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Critiques de Jaffar Lamrini (10)
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Chronique de deux immigrés

Avant de commencer ce constat et non pas une critique, je glisse juste cette petite phrase :

Cette histoire vraie, est celle des parents de Jaffar Lamrini, Mohade et de Yamina, c'est aussi celle de Nassim et Nora, de Youssef et Khadija, d'Ali et de Maryam…venant chercher en France une autre vie, bien sûr, meilleure.

Comprendre les immigrés, c’est surtout se replonger dans l’histoire de ces pauvres gens qui sont entassés dans des barres HLM, oubliés, ignorés, méprisés de tous, on peut dire que : « La brutalité du choc des cultures est là, ils attendent de leur nouvelle vie, des tas de choses, et veulent s’intégrer, mais pas possible, leur désillusion va grandissant, eux qui espéraient tant, ils ne retrouvent qu’une vie misérable.

« Mais heureusement, on a fait de belles rencontres »

Yamina est présente en épouse et matriarche, elle mené son monde et fait le lien entre la culture, les traditions de son pays avec la culture française. Son but est ce que ses enfants aient un AVENIR MEILLEUR !

« L’immigration est, en tant que telle, un défi autant humain que culturel «



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Chronique de deux immigrés

Mohade, le jeune fellah, tombe amoureux fou de la belle Yamina. Pour elle, il est prêt à décrocher la lune. Il lui construira un palais, la couvrira d'or et de soie, c'est sûr!

Mais ses vœux ne pourront se réaliser à Guercif, dans cette pauvre campagne marocaine. Il traverse la Méditerranée pour trouver l'Eldorado en France. Ses conditions de vie misérables bien loin de ses rêves, ne l'empêchent pas de faire venir auprès de lui, à Dreux, sa femme et ses enfants toujours plus nombreux.

Yamina, analphabète, avait compris très tôt que c'est à l'école que se trouvent les clefs de la réussite. Ce que son père lui avait refusé, elle l'offre à ses enfants. Eux au moins seront nantis des diplômes qui ouvrent toutes les portes.

Jaffar Lamrini nous entraîne sur les pas de ces deux personnages attachants, sur leur route parsemée de bien des cailloux dans un quotidien difficile. Mais il ne les enferme pas dans les ténèbres de la misère et du désespoir : Yamina, lumineuse, ne se décourage jamais et continue à avancer, toujours armée d'une volonté inébranlable et d'une foi à toute épreuve. Elle, la jeune fille effacée que Mohade a épousée, se révèle une forte femme, maîtresse de leur destin, qui saura garder le cap et réaliser les rêves partagés de son époux.

J'ai rencontré des Mohade et des Yamina… ces matrones aux yeux noirs, aux seins lourds, toujours flanquées d'une ribambelle d'enfants auxquels elles avaient inculqué le pouvoir de l'Instruction et des Diplômes, ces petits diablotins que j'avais accueillis dans ma classe et que j'ai retrouvés quelques années plus tard, institutrices, ingénieurs, infirmiers…

L'histoire de Mohade et de Yamina, c'est aussi celle de Nassim et Nora, de Youssef et Khadija, d'Ali et de Maryam…

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Chronique de deux immigrés

Tiré d'une histoire vraie, celle des parents de l'auteur, le livre raconte le périple d'un couple marocain venant chercher une vie meilleure en France.

Se plonger dans cette histoire c'est avant tout comprendre ces immigrés qu'on a entassé dans des barres HLM. C'est comprendre leurs origines, leurs attentes et surtout leur désillusion. Car, en effet, le livre m'a parfois touché dans sa dureté : ce couple, semblant si heureux au Maroc, va devoir abandonner ses rêves en France.

Un livre à découvrir donc pour en apprendre un peu plus sur les travailleurs immigrés et aussi pour le beau rôle accordé à la femme.
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Chronique de deux immigrés

Lorsque j'ai choisi ce roman dans le cadre d'une masse critique Babelio, j'ignorais que l'intrigue se basait sur une histoire vraie à savoir celle des parents de l'auteur. Je trouve que cela apporte une plus-value au livre et est à la fois une preuve de reconnaissance et d'amour de Jaffar Lamrini envers ses parents.

Contrairement à ce que je m'imaginais, le récit débute lorsque Mohade et Yamina sont encore deux jeunes adultes. On suit à la fois leur rencontre, leur mariage avec son évolution ainsi que la création de leur propre famille bien avant qu'ils n'immigrent en France.

J'ai beaucoup apprécié connaître ces personnages avant leur installation à Dreux car cela m'a permis de découvrir leur personnalité ainsi que leur place au sein du quartier, place qui change du tout au tout lors de leur arrivée en France. Le contraste est saisissant et bien amené, véritable choc des cultures.

J'ai adoré la plume de l'auteur qui a su à la fois me faire passer les émotions et m'attacher à ce couple.

Je ne connaissais ni Jaffar Lamrini ni les éditions du jasmin. Cette masse critique Babelio m'a permis de faire une belle découverte et me donner à la fois envie de connaître l'auteur ainsi que la maison d'édition.

Chronique de deux immigrés fut ma plus belle découverte de novembre et je vous le recommande.
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Garde ton derrière fermé

"Garde ton derrière fermé" ... Les mots employés sont durs et ce sont pourtant ces mots que le jeune Faissal entend de la bouche de sa mère dès son plus jeune âge. Le ton est donné et nous annonce une enfance difficile dans laquelle assumer son homosexualité n'est pas chose aisée. Le poids de la société, les dogmes religieux fortement ancrés dans les esprits, l'intolérance régnante, sont autant d'obstacles à affronter pour ce jeune garçon qui ne souhaite qu'une chose, vivre sa vie comme il l'entend.



J'ai beaucoup apprécié accompagner Faissal dans son parcours de vie, certes difficile mais aussi plein d'espoir. Beaucoup d'émotions m'ont traversé. J'ai eu peur pour lui parfois. J'ai souvent été indigné, me projetant à sa place. J'ai eu envie qu'il s'en sorte et que tout devienne enfin simple pour lui.



Après avoir tourné la dernière page et l'avoir laissé au cours de sa vie de jeune adulte, j'espère qu'il pourra un jour nous raconter la suite, une jolie suite.
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Chronique de deux immigrés

Semences, regain, cristallin, « Chronique de deux immigrés » est un récit sociétal, poignant. L'incipit enivré de chaleur enclenche une histoire sensible, riche de ce courage alloué au théologal. « Mohade et Lakdar devaient emmener les boeufs et les chevaux s'abreuver dans le canal, celui qui passait près de leur ferme. » Le liant accroche les images à la toile du jour. Nous sommes en plongée dans la vie même de Mohade au Maroc. Cet homme élevé dans une éducation intègre, dans les heures laborieuses et sans relâche. Il construit pierre après pierre sa vie. Champs cultivés, mains écorchées. Prouver au monde, aux siens, et à Yamina la glorification du travail. L'effort est gain salvateur. On aime son visage expressif, ses gestes posés, réfléchis, sa personnalité altière. Ce pays qui vibre et enchante. Malgré les difficultés, les disparités, la pauvreté ; ce pays de couleurs et de loyauté est une respiration. Le peu est manichéen, des rides creusées sur les fronts étourdis. « Mohade bouleversa l'exploitation. Chaque jour ajoutait plus d'émerveillement à Benhouda qui n'imaginait pas qu'un seul homme puisse travailler autant. » Mohade va se marier avec Yamina. Voûte d'amour, de sel et d'endurance. Gerbes marocaines, tenaces et vives, magnanimes et vertueuses. Mais voilà, Mohade va faire un pas de côté. Désirer franchir l'autre rive, La France. Croire en un destin émancipateur. Il va partir. Se heurter aux mirages. S'intégrer seul sans Yamina entre tours de béton, le langage écorché avec ses frères et soeurs d'exil, de pauvreté nouvelle, enfermés dans les chimères et les désillusions. Sa dignité est une philosophie. Il va travailler de toutes ses forces pour renaître à La France, mimétisme. L'exil est un combat de chaque instant. Yamina et leurs enfants vont venir en France. Pas de pathos, de clichés. Nous sommes dans une littérature qui pose les faits et charme l'hédonisme. Dans cette osmose avec le réel qui oeuvre à la vérité. Dans ce juste qui délivre un récit de vie. Si digne, que sa fierté est humilité. On aime cette femme, cette battante qui pousse du pieds les aprioris, les diktats sociétaux. Ses valeurs sont de persévérance, d'honneur. Et, c'est ici que le livre prend vigueur. Ses enfants sont des modèles. Des écrins de ce Maroc qui coule dans leurs veines. Des admirables élèves dont l'écriture est devoir et réussite. Cette dualité est une avance sur l'émancipation. Que va-t-il se passer dans cette famille, corpus cosmopolite, chemin d'exemplarité ? « Chronique de deux immigrés » est si beau, si lucide qu'il poursuit son oeuvre bien après le point final. Je vois Mohade, Yamina. Je voudrais les rencontrer. Ne pas les quitter, être dans cet antre où la fraternité est union. Prendre ma part de ces vertus pour un lendemain meilleur. Jaffar Lamrini délivre un hymne puissant et doux à la fois. Une chanson lumineuse, inspirante, belle et triste, grave et unique. Elle est si vivifiante qu'on ne peut que l'apprendre par coeur. Ce récit est une leçon de vie, fronton d'amour. Publié par les majeures Editions du Jasmin qui nous prouvent une nouvelle fois une haute qualité éditoriale.
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Chronique de deux immigrés

Un récit fondateur, témoignage passionnant et riche en émotions.

Un texte à la fois simple et authentique, qui nous donne les clés pour mieux saisir les contours socioculturels inhérents au milieu paysan marocain et le choc des cultures que peut générer une immigration vers l’Europe.

Une belle ode à la femme, également, celle d’une mère de famille nombreuse qui, par sa force de caractère, sa détermination et son esprit de combat, affronte les vicissitudes de l’existence pour les surmonter avec courage et abnégation et devenir véritablement maîtresse de son destin et de celui de ses enfants.

L’écriture de Jaffar Lamrini est fluide et précise. On est portés par son style vif qui nous tient en alerte d’un bout à l’autre du roman et contribue à accentuer encore le côté palpitant de cette histoire qui l’est déjà en soi. Une belle découverte !

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Assélnour, la cité des sorciers - Intégrale

Le début de l'histoire nous projette trois millénaires avant le récit actuel et nous relate les conflits passés entre les différentes castes de sorciers. Le récit actuel nous présente le roi de la cité vieillissant et qui n'a désigné personne pour lui succéder, ses filles des prêtresses selon les lois ne pouvant le faire. Dans l'ombre deux parties s'affrontent pour prendre le pouvoir menaçant dangereusement l'équilibre de la cité.



Dans cette première partie, l'on découvre sommairement la cité érigée en plein désert du Sahara et son histoire faite de nombreux conflits internes passés. Un récit au départ un peu répétitif. Puis l'on en vient à l'intrigue plutôt simple à savoir une prophétie, eh oui encore une, prédit que la venue d'un enfant humain conduira la cité à sa perte.



Géographiquement le monde est réduit à sa plus simple expression puisque l'on ne découvre que les murs de la cité, une infime partie du palais et le village le plus proche où vivent les humains. L'originalité de l'histoire repose sur la magie qui se présente sous deux formes : la magie élémentaire et la magie immatérielle. Les mages élémentaires ont la possibilité d'invoquer des Génies à condition d'être protégés par des talismans.



Le récit se poursuit sept ans plus tard lorsque l'on découvre que le fils de la fille aînée de l'ancien roi qui dans sa fuite a du l'abandonner pour échapper à l'usurpateur vit dans le village en bordure du désert. Le tyran l'ayant fait enlever, ses deux très jeunes amis partent à sa recherche dans la cité en traversant le désert. Pour ce faire ils vont devoir affronter maints périls... plus puérils les uns que les autres. Une première partie au vu de ces dangers qui se destine plutôt aux pré-adolescents qui pourraient surmonter les maintes longueurs qui émaillent le récit.



Pour la deuxième partie l'auteur revient à la genèse de la cité où une dizaine de familles de dissidents prennent la fuite en emportant avec eux l'Ambroisie. En traversant la Méditerranée seule une partie survivent et parviennent en Grèce Antique.



L'idée d'une guerre contre les Dieux de l'Olympe pour récupérer l’aînée des prêtresses qu'il retiennent prisonnière est intéressante mais là encore le traitement s'avère à notre goût un peu trop simple.



Les multiples querelles entre les Dieu, ainsi que leur arrivée et leur domination des humains sont des passages trop nombreux et trop longs qui créent bien souvent des longueurs inutiles et finissent par lasser le lecteur. Il y a un trop grand déséquilibre entre ces passages et l'intrigue principale à savoir l'affrontement entre les deux parties. Surtout que le combat s'avère expéditif, l'on a droit qu'à quelques lignes alors qu'il y avait matière à donner un coté épique au récit.



Dans la dernière partie l'auteur reprend, à sa sauce, la légende d'Aladin et de la Lampe Magique. Un début de partie qui nous fait remonté une fois de plus dans le passé de la cité. L'auteur nous conte, au fil des pages, le règne d'Alkénouze un roi très cruel qui pour se débarrasser de ses opposants avait créé cette lampe. Il aborde également dans cette dernière partie d'autres thèmes intéressants comme l'Arbre de la Connaissance et la Tour de Babel, mais malheureusement juste évoqués. On aurait aimé que ces thèmes qui auraient donné plus de profondeur à l'histoire soient développés un peu plus.



Dans cette troisième partie que se trouve être la plus intéressante, l'on retrouve Feiroune, l’usurpateur déchu, qui veut s'emparer de la lampe pour s'approprier le pouvoir de tous les sorciers, mais la Prophétesse qui elle voudrait éradiquer veille au grain en protégeant le jeune Salim que l'on retrouve également.



Pour parvenir à la lampe les ex-sorciers vont devoir affronter de nombreuses épreuves, en premier lieu pour trouver les clés qui leur permettront de s'emparer de la lampe, et en deuxième lieu d’affronter les Génounes créées par le roi pour empêcher que quiconque puisse s'en emparer. Si les épreuves en elles-mêmes ne sont pas inintéressantes, l'on trouve dans leur construction une répétition presque mécanique de leur déroulement. En effet au fil des épreuves l'auteur reprend la même schématique : des sorciers meurent en protégeant l'enfant qui lui seul peut réussir les épreuves qui s'avèrent pour lui un peu trop faciles comme dans la première partie de l'histoire.



Le dénouement est le point fort de cette troisième partie car aucun des groupes en présence ne parvient à réaliser ce qu'il désirait et qu'une libération laisse la possibilité d'avoir une suite qui pourrait peut être intéressante si elle est un peu plus travaillée dans le détail.



Au final, de bonnes idées qui ne sont, soit pas travaillées en profondeur, soit exploitées de manière maladroite, un univers innovant mais pas assez développé, des épreuves trop facilement réalisées, des fautes d’orthographes,... ce qui nous laisse sur un avis un peu plus que mitigé.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Garde ton derrière fermé

A travers ce récit construit de manière chronologique, nous suivons la courbe de croissance de Jaffar qui grandit à vitesse grand V. Ce texte est touchant à plus d'un titre, courageux à tous égards. J'ai été émue, souvent, impressionnée aussi par la force de caractère de ce jeune homme au caractère bien trempé. Le style, sobre et percutant, est utilisé comme une arme : il s'agit d'un plaidoyer, non pas seulement pour le mariage gay, ceci est bien trop réducteur mais surtout pour l'amour avec un A majuscule, celui que l'on a pour son amoureux/se mais surtout pour son prochain. Ce récit est un manifeste anti intolérance, anti bêtise, anti ignorance, anti préjugés, c'est un récit généreux qui s'inquiète de ce que nous laisserons à nos enfants comme bagage. Pour finir, c'est un ouvrage qui met l'école au centre de la réussite de l'individu et cela devrait faire du bien à tous les enseignants.
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Assélnour et la guerre des clans

Embarquement immédiat au pays des mille et unes nuits avec Asselnour et la guerre des clans. J'ai grandement apprécié cet univers, cela change des nombreuses fantasy que j'ai pu lire et c'est fort appréciable. Cet univers, lointain du mien, est propice à l'imaginaire et à l'évasion.



De quoi ce livre parle t-il?

On y suit un trio d'enfants qui vont tomber sur une jarre magique capable de raconter les événements passés. L'un des enfants (Jawél) va alors vouloir savoir l'identité de ses parents biologiques. Il va s'avérer qu'il est issu du clan des sorciers habitant plus loin dans le désert et redouté par les humains. Ses parents étaient les rois du royaume d'Asselnour mais ont été déchus. Suite à cet révélation tout va s'enchaîner. Le roi actuel apprend dans le même temps que Jawél est toujours vivant. Il va alors prendre peur que cet enfant ne revendique le trône et réussisse (ses parents étant les plus puissants sorciers que le royaume est connu). Le monarque va alors kidnapper Jawél et mettre tout en œuvre pour éviter de se faire évincer. Les amis du garçon vont partir à sa recherche mais leur quête ne sera pas sans embûches...



J'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteur. Elle est fluide et se lit ainsi facilement, d'ailleurs j'ai dévoré ce livre en trois jours.

L'univers proposé m'a également séduite. Il est riche et bien construit.

Au cours du récit, l'histoire va alterner passé et présent afin de mieux connaître le royaume d'Asselnour mais aussi le passé des parents de Jawél ainsi que leur déchéance.

Je me suis également attachée au trio d'enfants et à leur solide amitié.



Bref, adeptes de fantasy je ne peux que vous conseiller de partir à la découverte d'Asselnour et la guerre des clans.
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