Rare étaient les instants où je m’étais sentie aussi bien. Regarder la neige, sa présence comme une force inébranlable et tranquille à mes côtés, le parfum et la chaleur de son pull, celle de la tasse entre mes mains. Ça n’avait rien à voir avec ces portions de bonheur que j’avais connues avec mes amis ou ma famille auparavant. J’étais juste enfin en phase. Avec moi-même et avec un autre être humain, pourtant particulièrement peu loquace en ce moment. Et je me découvrais aussi pendue à ses lèvres qu’à ses silences. C’en était effrayant.