cythère. C'est là que Flora, nymphette prépubère délurée et appétissante, parfait son éducation en se cachant derrière les tentures pour observer une scène d'accouplement inédite pour elle entre Eschara une des filles de salle et Colea son amant d'un jour. Découverte, elle va se soumettre aux caresses de Markus vers son coquillage et vouer hardiment un culte à Junon fellatrice et à la déesse Callipyge pour quelques sesterces, la morale étant une chose et l'argent une autre. Complice avec Eschara, elle lui « prépare » dans l'auberge ses futurs clients pour un bain très spécial par quelques caresses adroites, insidieuses et stimulantes. Un rabattage lucratif afin d'aider son père à payer les traites dues pour l'acquisition de l'auberge. Comme disait Aristote selon la légende, « le cul, c'est la petit mine d'or du pauvre. »

Ne rien voiler et ne rien farder est ressenti comme un devoir pour Flora, dictant pour un Caïus ébahi et lui contant son bain avec Anella l'autre fille de salle avec un client un peu particulier, découvrant alors qu'elle peut par ses caresses amener Anella à des voluptés orgastiques insoupçonnées et redonner de la vigueur au client en flattant sa mentule ensommeillée le temps d'une clepsydre.

À douze ans, Flora est devenue la complice d'Eschara et d'Anella et participe en tandem régulièrement à leur « travail » tout en ayant pris en main la gestion de l'auberge avec l'intendant, son père étant devenu dépressif et négligent dans ses affaires. Flora désormais nubile s'amatine au fil des jours mais préserve avec persévérance son trésor unique, sa caverne des Nymphes, le « voisin étant là aussi pour ça » ! Aussi avec Eschara aux heures creuses ne dédaigne-t-elle pas s'adonner aux plaisir de Lesbos auxquels son amie l'a initiée. Déjà elle est une très jeune femme recherchée des hommes et elle en éprouve un immense plaisir.

Une poignée de thymaterion jetée à la braise pour éveiller avec l'aide expérimentée d'Anella la vigueur du jeune Cincinna intimidé car à peine âgé de quinze ans et novice en toute chose de l'amour, et Flora subissant les caresses manuelles et buccales découvre la feuille de rose et le forçage du détroit avec un immense plaisir et devient ainsi au trois quart une femme.

Mais Anella son amie met Flora en garde : elle n'est pas une esclave et ne doit pas devenir esclave de son plaisir. Rester une femme libre et savoir se refuser. À quatorze ans, Flora est déjà une petite femme d'affaire qui règle avec son père l'association avec Dioclès, un riche proxénète grec, afin de rénover et développer l'auberge après l'affranchissement d'Anella et de Titus le cuisinier.

Flora a maintenant quinze ans et gère au mieux la venue de deux artistes peintres, le maître et son mignon alors que l'auberge affiche complet. La belle a plus d'un tour sous sa tunique et leur offre sa chambre pour des libations telles que Bacchus faisant, cette soirée qui l'avait vue commencer vierge la vit devenir femme, les artistes du « pinceau » faisant montre de leur art.

Plus tard, d'aventures en aventures, le doux Rufus entre dans sa vie comme esclave destiné entre autres à satisfaire ses besoins de femme parfois lassée de la clientèle occasionnelle. Elle a déjà dix sept ans !

Adoptée par le richissime curateur Maximus Gallo, Flora devient Flora Publia Gallo et son héritière légitime, lui-même étant veuf et sans descendance.

À la mort du père, sa mère vend l'auberge pour aller s'installer à Nîmes. Et Flora veut connaître le bonheur… …jusqu'à ce que la barque de Charon l'emmène sur les eaux sombres du Styx.

Ce roman serait selon l'auteur basé sur des faits avérés suite à la découverte en la bibliothèque du Vatican de rouleaux de papyrus relatant les us et coutumes de l'époque. ( !) On remarquera tout au long du récit les notes nombreuses qui attestent des connaissances linguistiques en latin et grec de l'auteur, et aussi son érudition concernant la mythologie et l'histoire des dieux et déesses. En y prenant garde on notera aussi au fil du texte que se profilent des personnages secondaires aux noms qui rappelle des personnages réels connus, comme l'édile écrivain à ses heures Maximus Gallo ou le perruquier coiffeur Alexandros et bien d'autre encore comme le poète fabuliste Fontanus . Un clin d'oeil de l'auteur !

« Il faut vivre pour pouvoir philosopher, mais il n'est pas nécessaire de philosopher pour vivre. » C'est la morale de l'histoire.

Saviez-vous que les Romains buvaient leur vin coupé d'eau tiède afin de l'adoucir et l'échauffer ? Aphrodisiaque? À voir !

Un petit roman historique de 200 pages bien écrit et joliment érotique.

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Mi-sainte, mi-touche

Oh que je suis étonné que ce livre si délicieusement coquin n'ait pas connu la moindre critique complice !

Le subtil et amusé Jacques Cellard se livre ici à l'exercice d'une correspondance entre Odette et Marcel qui vont apprendre lettre après lettre à "se découvrir".

Il est fort probable qu'une telle complicité épistolière ne puisse jamais naître que de l'imagination d'un écrivain se connaissant fort bien et jouant avec lui-même. Il faudrait tant de connivences et de sincérité ludique pour en arriver à de tels échanges que trouver sa ou son partenaire paraît bien utopique à un si haut degré de plaisirs et de jeux.

Mais peu importe le réalisme de l'échange, il est plaisant et amusant et on ne lui en demande pas plus.
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Flora la belle romaine

curieux, à lire
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Flora la belle romaine

Très jeune, Flora la fille de l'aubergiste se constitue un pécule en se prostituant auprès des clients. Elle aime le plaisir.

Récit plein de fraîcheur, agréable, avec des tournures fleuries pour désigner les choses du sexe.

* Erection : Dresser le mât ;

* Être excitée : se sentir envahie par la chaleur de Vénus ;

* Autour sexe féminin : la Vénus ; la fournaise ; le brasier ; le feu de bivouac ; le brasero ; le côté de Vénus ; l’océan du Levant ; le logis ; l’entrée du jardin de Priape ; l’œil de Vénus ; la gaine de Vénus ; le gâteau de miel ; la caverne des Nymphes ; le berceau de la conception ; l’insatiable gaine ; visiter le logis ; Que l’épée ne sorte pas du fourreau !

* Autour de l’anus et ses pratiques : le petit rond ; le côté de Junon ; l’océan du couchant ; la bague d’amour ; la pièce percée ; la porte ronde ; le petit temple ; le petit musée ; le petit vestibule ; l’œillet ; le trou d’amour ; le trou mignon ; le mignon ; la Vénus inverse (fesses) ; entrer au temple par la porte ronde ; loger dans le petit musée ; forcer le détroit ; Faire l’amour par l’arrière-Vénus.

* Cunnilingus : se faire déplisser le bouton de rose ; La perle est dans l’huître ; - Ne froisse pas la rose… Laisse le papillon ouvrir ses ailes ! ; Mais je voudrais qu’il entre dans l’allée, maintenant qu’il a bien nettoyé les pelouses.

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Journal plutôt inconvenant d'une toute jeune f..

Décidément, ce genre de livre n'est pas fait pour moi. Ca m'ennuie. Vite refermé.
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Dimanche : Le temps suspendu

J'ai trouvé cet exemplaire de la revue "Autrement" dans une brocante et immédiatement 2 souvenirs de mes "jeunes années" sont remontés à ma mémoire. Le premier est celui des différents numéros d'"Autrement" que j'ai eu l'occasion de lire. Le deuxième est celui des dimanches de mon enfance et de mon adolescence, car je me retrouve bien dans certains des souvenirs évoqués au fil de ce numéro.

On y trouve des éléments historiques comme l'histoire du mot "dimanche" , le dimanche dans les campagnes françaises du XVIIIe siècle, la tentative de remplacer le dimanche par le décadi, les luttes pour le repos dominical ou l'évolution des rituels dans les paroisses rurales de la 2e moitié du XXe siècle.

Il y a aussi des éléments plus philosophies ou sociologiques comme les musées, le sport, la télé, les pharmacies de garde, les urgences psychiatriques ou le dimanche des enfants de divorcés.

Le tout est agrémenté de quelques nouvelles et de photographies en noir-blanc d'Anne Testut et de Robert Doisneau.

Tout cela est bien nostalgique car même si le sous-titre est "Le temps suspendu", le temps a poursuivi son cours et les dimanches eux aussi ont bien changé !
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Les petites marchandes de plaisir

Attention, le titre est bien trouvé !

On le lit, on le lâche plus! et il sait nous donner des idées.....

A ne pas mettre entre toutes les mains ! Il faut savoir qu'il ne vous laissera pas indifférentes Mesdames ( et pourquoi pas Messieurs ).
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Emma, oh! Emma!

Grandguignolesque parfait !

Acheté dans un vide grenier, dans un état comme neuf !

Je comprends pourquoi....

Pas terminé.
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Souvenirs d'une gamine effrontée

L'éducation sexuelle d'une gamine avec une servante, son frère, un "gentil" docteur pédophile, d'autres expériences et sa lente maturation sexuelle.

Un exercice de style froid et descriptif, aux dialogues souvent trop vulgaires pour sortir de la bouche d'une si jeune fille.

Un mauvais roman érotique dont les scènes sonnent creux, où l'auteur a laissé libre cours à son imagination et ses fantasmes.
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Dictons de la pluie et du beau temps

Aujourd’hui 20 janvier, jour où saint Sébastien (qui fut percé de flèches par les archers de Dioclétien vers l’an 300) est à l’honneur sur certains calendriers, il nous faut retenir que :



À la Saint-Sébastien,

L’hiver s’en va ou il revient.



Que :



L’hiver reprend ou se casse les dents.



Et aussi que :



S’il gèle à la Saint-Sébastien,

Mauvaise herbe ne revient.



Voilà le genre de renseignements qu’on trouve dans Dictons de la pluie et du beau temps de Jacques Cellard et Gilbert Dubois. Des dictons dont les sujets peuvent être des saisons, des mois ou des jours. Des dictons connus, d’autres moins ou alors pas du tout.



Un petit livre pour alimenter les conversations entre collègues. En effet, y a-t-il des jours où il n’est pas question de la pluie ou du beau temps?
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Souvenirs d'une gamine effrontée

Un roman qui semble un peu bizarre au premier abord, le langage est assez cru et l'auteur ne passe pas par quatre chemin. Mais c'est aussi pour ça que l'histoire en devient légère et plusieurs passages en deviennent plutôt cocasses.

Le seul élément qui me dérange un peu c'est qu'il s'agisse d'une très jeune fille (15 ans je crois au début du roman), mais en soit quand cela est remis dans le contexte de l'époque cela ne paraît pas si choquant au final.

Je pense que si le but du lecteur était d'amuser et de choquer, il a réussi son pari.
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Souvenirs d'une gamine effrontée

Ce livre prône dans la bibliothèque de mon père. Et je pense sérieusement qu'il n'est pas gêné par l'âge de la gamine. Et qu'il n'a jamais pris ce livre au second degré.

CE LIVRE, TOMBÉ ENTRE DE MAUVAISES MAINS, PRÔNE LA PÉDOPHILIE.

MERCI POUR LES RETOMBÉES...........
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