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Citations de Jacques Lacan (1008)


La femme n’est pas-toute, il y a toujours quelque chose qui chez elle échappe au discours.
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Il n’y a pas de réalité pré-discursive, pour la bonne raison que ce qui fait collectivité, et que j’ai appelé les hommes, les femmes et les enfants, ça ne veut rien dire comme réalité pré-discursive. Les hommes, les femmes et les enfants, ce ne sont que des signifiants.
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La psychanalyse […] vous montre qu’il n’y a rien de plus bête qu’une destinée humaine, à savoir qu’on est toujours blousé. Même quand on fait quelque chose qui réussit, ce n’est justement pas ce qu’on voulait.
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[L’évangile] c’est l’annonce que l’histoire instaure une autre dimension de discours, et ouvre la possibilité de subvertir complètement la fonction du discours comme tel, et, à proprement parler, du discours philosophique, en tant que sur lui repose une conception du monde.
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J'entérine l'acting-out comme équivalent à un phénomène hallucinatoire du type délirant qui se produit quand vous symbolisez prématurément, quand vous abordez quelque chose dans l'ordre de la réalité et non à l'intérieur du registre symbolique.
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[La séparation] surgit du recouvrement de deux manques.
Un manque est, par le sujet, rencontré dans l'Autre, dans l'intimation même que lui fait l'Autre par son discours. Dans les intervalles du discours de l'Autre, surgit [la question] : il me dit ça, mais qu'est-ce qu'il veut ?
Dans cet intervalle coupant des signifiants (...) est le gîte de (...) la métonymie. C'est là que rampe, c'est là que glisse, c'est là que fuit, tel le furet, ce que nous appelons le désir. Le désir de l'Autre est appréhendé par le sujet dans ce qui ne colle pas, dans les manques du discours de l'Autre, et tous les pourquoi ? de l'enfant témoignent moins d'une avidité de la raison des choses, qu'ils ne constituent une mise à l'épreuve de l'adulte, un pourquoi est-ce que tu me dis ça ? toujours re-suscité de son fonds, qui est l'énigme du désir de l'adulte.
Or, à répondre à cette prise, le sujet, tel Gribouille, apporte la réponse du manque antécédent, de sa propre disparition, qu'il vient ici situer au point du manque aperçu dans l'Autre. Le premier objet qu'il propose à ce désir parental dont l'objet est inconnu, c'est sa propre perte - Veut-il me perdre ? Le fantasme de sa mort, de sa disparition, est le premier objet que le sujet a à mettre en jeu dans cette dialectique, et il le met en effet - (...) ne serait-ce que par l'anorexie mentale. […]
Un manque recouvre l'autre. Dès lors la dialectique des objets du désir, en tant qu'elle fait le joint du désir du sujet au désir de l'Autre (...) par ceci, qu'il n'y est pas répondu directement. C'est un manque engendré du temps précédent qui sert à répondre au manque suscité par le temps suivant […], la non-réciprocité et la torsion dans le retour.
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Chose curieuse, dans les conditions où on vous dit la liberté ou la mort ! la seule preuve de la liberté que vous puissiez faire dans les conditions où on vous l’indique, c’est justement de choisir la mort, car là, vous démontrez que vous avez la liberté du choix.
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La relation psychotique, à son degré ultime de développement, comporte l’introduction de la dialectique fondamentale de la tromperie dans une dimension […] transversale par rapport à celle du rapport authentique.
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[A propos du terme de Jones : l'aphanisis, la disparition]
« Jones, qui l'a inventée, l'a prise pour quelque chose d'assez absurde, la crainte de voir disparaître le désir. Or l'aphanisis est à situer d'une façon plus radicale au niveau où le sujet se manifeste dans ce mouvement de bipartition que j'ai qualifié de léthal. D'une autre façon encore, j'ai appelé ce mouvement le fading du sujet.
[…]L'erreur piagétique (...) est une erreur qui gît dans la notion de ce qu'on appelle le discours égocentrique de l'enfant, défini comme stade où il manquerait (...) la réciprocité. La réciprocité est bien loin de l'horizon de ce qui doit nous nécessiter à ce moment-là, et la notion du discours égocentrique est un contre-sens. L'enfant (...) ne parle pas pour lui, comme on le dit. Sans doute, il ne s'adresse pas à l'autre, si on utilise ici la répartition théorique qu'on nous déduit de la fonction du je et du tu. Mais il faut qu'il y en ait d'autres là [des enfants, par exemple] (...) ils ne s'adressent pas à tel ou tel, ils parlent, si vous me permettez le mot, à la cantonade.
Ce discours égocentrique, c’est un à bon entendeur salut !
Nous retrouvons donc ici la constitution du sujet au champ de l'Autre […]. Si on le saisit dans sa naissance au champ de l'Autre, la caractéristique du sujet de l'inconscient est d'être, sous le signifiant qui développe ses réseaux, ses chaînes et son histoire, à une place indéterminée.
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Tout surgit de la structure du signifiant. Cette structure se fonde de ce que j'ai d'abord appelé la fonction de la coupure, et qui s'articule maintenant, dans le développement de mon discours, comme fonction topologique du bord.
La relation du sujet à l'Autre s'engendre tout entière dans un processus de béance. […] Ce processus est circulaire, mais, de sa nature, sans réciprocité. Pour être circulaire, il est dissymétrique.
[…] Le signifiant se produisant au champ de l'Autre fait surgir le sujet de sa signification. Mais il ne fonctionne comme signifiant qu'à réduire le sujet en instance à n'être plus qu'un signifiant, à le pétrifier du même mouvement où il l'appelle à fonctionner, à parler, comme sujet. Là est proprement la pulsation temporelle où s'institue ce qui est la caractéristique du départ de l'inconscient comme tel - la fermeture.
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Ce n’est pas que je ne croie pas aux anges -chacun le sait, j’y crois inextrayablement et même inexteilhardement-, simplement, je ne crois pas qu’ils apportent le moindre message, et c’est en quoi ils sont vraiment signifiants.
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Pour Platon, ces histoires d’amour, c’est simplement bouffon.
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[Lire Wittgenstein] demande que vous sachiez vous contenter de vous déplacer dans un monde qui est strictement celui d’une cogitation, sans y chercher aucun fruit, ce qui est votre mauvaise habitude. Vous tenez beaucoup à cueillir des pommes sous un pommier, même à les ramasser par terre.
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Il y a de l’émergence du discours analytique à chaque franchissement d’un discours à l’autre. […] L’amour, c’est le signe qu’on change de discours.
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Chaque fois que se rompent les membranes de l’œuf d’où va sortir le fœtus en passe de devenir un nouveau-né, imaginez un instant que quelque chose s’en envole, qu’on peut faire avec un œuf aussi bien qu’un homme, à savoir l’hommelette, ou la lamelle.
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La vérité est cachée, mais elle n’est peut-être qu’absente.
Cela arrangerait tout si c’était cela. On n’aurait qu’à bien savoir tout ce qu’il y a à savoir. Après tout, pourquoi pas ? Quand on dit quelque chose, il n’y a pas besoin d’ajouter que c’est vrai. […]
Seulement, qu’est-ce qui est vrai ? Mon Dieu, c’est ce qui s’est dit. Qu’est-ce qui s’est dit ? C’est la phrase. Mais la phrase, il n’y a pas moyen de la faire supporter d’autre chose que du signifiant, en tant qu’il ne concerne pas l’objet.
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Il est démontré que se nourrir fait partie de la bêtise. Ai-je à en dire davantage devant cette salle où l’on est en somme au restaurant, et où l’on s’imagine qu’on se nourrit parce qu’on n’est pas au restaurant universitaire ? La dimension imaginative, c’est justement de ça qu’on se nourrit.
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Dans la parole vraie, […] l’allocution est la réponse.
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Qui est-ce qui parle ? Puisqu'il y a hallucination, c'est la réalité qui parle [soit petit a]. […] [Car] quand l'Autre avec un grand A parle, ce n'est pas purement et simplement la réalité devant laquelle vous êtes, à savoir l'individu qui articule. L'Autre est au-delà de cette réalité.
[…] En d'autres termes, quand une marionnette parle [ce qu'est tout individu, comme tel], ce n'est pas elle qui parle, c'est quelqu'un derrière.
[…] Que la parole s'exprime dans le réel veut dire qu'elle s'exprime dans la marionnette.
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Si donc la pulsion génitale n’existe pas, elle n’a qu’à se faire f… façonner ailleurs, de l’autre côté que du côté où il y a la pulsion […].
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