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Citations de Jacquie Béal (33)


Jacquie Béal
Il prit des vêtements secs, un flacon d'eau de vie et un peu de nourriture. Après s'être changé et avoir bu une rasade, il revint vers la maison afin de s'occuper de la jeune fille.Pour avoir vu Mariotte le réchauffer de cette manière quand il avait pris froid, il entreprit de frictionner Mathilie avec l'alcool qu'il avait apporté.
Frotter ses jambes et ses bras ne présenta pas de difficulté, et il le fit avec énergie, mais tout se gâta par la suite. Il savait qu'il devait remonter par les cuisses, les fesses, le ventre et les seins, mais il s'en sentait incapable. Alors qu'il se montrait fier de ses conquêtes féminines, le corps dénudé de cette jouvencelle le laissait plus timide qu'un puceau.
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Jacquie Béal
Sautiquette.
Comme beaucoup d'enfants abandonnés par leur famille ou rendus orphelins par la guerre, cette gamine avait appris à vivre dans la rue. De rapines en débrouillardises, elle avait survécu mieux que d'autres et avait ses entrées partout. Personne ne se méfiait d'elle.
Sautiquette devait avoir treize ou quatorze ans. La malchance l'avait rendue boiteuse et sa démarche saccadée lui avait valu ce sobriquet. Les gens riaient d'elle et de sa claudication. Dans leur bêtise, ils n'imaginaient pas une seconde que cette fille un peu tordue pouvait être intelligente.
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Plus que les discours du maître imprimeur, ce fut cette misère qui poussa Landry à vaincre ses réticences. Alors qu'il avait pensé, au début, que la lecture n'avait d'intérêt que si elle permettait de s'évader en dispensant un plaisir immédiat, il réalisait, de plus en plus souvent, que l'éducation s'avérait une arme plus efficace que les canons contre la servitude.
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Sautiquette.
Comme beaucoup d'enfants abandonnés par leur famille ou rendus orphelins par la guerre, cette gamine avait appris à vivre dans la rue. De rapines en débrouillardises, elle avait survécu mieux que d'autres et avait ses entrées partout. Personne ne se méfiait d'elle.
Sautiquette devait avoir treize ou quatorze ans. La malchance l'avait rendue boiteuse et sa démarche saccadée lui avait valu ce sobriquet. Les gens riaient d'elle et de sa claudication. Dans leur bêtise, ils n'imaginaient pas une seconde que cette fille un peu tordue pouvait être intelligente.
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Jacquie Béal
Ce qui attirait l'attention, quand on approchait de l'atelier de maître Vandelle, c'était un bruit régulier, comme si un poids cognait contre une porte en bois qui refusait de s'ouvrir. Une fois ce claquement devenu plus familier, c'était l'odeur qui surprenait. Une odeur forte que Landry ne reconnut pas. Pour la première fois de sa vie, il voyait une presse d'imprimerie.
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Depuis le haut de la colline, ils pouvaient voir l'immense prairie où devait se dérouler la bataille. Pour leur malheur, Monluc les attendait de pied ferme avec son armée. Il avait l'intention d'en découdre avec eux et d'en finir une fois pour toutes avec ces huguenots aquitains qui voulaient imposer une religion qui lui faisait horreur.
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Le vieux avait l’œil.
Toujours sur le qui-vive, elle se cachait quand elle l’entendait, car les injures pleuvaient, autant que les coups de pied et les coups de poing. Pour les éviter, elle avait appris à ruser. Elle s’enlaidissait. Si un insecte la piquait, elle se grattait jusqu’au sang pour paraître encore plus hideuse. Vêtue de braies raidies par la crasse et d’une chemise poisseuse, elle tenait les regards à distance. Tant qu’elle n’aurait rien d’une fille et serait affreuse, ces hommes en mal de femmes la laisseraient en paix.
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Le duc avait pris soin de faire allumer un feu pendant qu'il prenait son bain, et la chambre aurait pu paraître accueillante à n'importe qui d'autre, mais à cette heure tardive, Altaïre n'y vit que des ombres rendues mouvantes par les flammes et le vacillement de la lueur des chandelles.
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À tout prendre, elle préférait les sensations que Béranger faisait naître en elle quand il la touchait. Cela, c’était l’amour de la peau, un amour facile à supporter. Il suffisait de fermer les yeux et de se laisser emporter.
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— La blondeur n’est pas une tare, petite. Elle est chantée par les poètes.
— Maître, vous vous trompez. Les belles femmes sont brunes, le vieux disait toujours…
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Rien de tel pour commencer la journée. Des gaufres, du miel ou de la confiture, et on retrouve la joie de vivre !
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Le Grumelard, il est pas très beau, mais il a du bien. Si tu sais y faire, avec l’argent que tu rapporterais, on pourrait prendre une servante. Ces filles de la campagne, elles sont pas bien malignes, mais certaines sont vaillantes et obéissantes.
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Elle venait d’avoir seize ans. Sa féminité s’épanouissait et la poussait à écouter son corps dont elle appréciait la douceur et les rondeurs. Le soir, lasse de le comprimer dans des pièces de drap rêche, elle se rendait à la fontaine pour le délasser.
L’odeur de la cervoise et du petit lait l’entouraient de remugles déplaisants qui collaient à sa peau à cause de la sueur, et elle peinait à s’en débarrasser. S’asseoir dans l’eau fraîche et laisser le bien-être la pénétrer, la faisait gémir de bonheur, aussi attendait-elle que la nuit fût tout à fait noire pour prendre un bain.
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Il aimait parler des graines, bonnes et mauvaises, qu’il faut absolument séparer. C’était son devoir : séparer les graines et ne dire des messes que pour ceux qui payaient.
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Pour la première fois de sa vie, elle avait des amis, des êtres qui dépendaient d’elle et qu’elle devait protéger. Les deux levrauts avaient rejoint l’alouette et la colombe dans son cœur, elle leur parlait et caressait la douceur de leurs longues oreilles.
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Il la prenait sur ses genoux et l’appelait « Mon trésor », il pétrissait ses seins et caressait ses cuisses. La grosse vache mugissait et se faisait câline pour avoir le droit de boire dans son gobelet ou de finir ses restes.
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Les Anglais ne commandaient pas aux éléments, mais, depuis leur venue, tout allait de mal en pis. Les récoltes se raréfiaient et la disette lançait sur les routes des miséreux qui n’avaient pas de quoi payer.
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Couards de Français ! Tous des pleutres ! Ils auraient pu se battre avec plus de courage, ça nous aurait évité la misère !
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Avec le ménestrel, elle avait connu un plaisir inédit car il l’avait aimée en prenant soin d’elle, en restant à l’écoute de ses sensations. Avec le moine, le plaisir avait été différent, il était venu de loin, comme une vague irrésistible. Le bonheur ressenti par le jeune homme avait dû être tout aussi fort, car il était resté sur elle longtemps après, abasourdi par les spasmes de son corps enfin libéré.
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« Les femmes, c’est comme les cruchons, on les prend, on les remplit et on les vide comme on veut. Une femme, ça peut se briser ou être laissé dans un coin. Il y en aura toujours une autre, mieux faite et mieux tournée, pour remplacer la plus vieille. »
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