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3.54/5 (sur 335 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : château de Cormatin, Saône-et-Loire , le 14/07/1888
Mort(e) à : Paris , le 02/01/1985
Biographie :

Jacques de Lacretelle est un écrivain français.

Il est l'arrière-petit-fils de Jean-Charles de Lacretelle (1766-1855).

Avec son père, consul général, Jacques de Lacretelle passa son enfance à Salonique, Alexandrie et Florence mais après la mort de celui-ci il fut élevé par son grand-père Pierre-Henri de Lacretelle. Après avoir fait des études au lycée Janson-de-Sailly, il poursuivit ses études à l'Université de Cambridge.

Pendant la Première Guerre mondiale, il ne peut rester sur le front pour des raisons de santé et se consacre alors à la littérature.

Il commence sa carrière littéraire en 1920 en faisant publier "La Vie inquiète de Jean Hermelin", à l'âge de 32 ans.

Il publie "Silbermann" en 1922 aux éditions Gallimard qui obtient le prix Femina et sera traduit en dix langues. Romancier d’analyse, maîtrisant, avec un style parfaitement et élégamment classique, Jacques de Lacretelle n’hésitait pas à traiter de sujets fort osés pour l’époque, comme il le prouva avec son ouvrage suivant, "La Bonifas" (1925).

En 1929 il obtient le Grand prix de l'Académie française pour "L'amour nuptial" et de 1932 à 1935 il écrit "Les Hauts-Ponts" en quatre volumes qui décrit la décadence d'une famille sur trois générations.

Il est élu le 12 novembre 1936 à l'Académie française, devenant ainsi le troisième académicien de sa famille. Âgé de quarante-huit ans au moment de son élection à l’Académie, Jacques de Lacretelle devait en devenir le doyen à la fois d’âge et d’élection, puisqu’il y siégea fort assidûment pendant quarante-huit ans.

Il a fait partie de la rédaction du journal des Croix-de-feu, "Le Flambeau" ; il était membre du Parti social français. En outre, il joua un rôle prépondérant lors de la renaissance du Figaro, à la Libération.

En 1973, il devient propriétaire du célèbre château d'Ô, dans l'Orne avec son épouse, née Yolande Jacobé de Naurois (1912-1991), descendante de Jean Racine.
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Des messages portés par les nuages : lettres à des amis Jean d'OrmessonJean-Luc Barré, Martin Veber Éditions Bouquins Recueil de lettres reflétant la grande diversité des correspondants de l'écrivain français : Marguerite Duras, Michel Déon, Raymond Aron, Jacques de Lacretelle, Jean-François Brisson, Roger Callois, Jeanne Hersch, Claude Lévi-Strauss, Simone Veil, Michel Debré, entre autres. Un dévoilement des jugements littéraires de l'auteur, de ses admirations, de son intimité et de son engagement d'écrivain. ©Electre 2021 https://www.laprocure.com/messages-portes-nuages-lettres-amis-jean-ormesson/9782221250051.html
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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
“Dans cette espèce de cuve qu’est notre mémoire, l’imagination est, pour l’auteur d’un roman, le principe qui solidifie, qui fait le mortier. La crédibilité d’un ouvrage romanesque vient bien moins de la richesse de la vérité mise dans l’analyse que de la puissance d’imagination apportée dans la synthèse.”
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“Cependant, malgré ses qualités qui s’ajoutaient non à la beauté mais à un charme très prenant dans l’expression, je n’éprouvais point de désir pour elle. La pensée qu’elle pourrait être ma femme m’empêchait précisément de considérer en elle la chair.”
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J'étais d'une insensibilité totale devant tout texte scolaire; les mots sur les livres d'étude avaient à mes yeux je ne sais quel vêtement gris, uniforme qui m'empêchait de distinguer entre eux et de les saisir.
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J’eus la vision d’une vie pénible et dangereuse au cours de laquelle on s’écorche d’avantage chaque jour. Et vers quel but ? Ne savais-je point maintenant que sur les sommets auxquels j’avais rêvé d’atteindre, nul humain ne vivait ?

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Ainsi, la conscience de mon père, qui était restée fermée à tout sentiment de pitié, avait fléchi devant la considération d'un avantage personnel.
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Comme je veux, aujourd'hui, retracer mes sentiments lorsque j'appris cette nouvelle, il me semble que mes souvenirs sont les lambeaux d'un rêve, et d'un rêve affreux.
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Je me souviens du jour où j’ai ouvert pour la première fois les Mémoires d’Outre-tombe. Je ne connaissais que le Génie du Christianisme ; je jugeais mal Chateaubriand ; je n’aimais pas ces tableaux pompeux et froids. Et tout à coup, je contemple Combourg ; je découvre le passage sur l’Amérique, sur l’émigration, je suis entraîné dans le tumulte prodigieux de ce cerveau… Quelle fièvre m’a saisi ! En moins d’une semaine, j’ai dévoré les huit volumes. Je lisais une partie de la nuit et, lorsque j’avais éteint la lumière et fermé les yeux, certaines phrases restaient dans ma tête comme des feux éblouissants qui me tenaient éveillé.
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Il dit :
-- Demain, je serai insulté, frappé... est-ce juste?
Et il mettait en avant ses deux paumes désarmées, ainsi qu'est représentée la personne du Christ au milieu de ses ennemis.
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Il avait été deux fois premier lors des compositions. Ce succès avait suscité des jalousies parmi les rangs des bons élèves. Et comme il lui échappait quelquefois une ironie méprisante à l'adresse des cancres, il n'y avait pas moins d'animosité contre lui aux autres degrés de la classe. Les choses commencèrent par des taquineries assez innocentes; elles furent un peu encouragées par l'insouciance de la plupart de nos professeurs qui, malgré ses bonnes places, n'aimaient pas Silbermann.
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-- Je suis content, bien content, que nous nous soyons rencontrés... Je ne pensais pas que nous pourrions être camarades.
-- Et pourquoi ? demandai-je avec une sincère surprise.
--Au lycée, je te voyais tout le temps avec Robin; et comme lui, durant un mois, cet été, a refusé de m'adresser la parole, je croyais que toi aussi... Même en classe d'anglais où nous sommes voisins, je n'ai pas osé...
Il ne montrait guère plus d'assurance en disant ces mots. sa voix était basse et entrecoupée; elle semblait monter de régions secrètes et douloureuses. Sa main qui continuait d'étreindre la mienne, comme s'il eût voulu s'attacher à moi, trembla un peu.
Ce ton et ce frémissement me bouleversèrent. J'entrevis chez cet être si différent des autres une détresse intime, persistante, inguérissable, analogue à celle d'un orphelin ou d'un infirme. Je balbutiai avec un sourire, affectant de n'avoir pas compris :
-- Mais c'est absurde... pour quelle raison supposais-tu...
-- Parce que je suis juif, interrompit-il nettement et avec un accent si particulier que je ne pus distinguer si l'aveu lui coûtait ou s'il en était fier.
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