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Critiques de Jake Raynal (44)
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Les nouveaux mystères

♫Un jour ou l'autre il faudra qu'il y ait la guerre

On le sait bien

On n'aime pas ça,

mais on ne sait pas quoi faire

On dit c'est le destin

Tant pis pour le Sud

C'était pourtant bien

On aurait pu vivre

Plus d'un million d'années

Et toujours en été♫

Le Sud-Nino Ferrer- 1975



Catalogue d'une exposition peu visitée

rassemblant les enigmes, paradoxes et mythologies

Le livre des complots

L'auteur reprend l'Enquête à Zéro

Un glaçon dans le pastis ne fait pas déborder le verre

Doit-on toujours parler de l'Effet de Serres (1930-2019) ?

un loup de velours ou un masque de fer

Noyade par l'anus parce que pas de sphincter

Sauf que les vaches ont de l'eau jusqu'aux gnous

♪et le vieux con nous dit d'avancer♪

pendant ce temps, gens d'influence

décident en secret, spéculations intenses

de rien moins que le destin du monde

Que Madame homo plate devint si Gironde.

Au commencement ,pour qu'une vache fasse un veau

Faut bien qu'elle aille au taureau !?

Comment expliquer que du bifteck sorte l'asticot !

le tubercule effraie

l'effraie hulule

Conciliabule

sans partie cul

pendant canicule

dU flUIdE glAcIAl

Du JaKe RayNaL

C'est radical ;-)

Humour trés décalé

♪et toujours en été ! ♪ (p16)



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La septième arme

Théorisée par les militaires français pendant la guerre d’Indochine, la doctrine de la guerre contre-insurrectionnelle, maquillée en politique de maintien de l’ordre, est encore à l’oeuvre dans l’actuelle « guerre contre le terrorisme ». De la guerre d’Algérie à Rwanda, en passant par l’Amérique latine, le journaliste David Servenay retrace l’histoire de cette arme dite psychologique.

(...)

À digérer et à colporter.





Article complet en suivant le lien.
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Francis, tome 5 : Francis rate sa vie

Francis Rate sa vie est une suite de petites histoire de six vignettes en noir et blanc qui commencent toutes par "Francis se promène dans la campagne". Le dessin est un peu dans l'esprit de Reiser, vite fait et efficace. La seconde image commence toujours par "Soudain" puis le délire, le loufoque s'installe : "Soudain, son désir pour sa femme s'émousse et leur sexualité devient plan-plan" ou encore "Soudain il est jeune et animé du désir de changer le monde"... on se retrouve dans une série de situations, qui souvent n'ont rien à voir avec la campagne et le mot "soudain", qui sont en fait une série de critique sociale, sur l'égoïsme, la réussite, la société économique, la vie de couple et part dans des délires absurdes, déjantés, drôles et souvent cyniques.
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La Petite Bédéthèque des Savoirs, tome 13 : Les..

Il s'agit d'une bande dessinée de 54 pages, en couleurs. Elle est initialement parue en 2017, écrite par Christophe Bourseiller, dessinée et mise en couleurs par Jake Raynal. Elle fait partie de la collection intitulée La petite bédéthèque des savoirs, éditée par Le Lombard. Cette collection s'est fixé comme but d'explorer le champ des sciences humaines et de la non-fiction. Elle regroupe des bandes dessinées didactiques, associant un spécialiste à un dessinateur, en proscrivant la forme du récit de fiction. Il s'agit donc d'une entreprise de vulgarisation sous une forme qui se veut ludique.



Cette bande dessinée se présente sous une forme assez petite, 13,9cm*19,6cm. Elle s'ouvre avec un avant-propos de David Vandermeulen de 7 pages. Il commence par indiquer que l'héritage de l'Internationale Situationniste est énorme encore de nos jours. Il évoque un petit groupe de personnes s'étant appliquées à ne jamais alimenter la société du spectacle qu'ils dénonçaient, en particulier en n'accordant aucune interview. Puis il passe en revue la propagation des idées situationnistes en 5 étapes : mai 1968, la déferlante punk (avec James Reid et Malcolm McLaren), les années Debord, la mort de Debord et la reconnaissance de l'état.



La bande dessinée s'ouvre avec une citation de Guy Debord, alors âgé de 18 ans : le communisme, c'est le voyage au bout de la nuit, pendant la grève générale. Sont ensuite évoqués la naissance de Guy en 1931, puis ses déménagements successifs, et son intégration dans le groupe des Lettristes dont fait partie Isidore Isou, réalisateur du film manifeste Traité de bave et d'éternité. En 1952, il se sépare de ce mouvement et fonde l'Internationale Lettriste, avec Serge Berna, Jean-Louis Brau et Gil Wolman. À l'été 1957, à Cosio d'Arroscia (un village italien), les 8 participants (dont Guy Debord) à cette conférence décident de fonder l'Internationale Situationniste.



L'avant-propos de David Vandermeulen remplit parfaitement son office. En 7 pages, il établit l'importance de ce mouvement par le truchement des gens qui s'en réclament, puis la raison pour laquelle la BD va parler de Guy Debord. Ensuite il explique comment les idées des situationnistes ont pu se propager par étape alors même qu'il s'agissait d'un groupe hostile à la transformation de leurs réflexions, en spectacle. le lecteur est alléché, intrigué et convaincu du retentissement de la pensée des situationnistes, sans pour autant avoir tout appris sur le sujet. Il est prêt à savourer la bande dessinée en elle-même.



Comme pour les autres tomes de cette collection, les responsables éditoriaux ont su convaincre un spécialiste du sujet de tenter l'expérience d'une vulgarisation du sujet en bandes dessinées. En effet, Christophe Bourseiller est l'auteur de Vie et mort de Guy Debord (1999), Histoire générale de l'ultra-gauche (2003) et de nombreux autres ouvrages en particulier sur la théorie du complot comme C'est un complot ! (2016). Il n'y a donc aucun doute sur sa légitimité d'expert. Il a choisi d'écrire un exposé réparti à raison de 5 à 7 cellules de texte par page, chacune comprenant une ou deux phrases. Par comparaison avec d'autres ouvrages de la même collection, il ne recourt pas au dispositif consistant à se mettre en scène pour expliquer ou développer un point particulier, ou pour répondre à une question posée par un avatar du dessinateur. C'est un mode d'exposition un peu austère, cependant avec un bon rythme du fait des phrases concises.



Jake Raynal est un auteur de bande dessinée accompli, régulièrement publié dans le magazine Fluide Glacial, ayant à son actif des ouvrages comme Les nouveaux Mystères, ou les séries comme Cambrioleurs, Francis sauve le monde. Il se retrouve à accomplir une tâche ardue : illustrer un exposé. Il choisit également une approche un peu austère par le choix des couleurs limitant sa palette à des teintes brunes, rouge brique, gris acier, et des aplats de noir. Afin de coller au texte, il doit reproduire l'apparence des individus cités, à commencer par Guy Debord, mais aussi Michèle Bernstein, Giuseppe Pinot-Gallizio, Jacqueline de Jong, Raoul Vaneigem, Daniel Cohn-Bendit, et plusieurs autres. Il réalise des dessins de ces personnes en s'attachant essentiellement à leur forme, sans volonté de détail photographique, mais en rendant l'impression première, globale des photographies qu'il utilise comme références visuelles. En particulier les visages sont juste détourés, ainsi que les coupes de cheveux, avec des traits simples, et des aplats de noir pour remplir les surfaces, sans velléité de rendre compte des textures Ce parti pris graphique permet d'assurer une unité visuelle tout au long de la narration, malgré l'hétérogénéité de la provenance des photographies.



Jake Raynal compose ses pages sur la base d'une moyenne de 3 cases, donnant l'impression d'être des images juxtaposées, plus qu'une narration séquentielle. Lorsque le texte fait référence à une oeuvre cinématographique ou à un ouvrage écrit, il insère une photographie ou des images extraites du film, plutôt que de reproduire de manière plus ou moins convaincante la référence. Ce choix s'avère très opportun et efficace, venant consolider l'approche documentaire et biographique de Christophe Bourseiller. Au départ, le lecteur éprouve l'impression que le dessinateur s'est vu livrer un texte tout prêt, et qu'il a dû accomplir un travail de réflexion pour imaginer des images, pour donner à voir ce qu'évoque le texte : à quoi ressemblait Guy Debord à 18 ans, plus âgé, les autres situationnistes, le cheval de Jorgen Nash, le village de Cosio d'Arroscia, etc. Mais rapidement il se rend compte que les images ne servent pas qu'à montrer ce qui est dit, et que les textes et les images sont complémentaires, en particulier que ces dernières apportent des informations qui se sont pas dans le texte. L'exemple le plus manifeste se produit quand le texte évoque ce que montre l'image (par exemple le slogan Ne travaillez jamais, en page 56). Quand les images montrent un DS renversée pendant mai 68, elles apportent aussi des informations concrètes sur les événements de cette époque, sans que le texte ne doive les expliciter. de la même manière, les images d'archive (journaux ou films) permettent au lecteur de voir directement ce qui est évoqué par le texte.



Derrière une première impression de texte illustré, le lecteur se rend compte que les 2 auteurs (rédacteur et dessinateur) ont travaillé de concert pour que textes et images soient complémentaires, dans une progression chronologique qui constitue bien une bande dessinée, plutôt qu'un objet bâtard. le lecteur bénéficie donc bien de l'immédiateté propre à la bande dessinée qui permet de découvrir un sujet visuellement, avant même de commencer à assimiler les mots. Christophe Bourseiller a choisi une exposition chronologique, basée sur la vie de Guy Debord, indiquant dès la première page : À bien des égards, l'histoire de l'Internationale Situationniste se confond avec celle de son principal animateur, Guy Debord (1931-1994). En fait, le lecteur se rend compte que ces 54 pages de bande dessinée se lisent avec une facilité déconcertante. Pour autant, il n'éprouve jamais l'impression d'un exposé simpliste ou creux.



L'objectif de cette collection est de faire oeuvre de vulgarisation, de proposer un point d'accès ou une entrée facilité dans un sujet complexe, rendue plus attrayante par la forme de la bande dessinée. Christophe Bourseiller atteint avec élégance l'objectif de faire découvrir les situationnistes au lecteur. Il utilise Guy Debord comme un point d'ancrage et sa vie comme un fil conducteur permettant au lecteur de personnaliser le mouvement de manière simple. Il resitue le contexte historique du mouvement, ainsi les différents lieux où il a pris naissance, s'est développé et s'est exprimé. Il montre l'exigence intellectuelle de Guy Debord, et il sait faire apparaître comment un mouvement dont les membres refusaient toute forme de médiatisation, à commencer par les interviews, a pu toucher un public et devenir le support idéologique d'un mouvement social exceptionnel. L'auteur ne joue pas sur une forme de mystique associé à un concept difficile à saisir, mais il s'appuie sur des faits concrets.



À la fin de l'ouvrage, le lecteur peut articuler plusieurs phrases pour expliquer ou évoquer les situationnistes, attestant de la réussite de l'entreprise qui a présidé à la réalisation de cet ouvrage. Il s'aperçoit aussi que Christophe Bourseiller a tenu ses promesses bien au-delà de simplement retracer le mouvement, car il en expose également les idées principales. le lecteur est satisfait de retrouver le slogan Ne travaillez jamais, remis dans son contexte avec une phrase d'explication quant à son sens, mais aussi l'expression de la société du spectacle. En 2 pages remarquables (pages 44 & 45), le lecteur rencontre cette expression, puis la voit explicitée de manière claire et concise : "À la notion de société des loisirs qu'avancent ordinairement les sociologues de la modernité, Debord oppose le spectacle, perçu comme un dispositif de brouillage, occultant la réalité des rapports de classe. Grâce à ce nouveau mode de domination, propre aux sociétés modernes, le capitalisme n'a plus besoin de recourir à la tyrannie." Bourseiller établit même la distinction entre spectaculaire diffus et spectaculaire tyrannique, en fonction du type de gouvernement. Tout au long de ces pages, le lecteur se rend compte que cette bande dessinée vient développer et étayer les assertions de l'avant-propos sur l'importance et la spécificité de la pensée des situationnistes. Bien sûr, David Vandermeulen a écrit son texte en fonction de la bande dessinée réalisée, mais pour le lecteur il apparaît comme une introduction complétée par les éléments idéologiques développés dans la BD.



La collection de la petite bédéthèque des savoirs a pour objectif de vulgariser des domaines très différents, pour fournir une porte d'entrée au lecteur curieux. Certains de ses ouvrages traitent de sujets éminemment complexes, comme celui-ci sur un mouvement de pensée politique et philosophie dont les membres se sont ingéniés à ne pas être récupérés. Christophe Bourseiller & Jake Raynal dépassent la simple forme d'exposé illustré, pour une véritable bande dessinée qui ne prend pas la forme d'une fiction pour autant. le lecteur ressent bien le fil narratif (la biographie sélective de Guy Debord), ainsi que la complémentarité entre textes et dessins. Il bénéficie d'une introduction d'une clarté exceptionnelle au situationnisme, de sa mise en contexte historique de manière intelligible, et d'une acculturation à ses principaux concepts, grâce à un savoir pédagogique extraordinaire au point de ne pas être apparent, de ne pas prendre la forme d'une leçon ou d'un passage de savoir formalisé. 5 étoiles pour une réussite en tout point remarquable.
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Francis, tome 5 : Francis rate sa vie

Si vous ne connaissez pas encore Francis le blaireau farceur, vous passez à côté de beaux fous rires.



Francis est un blaireau "qui se promène dans la campagne", quand "soudain" il lui arrive les pires embrouilles. Le moyen le plus efficace de comprendre de quoi il s'agit est encore de vous citer quelques exemples. Hélas vous ne pouvez voir les dessins qui accompagnent ces textes souvent absurdes:



"Francis se promène dans la campagne. Hop.

Soudain, il est ramené 30 ans en arrière suite à une déchirure de l'espace-temps.

Là, il est ému de se rencontrer lui-même, tel qu'il était 30 ans plus tôt.

Mais comme il retombe amoureux de sa femme de 30 ans plus jeune, il s'attire l'hostilité de son jeune double.

Simultanément, la jeune femme est séduite par son charme mature et délaisse le jeune Francis qui s'abîme dans l'alcool.

Soudain, Francis meurt d'une cirrhose à cause de la continuité spatio-temporelle."



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La Petite Bédéthèque des Savoirs, tome 13 : Les..

Une courte introduction au mouvement situationniste, prenant comme fil conducteur le parcours de Guy Debord, figure clé du mouvement. Le livre est une bande dessinée; dans ce cas-ci, j'ai trouvé que ce choix n'apportait rien, mais tous ne pensent pas comme moi.



J'ai déjà rapporté ici mon intérêt pour les événements de mai 68 à Paris. Je ne pouvais pas manquer de m'informer sur les situationnistes, qui comptaient parmi les acteurs clés de ces événements. En particulier, on leur doit de nombreux slogans qui sont restés dans les mémoires.



Longtemps je me suis levé de bonne heure pour étudier et maintenant, j'assume une paresse qui me pousse à chercher, pour certains sujets, des lectures faciles, c'est-à-dire des ouvrages que je puisse lire dans le train sans devoir prendre de notes et en en retenant quelque chose. Et pour le sujet des situationnistes, ce n'est pas simple. J'ai déjà lus quelques ouvrages, j'ai lu « La société du spectacle » de Guy Debord, mais les informations peinent à se graver dans mon cerveau et, à mon grand regret, je reste incapable de disserter sur le sujet plus de quelques minutes.



Ainsi donc, le format d'une bande dessinée a piqué ma curiosité de savoir si ce livre-ci s'avérerait une piqûre de rappel qui raviverait les bribes de mes souvenirs de lectures précédentes. Car ce format peut en effet être très efficace. Dans un tout autre domaine, j'avais par exemple chanté les louanges de l'excellent « Les statistiques en BD », dont les illustrations avaient une réelle plus value. Mais pour le livre qui nous occupe ici, j'ai trouvé que les illustrations n'apportaient rien. Peut-être est-ce dû aux petites dimensions du livre, qui est à peine plus grand qu'un livre de poche, ou aux couleurs sombres, ou à la mise en page qui m'a fait plus d'une fois hésiter sur l'ordre dans lequel les pavés de textes devaient être lus. Bref, je n'ai pas ressenti le côté agréable d'une lecture fluide. de plus, la structure de la présentation apparaît difficilement: pas de table des matières, pas de grands titres, qui m'auraient permis, en fin de lecture, de graver facilement dans ma mémoire les idées principales. Donc, mes attentes d'une lecture pédagogique facile et efficaces n'ont pas été atteintes.



Néanmoins, ce prélude négatif ne doit pas occulter les qualités du livre. Premièrement, je serais malhonnête en ne mettant pas en évidence les sept pages d'introduction, purement textuelle, dans lesquelles David Vandermeulen résume l'histoire des situationnistes d'une manière remarquable. de plus, j'ai été intéressé par le portrait de Guy Debord dressé par ce petit livre, en particulier par le côté presque dictatorial qu'il a eu sur le groupe de situationnistes. J'ai aussi compris, et cela m'a rassuré, que sa manière particulière de communiquer, rendait ses idées difficiles d'accès; de ce point de vue-là, le succès des situationnistes est paradoxal.



Mais j'ai encore des difficultés à percevoir une unité de pensée, un fil qui conduirait du côté purement artistique des activités des premiers situationnistes, qui voulaient faire de chaque moment de leur vie une oeuvre d'art (avec de joyeux débordements libératoires), aux considérations politiques de l'Internationale situationniste.



Si vous cherchez une introduction aux situationnistes, je vous conseillerais plutôt, parmi les livres que j'ai lus, « Les situationnistes. L'utopie incarnée » de Laurent Chollet. Je m'en vais d'ailleurs moi-même le relire !



Mais comme je l'écrivais en commençant ce billet, tous ne sont pas de mon avis. En particulier, je vous incite à lire la critique postée par Presence le 28/02/2017 (https://www.babelio.com/livres/Bourseiller-La-Petite-Bedetheque-des-Savoirs-tome-13--Les-sit/900469/critiques/1268851). Je m'incline très respectueusement devant son analyse minutieuse. Paradoxalement, je ne trouve rien à lui redire mais je maintiens que je n'ai pas accroché à ce livre. À vous de juger!
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Francis est papa

Le titre le dit : le thème de ce nouvel opus des inénarrables aventures de notre blaireau farceur préféré est cette fois-ci la parentalité.

Dans les désormais traditionnelles vignettes en six cases à l'humour toujours aussi noir et grinçant, Francis va se heurter aux défis rencontrés par tous les parents... et certains autres qui lui sont plus spécifiques, passant de fait en revue les névroses et angoisse de notre époque. Comment élever ses enfants (ou ceux qu'il a eu avec la femme de son ami Lucien ^^) ? Quel type d'éducation choisir, comment maintenir son couple ? Faut il être sévère ou non ? Comment ne pas refiler ses névroses à ses gamins ? ?

Le tout évidement couvert du verni de l'absurde inhérent à la série, et qui vous laissera sur la constatation suivante : il y a au moins autant de moyens de se planter qu'il y a de pages à ce nouvel album des aventures de Francis ! ;)
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Francis blaireau farceur

Francis, blaireau mâle de forte taille et de caractère compulsif se promène dans la campagne (hop) quand soudain…



Soudain… Soudain tout dérape, Francis tombe amoureux / se fait enlever par les extraterrestres / devient gigolo / se découvre des supers pouvoirs / décide de devenir un serial-killer / se convertie à la botanique / devient transsexuel / fonde une secte / etc.

Les aventures de Francis suivent un schéma immuable en six cases, commençant par l’irremplaçable promenade dans la campagne (hop), et les terribles (et multiples) conséquences en découlant .

Les aventures de Francis sont une lecture des plus réjouissantes, perle de cynisme, de méchanceté, d’ellipses temporelles et d’humour. A consommer sans modération.
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Francis, tome 5 : Francis rate sa vie

J’avais découvert Francis à travers l’adaptation théâtrale de ses aventures (http://victorb.be/spectacle/francis-sauve-le-monde/) et j’étais instantanément tombée sous le charme de cet infâme blaireau et de sa joyeuse bande campagnarde.

Poussée par la curiosité, je me suis procurée un exemplaire de la BD. J’ai ri mais moins que lors du spectacle. Les planches sont drôles mais un peu trop répétitives que pour être lues d’une traite.

Libre à chacun d’apprécier le cynisme de Francis à sa juste valeur.
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Francis, tome 4 : Francis sauve le monde

À Noël, un de mes meilleurs amis, connaissant mon penchant pour la lecture (chose pas très compliquée à savoir lorsque l’on me connaît), m’a offert la Bd Francis sauve le monde.



C’est en faisant des petites recherches pour cet article, que j’ai découverts que Francis appartenait à une série, un peu comme la série de la collection rose « Martine » sauf que l’archi connut de Francis, lui, rate sa vie, veut mourir, est malade…



Dans ce tome, Francis sauve le monde en une page et six cases, il commence par se promener dans la campagne et soudain, il sauve le monde à sa manière.



Bien qu’il sauve le monde entre guillemets, cet album n’est certainement pas à mettre dans les mains des enfants, la morale loin d’être tendre et bien souvent d’un mauvais goût qui rend chaque aventurettes hilarantes. D’une immoralité qui nous fait réfléchir, un cynisme poussé a son paroxysme.



Une bande dessinée facile à lire, j’ai eu pas mal de fou-rires à suivre les aventures de ce blaireau à la morale douteuse.
Lien : http://www.bouquinovore.com/..
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Francis, tome 5 : Francis rate sa vie

Fort justement intitulé Francis Rate sa vie, ce cinquième tome des aventures de Francis, le blaireau le plus blaireau de tous les temps, verse plus dans l'absurde que les précédents et est manifestement fort influencé par la crise et autres délires sociologiques et financiers contemporains. 
On remarquera aussi que Lucien le lapin, qui a le malheur d'être l'ami de Francis, s'en prend plein la gueule. :D

Ce n'est pas mon favori de la série, mais il reste une bonne lecture.
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Francis cherche l'amour

Francis se promène dans la campagne. Soudain... Soudain il lui arrive des tas de choses, loufoques ou bêtement quotidiennes, et ce blaireau continue pourtant à chercher l'amour ! Des gags "animaliers" en 5 cases, un vocabulaire extrêmement bien choisi, beaucoup de cynisme et d'humour noir. J'ai vraiment ri et adoré cette lecture, en plus le format est original. Ça fait plaisir de lire quelque chose d'aussi intelligent et incisif !
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Les nouveaux mystères

Un ouvrage qui nous rappelle les "documents interdits" d'Arte dans les années 90. Entre théorie scientifique, complotisme et légende urbaine, Jake Raynal nous promène dans un univers ou tout se mélange pour, au final, nous interroger de manière assez subtile sur l'avenir de notre société. Un monde devenu fou ou tout peut toujours être remis en question. Une lecture jubilatoire
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Francis blaireau farceur

Francis est veule, lâche, égoïste et donc très drôle. En huit albums autour de ce blaireau infréquentable, Claire Bouilhac et Jake Raynal ont ciselé un bijou d’humour noir et conquis un large lectorat.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bd..
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Combustion spontanee

Mais qui est donc Jake Raynal ? Un agent du FBI relégué au deuxième sous-sol ? Le fils caché de Rod Serling ? Un des neveux de l’Oncle Paul ? L’auteur des "Dingodossiers X" ? Assurément un peu tout ça, un être hybride, un monstre. Et plutôt doué avec ça !

D’inquiétantes « étrangetés » en vraies théories sur l’incident de Roswell, Combustion spontanée est une ballade dans les territoires du bizarre, du paranormal. On peut alors penser à Bézian et son catalogue d’ectoplasmes: dans ces deux ouvrages, le même intérêt pour l’inexpliqué et la même noirceur du dessin dont les personnages, comme englués, semblent avoir du mal à se dépêtrer. Mais ici le ton est totalement différent, on ne cherche pas à nous effrayer, on nous amuse. Raynal raconte de drôles d’histoires drôles. Pour autant, il est plus proche de Goossens que de Foerster, dans la mesure où il ne se limite pas à mettre en scène le fantastique de façon humoristique. Il l’explique certes de façon tordue, mais avec des arguments à la fois pertinents et parfaitement inattaquables, faisant passer Pierre Bellemarre pour un charlot de premier ordre, c’est dire !



A lire ces quelques lignes, vous pourriez croire que "Combustion spontanée" est un album gentiment dans l’air du temps, léger et vite oublié ; alors détrompez-vous car ce premier volume, par la variété des thèmes abordés -à partir de ce que l’on pourrait qualifier de faits anecdotiques- réussit à marquer et intriguer le lecteur. En effet, l’intérêt de ce recueil ne se limite pas à un ésotérisme de supermarché assez savoureux, on y parle cinéma à l’occasion d’une relecture assez intéresssante de Un après-midi de chien, L’exorciste est aussi évoqué, on parle même du Titanic, sauf que là c’est peut-être involontaire. Car Jake Raynal n’est en aucune façon coupé des réalités du monde qui nous entourent. Il est très au fait des problèmes de nos sociétés contemporaines : la solitude et le manque de communication qui, selon lui, expliquent donc le syndrôme de Stockholm ; le malaise des grands patrons désarmés face au « présentéïsme » inactif ou encore les problèmes posés par la peine de mort, problèmes plus techniques que de conscience, il faut bien l’avouer.



Malgré quelques petites maladresses sur certaines chutes -le non-sens est un genre parfois délicat à domestiquer- cet album reste indéniablement au-dessus de la moyenne. Recommandez-le notamment à vos amis écrivains du dimanche qui ne sauraient comment débarrasser leur chef-d’œuvre d’un personnage finalement trop encombr… FROUTCH !!!
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Francis est papa

Francis devient père par son comportement très volage avec les femmes.Souvent il n'est pas prêt à s'en occuper mais lorsqu'il se mets à la tâche les résultats ne sont pas toujours meilleurs.

Humour singeant beaucoup la psychanalyse et les théories de l'éducation j'ai trouvé la bande dessinée bien moins inspirée que ses précédentes.

A mon sens certaines parties sur la radicalisation des enfants frisent le mauvais goût.
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Francis blaireau farceur

Francis est un blaireau, mais c'est un blaireau farceur. Il se promène dans la campagne quand soudain, un événement imprévisible se produit.

En six cases en noir et blanc, Francis teste toutes les situations possibles et imaginables de la vie : mariage, adultère, divorce, chômage, disputes entre amis, enlèvement par des extraterrestres, maladie, accidents divers et variés, angoisse existentielle, toxicomanie, expériences scientifiques...



Absurdes, drôles et parfois perverses, les aventures de Francis nous font sourire, souvent rire aux larmes et toujours réfléchir. Réjouissez-vous : cette série par Claire & Jake a plusieurs tomes !
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Melody Bondage : My name is Bondage

Impossible de terminer une telle bd, l'héroïne super siliconée, super puissante, en fait trop! On n'y croit pas.
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Francis, tome 8 : En vacances

C’est donc le retour de Francis qui a décidé de s’accorder des vacances bien méritées. Il a chaussé ses plus belles sandales et sorti son parasol à franges pour bronzer sur la plage du côté pourquoi pas de Palavas.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Francis, tome 8 : En vacances

Déjanté et farfelu, Francis profite de congés payés dans ce huitième volume de ses aventures, mais accumule aussi les imprévus et les péripéties.
Lien : https://www.bdencre.com/2021..
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