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Critiques de Jake Arnott (10)
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True Crime : L'ombre de Harry Starks

Il s’agit du troisième tome de la trilogie consacrée au truand Harry Starks qui a défrayé la chronique en Angleterre des années 1950 à la fin du vingtième siècle. Nous traversons les années 1970-2000 avec trois témoins ou victimes du gangster, qui sont les trois narrateurs de ce roman choral.



Il y a d’abord Tony, un journaliste homosexuel qui a tué trois hommes dans les précédents tomes. Depuis des années il se tient à carreau, il est devenu nègre dans une maison d’édition spécialisée dans le domaine du crime. Là il doit écrire la biographie d’Eddie, un braqueur qui a volé une grande quantité d’or. Il vient de sortir de prison après douze ans à cause de ce braquage, mais l’or a disparu et il est bien déterminé à retrouver sa part.



La deuxième narratrice est Julie, une jeune actrice de théâtre dont le drame est d’être la fille d’un gangster abattu en Espagne. Sa mère a aussi connu le monde du show biz et elle a poussé Julie a devenir actrice. Les deux femmes ont toujours essayer de cacher leur identité. Julie sort avec Jez un jeune bourgeois qui essaie de se faire passer pour un mauvais garçon, se passionne pour les films de gangsters et veut écrire un scénario sur ce thème. Julie ressent le côté artificiel de sa démarche mais l’aide quand même sans lui dire qui elle est vraiment. Elle veut avant tout savoir ce qui est vraiment arrivé à son père suite à des cauchemars récurrents, mais sa mère refuse de parler et elle devra utiliser la ruse, elle se renseigne auprès de Ruby, une actrice sur le déclin, amie de sa mère et ex-femme d’Eddie. De son côté, ce dernier progresse dans son enquête sur l’or, en compagnie de Tony. Le journaliste quant à lui rêve de voir son talent d’écrivain reconnu et d’écrire un livre qui le ferait enfin connaître.



Tout ceci nous ramène à Harry Starks, assassin du père de Julie , impliqué dans la disparition de l’or et dont tony rêve d’écrire la biographie. Eddie et Julie, devenus amants, lui tende un piège, mais rien ne se déroulera comme prévu.



Le troisième narrateur est Gaz, un petit voyou au service de truands à peine plus haut que lui dans la hiérarchie du crime. Toutefois aucun de ces personnages n’appartient à l’aristocratie de la pègre comme Eddie ou Harry. Ce sont des personnages violents et minables qui s’occupent surtout de la sécurité des boites de nuits et de trafic de drogues, en étant eux-mêmes consommateurs. Ils n’ont rien à voir avec les autres personnages, mais ils nous racontent le monde de la nuit des années quatre-vingt et nonante. Gaz est un drogué violent et sans envergure, il travaille pour d’autres, rate son mariage et devient acteur. Il est engagé pour incarner le méchant du film de Jez. Cette partie sert de contrepoint aux autres tomes de la trilogie consacré à Harry et à son entourage, des truands de la vieille école, pas plus recommandables que Gaz, mais qui y mettent les formes et ont de la classe. Mais le monde a changé et maintenant, ce sont des petites frappes comme Gaz qui ont le vent en poupe.



Les thèmes principaux du livre sont l’évolution de la criminalité au cours du vingtième siècle et celle de l’homosexualité, omniprésente dans cette trilogie, avec un vocabulaire pas du tout politiquement correct au regard des normes actuelles, mais il fut une époque où on appelait un chat un chat.



J’ai eu beaucoup de plaisir à terminer cette histoire commencée il y a longtemps. Ces livres sont difficiles à trouver actuellement, mais ils valent vraiment le coup, ils changent des polars habituels, ce sont plutôt des enquêtes de journalistes.
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Crime song : La ballade de Billy Porter

Londres, 1966, alors que les Swinging Sixties battent leur plein et que les Anglais célèbrent leur victoire dans la coupe du monde de foot, un drame va bouleverser la nation toute entière: la mort de trois policiers abattus de sang froid.

Ce roman brosse le portrait de trois hommes dont le destin est lié à ce crime. Tous trois sont confrontés à leurs démons, à leurs ambitions et à leurs désirs.

- Billy Porter, le petit voyou, pris dans l'engrenage de la violence;

- Frank, l'inspecteur ambitieux qui navigue en eaux troubles;

-Tony, le journaliste de presse à scandales qui possède sa part d'ombre.

Le roman se divise en trois parties: 1966,1971 et 1985.

De l'effervescence psychédélique des années 60 à la brutalité de la période Thatcher, ce polar efficace et captivant, jette un regard aigu sur une société en pleine métamorphose: libération des moeurs, mouvements pacifistes, grèves de mineurs, émeute, répression policière, corruption..

Crime Song décrit sans complaisance un monde gangréné par la corruption( avec notamment les Frères Kray) où se côtoient dans une danse infernale, journalistes, flics et gangsters.

Crime Song est le deuxième volet de la trilogie policière de l'écrivain anglais @jakearnott. Après Crime Unlimited et avant True Crime, mais il peut se lire indépendamment des autres volets!

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Crime unlimited : L'histoire de Harry Starks

Immersion chez les mauvais garçons



Préparatif pour le voyage :



ambiance gustative: Hot whisky



ambiance olfactive: bougie cuir ou ébène et parfum : oiseau de nuit, parfumerie générale



Luminosité : assez sombre



Lieu : un bar louche



Les thèmes abordés dans ce livre, me semblent être, entre autre, la fascination pour les mauvais garçons charismatiques, une étude de la manipulation et de l’intimidation, l’attirance pour le danger et les personnes dangereuses…



La description de la fascination pour un être, qui peut être repérée de manière consciente par une personne comme menant à la souffrance et qui se révèle être plus forte que l’instinct de préservation, est des plus intéressante.



Ce livre agit comme une catharsis pour ceux qui comme moi rêve d’une vie dissolue et d’émotions fortes mais qui vivent bien à l’abri dans leur tour d’Ivoire (d’Opale, plutôt !)



Elégant et sordide, sont les adjectifs qui me paraissent les plus appropriés pour qualifier ce livre.



Découvrir un personnage à travers le regard (l’interprétation) de differents personnages permet de réfléchir à l’altérité. Un même comportement pouvant être interpréter différemment selon le personnage. Et le lecteur lui même se sert des differents interprétations pour se forger sa propre opinion.



En avançant dans le livre, j’ai ressenti l’envie de rencontrer Harry Starks, de me faire un avis sur lui ; mais aussi de découvrir ce que lui aurait à dire, de lire la manière dont il expliquerait ses motivations



Je souhaiterais revivre les différentes scènes du livre à travers les yeux d’Harry Starks.



En lisant ce livre, j’ai vraiment été prise dans l’ambiance…Et j’ai pu apprécier en toute tranquillité les mauvais garçons, le Londres des années 60…
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Crime unlimited : L'histoire de Harry Starks

Cinq voix racontent l'histoire de Harry Starks, gangster esthète, propriétaire de night-clubs et fan de Judy Garland, dans le Londres des années 1960 : son amant Terry, un gigolo ; Lord Thursby, un politicien corrompu ; Jack the Hat, un voyou minable ; Ruby, une starlette vieillissante ; Lenny, un criminologue. Ils tracent le portrait tragi-comique de ce mafieux violent et charmeur

Cinq personnes donnent cinq récits de leur rencontre avec Harry Starks, gangster notoire de Londres. Cinq aventures qui ont ce gangster comme fil conducteur et les effets produits par Harry sur ces cinq personnes sont tous très différents.

Un sacré bon premier roman

C'est jubilatoire de passé ainsi d'un point de vue à un autre. Et que dire de Londres, cette ville si vivante. On découvre ici son coté sombre, ses gangs et leurs luttes incessantes pour garder voire agrandir leur territoire et leur influence. Londres est aussi un personnage à part entière de ce roman. Londres la noire, avec noire ses gangs donc mais aussi ses arnaques, ses clubs et autre night-clubs mal famés et ses sex-shops.

Cinq voix, donc, pour brosser le portrait tragicomique d'un gangster des années soixante opérant dans une capitale britannique en pleine effervescence. Et si l'histoire de Harry relève de la fiction romanesque, elle n'est pas sans rappeler celle des célèbres frères Kray, dont la saga haute en couleurs fit la fortune des tabloïdes.


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Crime unlimited : L'histoire de Harry Starks

Absolument étonnant.
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Crime song : La ballade de Billy Porter

Londres, années 60 : trois policiers sont abattus de sang-froid. Autour de ces meurtres naviguent Billy la petite frappe pris dans l'engrenage de la violence, Frank le flic ambitieux qui vogue en eaux troubles et Tony le dépravé, journaliste à scandales à la dérive. De l'effervescence psychédélique des swinging sixties à la brutalité de la période Thatcher des années 80, on suit l'évolution en chute libre de ces trois personnages sur près de 20 ans. L'auteur nous plonge avec habileté dans un maelstrom nauséabond fait de brumes londoniennes, rues sombres et sinueuses, odeur d'alcool, bistrots mal famés, trafics divers, flics corrompus, petits malfrats et pute troublante.



Un polar de facture classique mais efficace avec, au-delà de l'intrigue policière, en filigrane, l'évocation du malaise d'une société en métamorphose : libération des mœurs, mouvements pacifistes, grèves des mineurs, émeutes, répression policière, corruption... En cette période trouble, il y a quelque chose de pourri au royaume d'Angleterre...



"Crime Song" est le deuxième volet de la trilogie policière de l'écrivain anglais Jake Arnott après "Crime Unlimited" et avant "True Crime", mais peut se lire indépendamment des deux autres volets.
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Crime unlimited : L'histoire de Harry Starks

Voici un livre tout à fait passionnant et original qui retrace une partie de la carrière criminelle d’Harry Starks, un gangster qui a écumé Londres dans les années dix-neuf cent soixante. Une partie des personnages est historique (mais traités comme des héros de romans) et d’autres nés de l’imagination de Jake Arnott. Connaissant très mal et très peu le contexte historique de ce roman, je suis incapable de savoir qui a vraiment existé et qui n’est qu’un héros de papier, mais cela n’a aucune importance pour apprécier ce thriller.



L’ouvrage est divisé en cinq chapitres qui donnent la parole à cinq personnages qui ont croisés Harry et racontent leur histoire. Les personnages se croisent ou disparaissent, la plupart n’apparaissent que dans un ou deux chapitres, sauf George Mooney, le flic ripou qui est avec Harry le personnage principal du roman et se retrouve tout au long du livre. Peu à peu se dessine un portrait d’Harry tout en nuances. Et le vrai méchant ce n’est pas lui, même s’il est loin d’être un ange.



Mis à part un acte de torture sur un futur complice (il lui passe à trois reprises son briquet sous les pieds), Harry se montre sous un jour plutôt agréable, même si on devine qu’il a tué ou fait tuer un autre de ses complices qui avait essayé de l’entourlouper. C’est un gangster à l’ancienne, homosexuel, pas vraiment violent, mais utilisant la menace plus souvent que la force brute et spécialisé dans l’extorsion de fonds et le racket. Il conçoit ses activités comme celles d’un homme d’affaires sans les gants blancs, il rêve tout d’abord de faire de son club un haut lieu du show biz, mais il ne s’adapte pas au goût de ses contemporains, préférant les stars des années cinquante, ce qui fait capoter son rêve.



On traverse les années soixante à Londres avec Harry et ses partenaires qui en dressent un portrait sympathique et même attachant. Il est souvent aussi victime des autres, en particulier du vrai méchant du livre. Les chapitres portent le nom du personnage qui parle, ainsi on y rencontrera un jeune gigolo naïf, un Lord complètement corrompu, un malfrat de seconde zone et un actrice ratée. La décennie septante sera racontée par un sociologue qui a pris Harry pour objet d’études et finit par devenir son complice.



Jake Arnott a réussi à varier les points de vue pour dessiner un portrait tout en nuances d’un gangster plutôt séduisant et touchant. Le style varie aussi selon le personnage qui parle, ce qui est très intéressant et démontre le savoir faire de l’auteur. Le dernier chapitre est le moins intéressant, racontant l’incarcération d’Harry…. jusqu’à ce que celui-ci reprenne la main. Les deux chapitres que j’ai préférés sont le troisième qui donne la parole à Jack the Hat et le quatrième, mettant en scène Ruby, une actrice ratée. Harry s’y révèle loyal, sympathique et tendre, malgré tous ses défauts et activités peu recommandables. Le message du livre est aussi de dire que les méchants ne sont pas toujours ceux qu’on croit.



Un petit point faible de ce très beau et original thriller se trouve dans une certaine incohérence de la chronologie de la fin des années soixante. La succession des évènements de cette période n’est pas toujours claire, mais c’est peut être un effet voulu par l’auteur pour renforcer l’impression d’écouter d’autres personnes parler de Harry, avec bien sûr une mémoire faillible. Et dans ce cas, Arnott a vraiment fait très fort.



Vous l’avez compris, je suis tombée sous le charme de Harry et je suis bien impatiente de lire la suite de ses aventures dans les tome 2 et 3 de cette trilogie que je vous recommande chaleureusement.




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Crime song : La ballade de Billy Porter

Bien que ce livre soit le deuxième tome de son histoire, Harry Strack n’y fait qu’une très brève apparition. Ce n’est pas la suite chronologique, mais nous suivons d’autres personnages de la saga, au cours des années 1966-1985. Certains personnages reviennent comme Lord Thursby ou George Mooney, mais les principaux héros du livre n’apparaissaient pas dans le premier tome, ce qui signifie qu’on peut très bien commencer la saga par celui-ci. L’auteur se plaît à multiplier les points de vue différents sur ces années et c’est un vrai bonheur de lecture, un de ces polars qu’on lirait d’une traite si on pouvait.



Nous suivons trois personnages principaux confrontés à leurs démons. Le premier est Tony, qui rêve d’écrire un roman noir. Depuis sa plus tendre enfance sa mère ne le comprend pas et il quitte sa province à l’âge de dix-huit ans. Il fait des petits boulots en essayant d’écrire son livre et finit comme pigiste dans un journal bas de gamme et populiste,Il s’occupe des crimes et des faits divers peu ragoutants.



Il y a ensuite Billy une petite frappe sans envergure, qui rêve de braquer une banque avec trois complices encore plus pitoyables que lui. Ils ne fréquentent pas le milieu ni les caïds, ce sont juste de petits voyous qui alternent coups minables et petits boulots tout en faisant croire à leurs proches qu’ils travaillent normalement. Billy a été renvoyé de son école, envoyé en maison de correction pour une peccadille, ensuite il fait son service militaire durant la guerre de Corée. Il obtient un petit grade, mais l’armée refuse de l’engager ensuite comme professionnel à cause de son passage en maison de correction. A partir de là, sa trajectoire dérape peu à peu.



Le personnage principal est Frank, un jeune inspecteur de la Criminelle, dévoré d’ambition, il choisit la voie de promotion rapide, c’est à dire celle qui passe par les études universitaires.



Le roman commence en 1966, quelques semaines avant la coupe du monde football organisée en Angleterre. Le chef de la police londonienne veut nettoyer la ville avant l’arrivée des touristes et des supporters, c’est à dire fermer les tripots, les lieux de prostitution etc. Frank doit intégrer la brigade volante, mais avant il est affecté à cette campagne contre le vice. Il retrouve Dave son partenaire de la criminelle. C’est un policier foncièrement honnête, qui met en garde Frank contre les tentations, car la police est en général corrompue et il voit bien que son ami est trop ambitieux. Dave veut essayer de sauver Jeannie une jeune prostituée. Goerge Mooney, responsable de la brigade des moeurs et totalement corrompu met en place un piège pour écarter Dave de l’enquête car il craint ce flic totalement intègre. Finalement c’est Frank qui tombe dans le piège. Lui n’est pas aussi intègre que Dave, même s’il refuse la corruption. Pourtant Mooney et son chef lui font comprendre qu’il doit accepter certaines compromissions s’il veut de l’avancement. Il trahit son ami Dave pour faire carrière, ce dernier refuse de lui parler et d’écouter ses explications. Frank est désespéré quand Dave et ses équipiers sont abattus par Billy et sa bande de ratés, c’est un accident, mais les policiers ne le savent pas. Il devient l’ennemi public numéro un et il passe sa vie à fuir.



Nous suivons ces trois hommes dont le destin se croise et se mêle. Tous sont confrontés à leurs démons, à leurs ambitions et à leurs désirs. Le roman se divise en trois partie 1966, 1971 et 1985, Les thèmes principaux sont la corruption, la décadence morale, l’homosexualité (cachée en ce temps-là) et l’impossible rédemption de ces hommes qui accumulent les mauvais choix.



J’ai beaucoup aimé ce regard très noir sur ces années que la nostalgie nous fait voir hautes en couleur. Les personnages sont très travaillés et réalistes. Arnott sait nous faire pénétrer au fond de leur esprit et de leur coeur tourmentés. Et conformément à la réalité, tous les méchants ne sont pas punis.



Un vrai bonheur de lecture à ne manquer sous aucun prétexte. Je suis déjà impatiente de lire le dernier volet de cette macabre et passionnante histoire.
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Crime song : La ballade de Billy Porter

Ambiance anglaise sympa, mais l'histoire n'est pas folle.
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Crime unlimited : L'histoire de Harry Starks

Qui est donc Harry Starks ? La question est si complexe qu’il nous faut cinq points de vue très différents pour essayer de nous faire un avis sur lui.

Une chose est sûre, Harry Starks est un de ces gangsters anglais typiques que l’on retrouve dans bon nombre de livres, films et séries télévisées. Mais, si cela était si simple, Jake Arnott n’aurait pas besoin d’écrire un petit pavé pour nous le présenter.



Nos cinq narrateurs ont tous rencontré Starks. Pour la plupart, cette page de leur vie ne s’est pas vraiment bien terminée. On peut comprendre leur rancœur et leur amertume.

Malgré cette animosité sous-jacente, on sent qu’Harry Starks les a pourtant tous fascinés – les fascinent peut-être encore –, ce qui lui a donné, pour un temps plus ou moins long, une emprise importante sur chacun d’eux.



En refermant ce livre, je n’avais qu’une envie : avoir l’avis d’Harry Starks lui-même sur sa vie de gangster, de propriétaire de clubs, de fan de Judy Garland, savoir comment il aurait réagi en entendant ces présentations plutôt amères de son personnage, quelle était finalement l'opinion qu'il portait sur lui-même.

Mais peut-être est-ce mieux ainsi. Après tout, il faut aussi laisser notre imagination recréer pour nous cette ambiance si particulière qui régnait à Londres dans les années 1960…
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