« Suite à ces mots, Antis avait fui son appartement, emportant le minimum vital avec lui avant de courir chez Karen, prétextant une panne de courant et une stupide peur du noir, venant de l’enfance.
Le tout avant de se réfugier sur le canapé de son camarade.
Karen n’avait pas posé de questions et s’était contenté de déplier le canapé pour qu’Antis puisse y dormir avant de préparer le repas pour deux.
Antis mangea tout de même un peu, pour ne pas paraître malpoli, malgré que son estomac ne soit pas franchement d’accord à l’idée de manger.
Puis il accepta la proposition de Karen de participer à une séance de révision.
Peut-être qu’il serait plus apaisé suite à ça et qu’il trouverait le sommeil pour au moins quelques heures ? »
𝑈𝑛𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒, 𝑗'𝑎𝑣𝑎𝑖𝑠 𝑙'𝑖𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑣𝑒𝑛𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑛𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑒, 𝑙𝑎 𝑣𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑥-ℎ𝑢𝑖𝑡 𝑎𝑛𝑠
« Matt se mordit la lèvre en se dirigeant vers la chambre de celui dont il s’occupait à chaque fois.
Il ne savait pas comment réagir.
Devait-il être heureux de le voir et heureux de savoir que pendant un certain temps, il allait pouvoir le protéger ?
Ou alors, devait-il être malheureux de savoir qu’il avait encore une fois tenté de mettre fin à ses jours, preuve que rien ne semblait le retenir en ce monde ?
Il ne savait pas, il voulait juste le prendre dans ses bras et lui dire que tant qu’il serait là, il veillerait sur lui. »
(Borderline)
« – S’il te plait. Arrête cette merde. Je ne suis pas en position de te demander quoi que ce soit. Mais si tu me considères comme ton ami, fais au moins ça pour moi.
Je le regarde, et laisse échapper un rire nerveux.
Il me regarde, me sonde, attendant patiemment une réponse même si mon rire vient de le déstabiliser. »
(Decay)
J’en suis à une période de ma vie où j’aime m’immerger dans les illusions, si bien qu’il m’arrive souvent d’espérer ne jamais me réveiller de mes rêves.
Sérieusement Nils, tu étais à deux doigts de te retrouver dans une situation très gênante devant un homme à la voix un peu trop sexy.
Bravo.