Jacques Garay

Bon, eh bien du bon et du moins bon ....du bon avec une écriture surprenante, fine, pleine de panache, vive, plaisante ...du moins bon, avec ( et c'est personnel) des personnages tellement beaux et parfaits que cela n'en est pas crédible ( le journaliste et le policier travaillant main dans la main en se faisant des patouilles ,vous y croyez ,vous? ) et puis l'histoire , désespérément linéaire avec 2 fins possible et oui, cela bascule d'un coté ...Cela aurait pu basculer de l'autre....sans surprise....

gardons l'écriture plaisante qui fait passer un bon moment!

Le tout dernier Jacques Garay mettant en scène Xanti Sopuerta dans une enquête mêlant tradition, mythes et festivités au coeur du pays basque.



Xanti devra s'éloigner quelque peu de la côte basque pour l'arrière pays afin de mener cette enquête au coeur du pays souletin.

Heureusement que l'auberge du village est accueillante et la cuisine que l'on y sert est gustativement excellente et rassasiante. Xanti et le commissaire Seignosse vont avoir bien besoin de reprendre des forces pour faire marcher leurs méninges, et élucider le mystère de ce quintuple assassinat.



La mascarade (carnaval souletin) bat son plein à travers les villages et sème des cadavres. Faut-il arrêter le carnaval pour stopper l'hémorragie ? Y a t-il un lien entre cette tradition et les morts découverts après chaque passage ?



L'enquête patauge un peu il faut bien le dire.

Mais Geneviève, l'amie de Xanti, restée sur la côte va garder la tête froide et suggèrera quelques idées pas si saugrenues que cela lorsque Xanti lui contera chaque soir le point de situation au téléphone.



Toujours la verve de Jacques Garay et le pays basque pour décor - un régal !

Une nouvelle enquête de Xanti Sopuerta autour de vieilles histoires familiales, une concurrence historique entre 2 clans familiaux se partageant le commerce de la conserverie et de la pêche du thon autour de Ciboure et de Saint Jean de Luz.



Thérèse Larralde s'écroule et meurt à la fin de la messe des Corsaires. Très vite les 1ers éléments confirment qu'il s'agit d'un meurtre.

Elle avait repris l'affaire familiale. Qui peut bien tirer profit de la mort de l'héritière du clan Larralde ?



Xanti Sopuerta comme à son habitude va écouter ses amis, questionner, enquêter à sa façon avec l'appui de Geneviève et partager ses réflexions avec le commissaire Seignosse avec qui il forme un binôme très efficace.

Il ne trouvera pas l'inspiration uniquement dans les bars de Saint Jean de Luz ou sur la place Louis XIV mais également en Amérique Latine. Ah les réseaux sociaux, ils ont quand même quelques bons côtés !



Humour, traditions, gastronomie pour ce polar basque très réussi.

Dans ce polar, Jacques Garay place son intrigue dans le milieu de l'ovalie.



Après une saison catastrophique, le Biarritz Olympique et l'Aviron Bayonnais doivent prendre des décisions drastiques. Une fusion des clubs rivaux paraît la seule solution pour survivre et rester dans la course.

Ce projet soutenu par les maires de Biarritz, Bayonne et Anglet est bien engagé. Reste quelques détails à régler.

Une réunion discrète est prévue à Hendaye avec les protagonistes pour clarifier les derniers détails. Seulement voilà, un projet tenu très secret qui ne l'est pas tant que ça, puisque Jacques Gafas président de l'Aviron Bayonnais est assassiné pendant le repas. Serge Caracas président du Biarritz Olympique échappe de peu au 2ème tir.



Branle bas de combat pour Xanti Sopuerta (auteurs de guides gastronomiques et chroniqueur au journal local) et son ami le commissaire Seignosse.



L'enquête s'annonce difficile et la complicité de Xanti et petit poulet (le commissaire Seignosse) sera bien utile pour démêler les fils de cette pelote.



Comme d'habitude, j'ai retrouvé dans ce polar ce qui me plait dans l'écriture de Jacques Garay : de l'humour, de l'autodérision, des jeux de mots (et d'ailleurs je ne suis pas sûre de les avoir tous débusquer....) , le pays basque en couleurs, ses mets et ses vins.

un très bon moment de lecture.

Bon j'avoue, j'adore les romans de Jacques Garay ! et celui -ci ne fait pas exception.

Le pays basque comme si vous y étiez !



J'ai retrouvé avec plaisir Xanti (prononcé "Chanti") Sopuerta - auteurs de guides gastronomiques et journaliste pour le quotidien local et enquêteur à ses heures perdues pour aider son ami le commissaire Seignosse appelé affectueusement "petit poulet".



Liliane Obier- Lavie femme politique surnommée LOL (:)) est enlevée à son domicile. Un groupuscule partisan de la paix au Pays Basque considéré en sommeil revendique l'enlèvement et réclame une rançon.

Contre toute attente, personne ne veut débourser un centime : ni le PRP le parti de LOL, ni la famille... Reste quelques fidèles locaux qui vont tenter une cagnotte pour réunir la somme réclamée.



C'est drôle, mêlant polar et caricature, et quel plaisir de sillonner le pays basque : Ciboure, Hendaye, Biarritz, Bayonne.... pour tenter de résoudre cette enquête.

Et bien entendu, Xanti ne serait pas Xanti s'il ne se délectait pas de délicieux plats tout au long du récit avec Geneviève à Bordagain sur les hauteurs de Ciboure ou avec ses amis à Socoa ou ailleurs sur la côte basque.



Bref un très bon moment de lecture et de dépaysement. Si vous aimez le pays basque vous reconnaîtrez sans difficulté l'univers de Xanti !

La lecture de "Coup tordu à Sokoburu" a été laborieuse. Et pourtant ça avait si bien commencé. J'ai souri en reconnaissant très bien les lieux décrits, les vieilles rancœurs entre Bayonnais et Biarrots, mais après.... moi je me suis ennuyée et je n'ai pas été sensible aux traits d'humour de l'auteur. Dommage....

N’ayez pas peur de vous lancer dans ce petit livre aux revendications bien régionales. « Trou noir à Chantaco » est une véritable petite pépite.



Si l’intrigue policière semble être un prétexte, le livre, lui, ne perd pas en substance.



On est très vite happés par le quotidien de Xanti, où se mêlent amitiés, amour, et gastronomie. Pris dans un tourbillon réaliste de lieux et de situations, on prie pour que ça ne s’arrête jamais.



C’est qu’on se prendrait vite pour des locaux !



On rougit de plaisir face à ces belles références au Sud Ouest, de la France ! Foncez !

Jacques Garay est un très bon écrivain d'ambiance, moins en ce qui concerne l'écriture de romans policiers (selon mon goût).

J'aime le pays Basque. Parcourir cet ouvrage c'est parcourir, retrouver ou découvrir ce pays, ses ambiances, ses personnages. J'ai adoré le chapitre expliquant la rivalité entre bayonnais et biarrots, il est à la fois drôle et instructif.

Jacques GARAY aime sa région.

C'est un homme d'esprit, à la langue fine (parfois un peu trop, certaines subtilités, à trop l'être, peuvent échapper aux lecteurs) et à l'humour léger.

L'intrigue est en fait un prétexte à la découverte des personnages et des paysages. Pour le coup, l'intrigue est fine mais pas au bon sens du terme.

Bref ce n'est pas un polar, ni un vrai roman policier.

Que ferait le personnage principal sans son réseau d'amis? Pas grand chose. Il n'a de talent que ses amis. Le personnage n'est pas assez étoffé.

J'ai trouvé les passages entre le personnage principal et sa dulcinée sans intérêt, voire mièvres... hormis encore une fois si l'on se place du côté de l'ambiance.

Bref un avis mitigé. Certains passages et itérations semblent baclés, comme le dénouement de l'histoire, très bof bof...

Je trouve cela dommage car le potentiel est là. Toute la matière est là mais des efforts à faire pour allier ambiance et roman policier à l'intrigue consistante et développée. Léo malet l'a fait. Jacques Garay peut le faire.. à la basquaise.

C’est la première fois que je lis un recueil de nouvelles policières et donc difficile pour moi de comparer avec d’autres. Les douze nouvelles sont assez inégales et très peu entre-deux ont une chute inattendue ou intéressante. C’est une édition du sud-ouest et donc les histoires sont bien plantées dans la région, ce qui donne une couleur locale à l’ensemble.

J'étais au Pays Basque, comme souvent, quand je voyage, j'avais envie de lire un polar "du terroir". C'est fait, et je pense que je n'irai pas beaucoup plus loin... La couleur locale abonde ; elle recouvre tout je pense. On sait tout des performances gastronomiques et sexuelles du personnage principal de l'histoire ; il n'a, hélas, guère de consistance, si on le compare aux personnages complexes des romans italiens que je suis en train de déguster. Et l'intrigue dans tout ça ? Elle est si mince que je préfère ne pas en parler de peur d'enlever, par quelques mots maladroits, tout intérêt à un autre amateur de poulet basquaise. Deux étoiles parce que je l'ai lu jusqu'au bout et que je ne me suis pas trop ennuyé. Jacques Garay a écrit plusieurs polars chez le même éditeur. J'ai choisi celui ci à cause des "chemins de Compostelle" omniprésents au pied des Pyrénées...

Qui a osé? Oser tuer Thérèse Larralde, honorablement connue à St-Jean-de -Luz, à l'issue de la célébrissime messe des Corsaires! Un meurtrier qui a voulu se venger au vu et au su de tout le monde? Quelqu'un qui en tout cas, n'a pas froid aux yeux!

A St-Jean, cette affaire fait grand bruit ...

D'autant plus que c'est un journaliste local qui mène l'enquête et lui donne même un écho national!

Un journaliste qui, en parfaite entente avec la police (ça nous change!) va réussir à percer les mystères entourant le tueur.

Avec en sus, une bonne approche de la sociabilité locale et des traditions basques, un zeste d'épicurisme et beaucoup d'humour qui donnent beaucoup de sel à ce roman policier.

A déguster, sans modération!

Une enquête gourmande sur la Côte Basque.



L'auteur nous fait découvrir la gastronomie basque. On a qu'une envie le suivre dans ses petits restos famille et découvrir la nature.



Le style est chaleureux, simple, gustatif.



Un bon polar

Superbes retrouvailles avec Xanti Sopuerta, journaliste local de St Jean de Luz, personnage haut en couleur des romans de cet auteur !

C'est toujours déambulant sur son scooter au fil des pages que cette fois-ci, il va résoudre l'enquête sur l'assassinat d'Iker Afaria cuisinier dans son vivant.

Un polar bien dans l'air du temps, avec un clin d'oeil aux émissions "télé réalité culinaire ", militants des ZAD et vieilles rancoeurs.

Au fil des pages, j'ai serpenté entre les bons petits plats ( je fais attention à ma ligne ! ), trinqué et chanté avec Xanti et ses amis.

Bien suivi les histoires locales (ça c'est très important ) et Geneviève sa belle pharmacienne et ses bonnes déductions.

Bref, Xanti est très bien entouré, bien inspiré et le commissaire Seignosse a été une fois de plus bien servi et sur un plateau d'argent !


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Découverte d'un auteur de ma région.

Si vous ne connaissez pas St Jean de Luz, ça tombe bien ! Avec ce polar, vous découvrirez ses coins et ses recoins, sa gastronomie....et Radio Quai.

Ah ! Radio Quai, très utile pour l'enquête que va mener Xanti Sopuerta, le journaliste local. (qui donne, avec ses méthodes très personnelles, un coup de main au commissaire Seignosse).

Xanti qui est également chanteur à la chorale de la Messe des Corsaires, se retrouve en première loge lorsque l'héritière d'une grande famille luzienne s'écroule au pied de l'autel.

Commence alors une enquête qui va l'amener (lui et son scooter !) à dépoussiérer les vieilles histoires de famille, à écouter les commérages des locaux, à contacter l'autre bout de la planète sur facebook et à se mettre le coeur en piperade ! Et oui il a aussi une vie très privée !!!

C'est avec beaucoup d'humour et de bonhomie que l'auteur nous fait vivre une enquête pourtant sérieuse. Ses personnages sont attachants, l'histoire tient bien la route, le côté scientifique abordé dans l'investigation est instructif.

Monsieur l'auteur, je lève mon verre de Txakoli et vous dis : A bientôt !


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