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4.21/5 (sur 12 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , le 8/09/1939
Biographie :

Jacques Sojcher est un écrivain belge francophone né à Bruxelles le 8 septembre 1939, de père slovaque et de mère polonaise.

Professeur émérite de philosophie à l’Université libre de Bruxelles, il dirige avec Virginie Devillers la revue ah ! (bientôt les éditions ah !) coéditée par le Cercle d’art.
Il est l’auteur d’une quinzaine de livres, et a publié aux éditions de l’ambedui : Un Amour d’enfance, Philosophie et savoir vivre, Le Philosophe amoureux. Le Cahier n°2 du Théâtre-Poème, sous la direction de Danielle Bajomée, lui fut consacré sous le titre « Une Parole poétique ».
Dernières publications : Petits savoirs inutiles, éd. Le Grand miroir / Luc Pire (2004), Petite gloire locale suivi du Philosophe amoureux, éd. Séguier / Archimbaud (2005).
Dernièrement, il a joué sur scène son propre rôle (Petite gloire locale) et dans les films de Claudio Pazienza Scènes de chasse avec sangliers (2007) et Exercices de la disparition (tournage en 2009). Il termine un essai « inactuel », Éloge de la régression.
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Source : Wikipédia et http://kiosquenomade.collectifs.net/
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Bibliographie de Jacques Sojcher   (23)Voir plus

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
La poésie recherche une communication vide. Elle met en œuvre une autre parole, une autre pensée qui ouvrent sur l'inconnu. Elle ne déduit ni ne clarifie, elle n'est pas l'espace rassurant, familier, ne mène pas à la justification, à une sagesse-sérénité. Ni métaphysique, ni religieuse, elle voue au non-sens, à la destruction des bonnes raisons. En elle s'affrontent les contradictions et se déchirent les extrêmes, se livre un combat qui force les mots à avouer leurs limites, leur part de convention et d'usure. Et pourtant, dans ce non-lieu où tout s’anéantit, s'apprêtent, comme pour une fête, un regard sauvage, attentif aux formes « naissantes », une langue originelle, une présence, et un ordre.
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Écrire, c'est d'abord questionner. Le poète, mû par un besoin impérieux de vérité, par une sourde exigence de réforme, par la confuse mais irrécusable intuition d'un secret, s'ouvre à l'aire du questionnement. Qui suis-je? demande-t-il. C'est la question inaugurale d'Ecce Homo, de Nadja, de Ci-gît ou de cet autre texte d'Artaud :

"Je me souviens depuis l'âge de huit ans, et même avant, m'être toujours demandé qui j'étais, ce que j'étais et pourquoi vivre, je me souviens à l'âge de six ans... m’être demandé à l'heure du goûter... ce que c'était, que d'être et vivre, ce que c'était que de se voir respirer et avoir voulu me respirer afin d'éprouver le fait de vivre et de voir s'il me convenait et en quoi il me convenait.
Je me demandais pourquoi j'étais là ce que c'était que d'être là. - et en quoi la question se pose et pourquoi poser la question, oui, pourquoi se poser la question d'être, ou de n'être pas lorsque l'on vit et qu'on est là... en quoi peut consister ce moi qui se sent ce qu'on appelle être, être un être parce que j'ai un corps? "

La question exorbitante du Lieu des signes de Bernard Noël :

"J'avais huit ans, tout au plus. L'école du village (Alpuech). Je me voyais assis là sur mon banc. Je me voyais MOI assis là au milieu des autres, avec ma place , mon banc. MOI échoué là. Présent là. Énorme ahurissement d'être là, MOI ! Et bizarre lumière tout à coup sur les choses."
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Le manque…


Le manque n’est pas une idée.
L’oubli fait du visage une image.
C’est une joie sans retour.
Une prière sans Dieu.
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Le corps voudrait être cajolé…


Le corps voudrait être cajolé,
le crâne pris dans les mains,
les mots accueillis
comme la manne dans le désert.
Si tu n’es pas touché,
la terre ne tourne plus
autour du soleil.
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C’est toi sur la photographie…


C’est toi sur la photographie
avec ce petit manteau
de fourrure.
C’est toi dans la classe
d’école,
en culotte courte,
avec ton air d’enfant
sage.
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Mensonge intime…


Mensonge intime
de toute vie.
Nous ne sommes pas
où nous sommes.
Nous simulons le bonheur.
Nous affectons des poses.
Le corps est seul
et le cœur.
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Le froid est la couleur…


Le froid est la couleur
du manque.
Tu remplis le vide
d’images
qui donnent une hébétude.
L’autre est la présence
du leurre.
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