Son visage s'est un peu creusé. Il dégage une certaine plénitude. Il est toujours aussi peu bavard mais ne se laisse pas intimider. On le respecte. On sait qu'il en a bavé pour revenir. Qu'il a douté bien plus qu'il ne le dit. Son image s'est à nouveau transformée. Il y a, outre son crâne chauve et bronzé, ce nouvel anneau argenté qui brille à son oreille percée. Il s'est fait tatouer un diablotin sur l'épaule, en hommage à la mascotte de l'équipe de football du Milan A.C., et un papillon sur la poitrine. Il porte de temps à autre un bouc au menton. On l'appelle depuis peu il Pirata. Cela lui plaît.