Nationalité : France
Né(e) à : Brest , 1922
Mort(e) le : 26/04/2006
Né(e) à : Brest , 1922
Mort(e) le : 26/04/2006
Biographie :
Jacques Lebreton est le pseudonyme de Jacques Beaugé, écrivain né à Brest en 1922 et mort à Paris le 2 avril 2006.
Septième d’une famille de neuf enfants, il passe son enfance au Relecq-Kerhuon au manoir familial de Lossulien.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, dès l’été 1940, il s’engage dans les Forces françaises libres à Londres avec son frère Henri (1920-2015), Compagnon de la Libération. Il est spahi au 1er régiment de marche de spahis marocains quand il est très gravement blessé près d’El-Alamein en Libye le 5 novembre 1942 par une grenade dégoupillée et passée par un camarade, il perd ses mains et devient aveugle.
Il travaille par la suite dans une association pour handicapés et entame un cheminement spirituel qui le conduit à devenir diacre en 1974. Il donne des conférences, témoigne dans les collèges et lycées, manifeste sa joie de vivre et que le seul handicap est d’être amputé de Dieu.
+ Voir plusJacques Lebreton est le pseudonyme de Jacques Beaugé, écrivain né à Brest en 1922 et mort à Paris le 2 avril 2006.
Septième d’une famille de neuf enfants, il passe son enfance au Relecq-Kerhuon au manoir familial de Lossulien.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, dès l’été 1940, il s’engage dans les Forces françaises libres à Londres avec son frère Henri (1920-2015), Compagnon de la Libération. Il est spahi au 1er régiment de marche de spahis marocains quand il est très gravement blessé près d’El-Alamein en Libye le 5 novembre 1942 par une grenade dégoupillée et passée par un camarade, il perd ses mains et devient aveugle.
Il travaille par la suite dans une association pour handicapés et entame un cheminement spirituel qui le conduit à devenir diacre en 1974. Il donne des conférences, témoigne dans les collèges et lycées, manifeste sa joie de vivre et que le seul handicap est d’être amputé de Dieu.
Source : Wikipédia
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Jacques Lebreton, sans yeux, ni mains sur KTO
Citations et extraits (3)
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-Mais non, comprends-moi, lui dis-je. Il faut absolument que j'arrive à faire quelque chose. N'importe quoi, pourvu que j'aie au moins l'illusion d'être utile.
Car c'est là le secret du moral : ne pas se sentir à charge, ne pas devenir un parasite. Cette idée m'anime plus que jamais.
Car c'est là le secret du moral : ne pas se sentir à charge, ne pas devenir un parasite. Cette idée m'anime plus que jamais.
- Qu'ils éprouvent cette pitié, c'est très beau, cela prouve qu'ils ont du coeur. Mais qu'ils la gardent pour eux. En les entendant pleurer sur notre sort, nous finirons par croire que nous sommes malheureux ! Ils devraient comprendre que les mutilés sont obligés de se répéter sans cesse qu'ils ne le sont pas.
Si ceux qui croient en Dieu et ceux qui croient en l'homme voulaient se donner la main, quelle magnifique cathédrale, on construirait ensemble et comme cela vaudrait la peine de s'y crever !
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