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Critiques de Edouard Brasey (385)
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La sirène d'Ouessant

"Juste un peu d'eau sur les lèvres

Juste pour me souvenir

De ce dernier baiser amer

Juste avant de t'enfuir" Nolween Leroy. Juste pour me souvenir.





Il pleut sur le jardin et le rivage, et si Marie-Jeanne a de l'eau dans les yeux, c'est qu'il pleut sur son visage...

Jean Marie, son mari a disparu dans les flots et la jeune femme se tourne vers Malgven, la vieille rebouteuse ...

Car elle pense que son homme est dans... les filets de l'une de ces Sirènes dont parlent nos légendes, une Morgane!





Tu m'apporteras ton premier agneau noir:

-" C'est pas pour le manger. c'est pour le donner à la Morgane, en échange de ton mari. C'est pas sûr que ça marche, mais on peut toujours essayer...

Ses yeux noirs se mirent à briller d'une lueur magnétique.

- Les sirènes, elles ont besoin d'amour, mais aussi de sacrifices.

De son index décharné, elle fit le geste de se trancher le cou, la bouche tordue par un rictus effrayant."





Si la Morgane libère l'homme, il sera là pour la Toussaint... Mais à mesure que se rapproche l'échéance, Marie Jeanne commence à douter. Oublier sa peine et vivre ? Avec qui ? L'aubergiste de "La Duchesse Anne" ou ce jeune ornithologue, venu du continent?





Sortilèges, coutumes locales ( dont la "Proëlla" : bro-ella, retour au pays en breton.Le marin ayant péri en mer ne pouvant être inhumé en terre chrétienne, une petite croix de cire symbolisait son corps) et ces rumeurs emportées par le vent sur "Enez Eusa", l'île d'Ouessant...





"A tout moment, le ciel pouvait tourner au noir et déclencher d'effrayantes tempêtes qui mettraient l'île à sac en quelques heures à peine. L'hiver de 1928 demeurait dans toutes les mémoires."

"Di-moi juste que tu es ici

Sous l'océan enfoui

Dans les bras d'une sirène qui

Te chantera toute la nuit

Te chantera toute la nuit."
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Tintin et les forces obscures

01 novembre: Halloween.

Tintin confronté aux forces obscures (les E.T, sectes et superstitions, le rêve et la ... folie?)





La ligne claire pour les BD de Tintin, mais pour Hergé, une vie en clair-obscur .

Le 07 juin 1914, la veillée funèbre du grand père maternel, Joseph Dufour, a impressionné le petit Georges Rémi, 7 ans.

Il écrira:

- "J'ai vu, je suis absolument sûr d'avoir vu une tête de mort sur le montant extérieur d'une fenêtre". (cf la momie de Rascar Capac, dans les " 7 boules de cristal".)

L'éditeur convaincra l'auteur de faire un dessin moins traumatisant, que la tête de mort, de la première édition.





Georges fut perturbé aussi par les troubles mentaux de sa maman, " après la naissance du second fils, Paul, qui la contraindront à s'éloigner de leur foyer."

La folie ( cf l'asile dans "Les cigares du Pharaon" et les hallucinations de Haddock dans " le Crabe aux pinces d'or.")





En mars 1942, Georges et un ami décrochèrent un pendu,

"tous deux en auraient récupéré un segment..."





Georges rencontra Jacques Bergier ( "Matin des magiciens) "et en fit un personnage de sa saga: Mik Ezdanitoff."





En 1947, Georges consulta une voyante, Mme Sacca, puis une autre plus influente, Bertha Jageneau.

La voyante avait prédit un accident de voiture, à un carrefour. Accident dont Georges sortit indemne mais sa femme eut la jambe broyée.





Suite à cela (?) ou non, Georges découvrit sous l'âtre de sa demeure, le squelette d'un homme. Sa maison était hantée ?





Georges notait ses rêves, dès son réveil. "Dans ses rêves, c'est le blanc qui envahit tout... Tourbillon de neige, cadavres, squelettes, ossements, démons ou géants blancs."





Le psy Frantz Ricklin, ne se prononce pas un éventuel envoûtement, mais pointe " le démon de la pureté ",... car on a découvert un portrait, " avec une série d'épingles fichées dans la toile."

Qui cherchait à envoûter Hergé, à la façon des incas du " Temple du Soleil" ?





C'est passionnant, et parfait pour Halloween...
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Les marais de Bourges

Un bon petit roman, romantique et historique si j'ose dire, ça se laisse lire. Certains personnages ont existé, ce qui est un beau petit plus. On apprend beaucoup sur la ligne de démarcation, sur l'être humain aussi. j'ai regretté certaines longueurs qui n'avaient pas toujours une utilité. Un bon livre pour l'été, ça détend et on en garde quelques informations historiques
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Traité de sorcellerie - Autres traités fameux e..

Un livre qui nos raconte l'histoire des sorcières : qui sont-elles, que font-elles , quelles sont leurs croyances, leurs moyens de locomotions...

On y trouve de jolis graphismes étayant les écrits.

Des plantes utilisées pour les potions aux rituels tout est décrit.



Un livre plaisant à lire mais sans plus pour moi car beaucoup de choses sont déjà bien connues. Je reste sur l'idée que ce livre peut être utile aux novices en matière d'ésotérisme.
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Les amants de l'exil

Au soir de sa vie, Saudade Espinoza, installée sur l’île de Goix qu’elle a fait sienne, se penche sur son passé. A quatre-vingt-dix ans, elle mesure le chemin parcouru de son pays natal jusqu’à ce bout de terre français où elle s’est établie presque malgré elle.

Son histoire commence au Portugal, à Belmonte où elle grandit auprès de parents aimants qui l’élèvent dans la foi catholique, mâtinée d’une culture ancestrale et secrète. Enfant innocente, Saudade pressent des choses mais ne comprend pas tout. Et quand, en 1939, la famille rejoint Lisbonne, la fillette ne sait pas que les temps sont devenus difficiles pour les gens ‘’comme eux’’, malgré tous leurs efforts.

Son histoire continue donc dans la capitale portugaise, dans un petit appartement, dans un quartier pauvre où elle fait la connaissance de celui qui sera l’amour de sa vie : Rodrigo Coelho. Un amour passionnel qui traversera les années de guerre et la dictature de Salazar. Un amour contrarié par le militantisme de Rodrigo, par l’obsession d’un cadre de la police politique, par l’exil forcé. Un amour ballotté par l’Histoire.



Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Portugal sans jamais oser le demander !

A travers l’histoire d’un amour contrarié, Edouard Brasey raconte le Portugal sans rien omettre. Tout y est ! De l’accession au pouvoir de Salazar à la révolution des œillets, de la résistance aux purges, des palais à la prison, de la misère à l’exil. Sans oublier le fado ! Et, plus anecdotique, les rites secrets de la communauté juive de Belmonte.

De ce point de vue, ce roman est intéressant car il en dit long sur la dictature de Salazar, sans doute moins connue que celle de son voisin espagnol. Malheureusement, l’écriture est plate et manque de souffle romanesque.

Par ailleurs, on a parfois du mal à croire au destin tragique de la pauvre Saudade. Trop de péripéties abracadabrantesques viennent émailler le fil de sa vie, la pire concernant son mariage avec un odieux individu.

Une lecture en demi-teintes dont on retiendra tout de même le bel effort pour faire connaître l’Histoire portugaise, en faisant abstraction de la romance. A lire pour s’instruire.

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La sirène d'Ouessant

Dans La sirène d'Ouessant, l'auteur fait revivre le mythe des Morganes, des créatures légendaires à la beauté exceptionnelle, tout en reconstituant de façon très réaliste le quotidien des habitants d'Ouessant dans les années 1930, une île encore très isolée du continent et de ses progrès.



Bientôt l'atmosphère devient oppressante, presque insupportable, à force de vivre en vase clos dans des conditions très difficiles (isolement, climat, hostilité des voisins...) au point que je me suis demandée à plusieurs reprises pourquoi les ouessantines restaient vivre sur ce lopin de terre inhospitalier, tandis que leurs maris prenaient la mer pour des mois et des mois. Mais je suppose qu'on n'explique pas l'attachement à sa terre natale...



Encore une fois, Edouard Brasey nous entraîne dans une Bretagne magnifiquement racontée malgré son âpreté, en même temps que dans un récit dont le suspense monte crescendo jusqu'aux dernières pages...
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La petite encyclopédie du merveilleux

Fées, elfes, dragons, vampires, zombies... : autant de figures dont l'origine remonte à plusieurs siècles et qui continuent pourtant aujourd'hui encore de peupler notre imagination. Mais est-on pour autant bien certains de tout connaître de ces créatures surnaturelles ? Avec sa « Petite encyclopédie du merveilleux », Édouard Brasey propose une description la plus documentée et la plus précise possible de tous ces êtres fabuleux qui émerveillent et terrifient les Hommes depuis l'aube des temps. Imposant sur le fond comme sur la forme, l'ouvrage se compose de trois grandes parties mettant à l'honneur les « Peuples de la lumière », le « Bestiaire fantastique » et les « Peuples de l'ombre », elles-mêmes subdivisées en chapitres thématiques (les peuples de la forêt, les peuples des métamorphoses, les montures fantastiques, les monstres marins et horreurs lacustres...). La taille impressionnante de cette « petite encyclopédie » laisse à penser que l'auteur a somme toute bien fait de limiter ses recherches à la culture occidentale, même si on retrouve parfois ici ou là quelques éléments propres aux civilisations asiatiques. Le travail de documentation effectué par Édouard Brasey est colossal et s'appuie sur une quantité substantielle de sources d'origines aussi diverses que variées, la plupart remontant cela dit au Moyen-Age. Ismaël Mérindol et son « Traité de faërie », Walter Scott, le révérend Robert Kirk : le nombre d'auteurs et d’œuvres consultés et mentionnés force le respect et nous permet de nous faire une petite idée des mentalités de l'époque et de son rapport au merveilleux.



Pour chaque créature mentionnée, l'auteur s'attache à regrouper toutes les informations concernant son apparence, son histoire, ses mœurs et l'endroit où elle demeure, tout en exposant les hypothèses formulées au fil des siècles concernant les moyens d'entrer en relation avec elle, de l'éviter, ou encore de s'en débarrasser. Vous en apprendrez ainsi plus en détail sur les sirènes, trolls, fantômes, sorcières, loups-garous et autres êtres surnaturels peuplant aujourd'hui encore les romans de fantasy et fantastique. Il y a également de fortes chances pour que vous découvriez l'existence de créatures dont vous n'avez jamais entendu parler. C'est peut-être le cas des Garaches, loups-garous femelles, ou encore des Selkies, femmes phoques vivant dans les eaux des îles Shetland (et auxquelles Robert Holdstock a d'ailleurs consacré une excellente nouvelle). Aviez-vous également déjà entendu parler des Lorialets, enfants mélancoliques nés d'une femme et d'un rayon de la Lune à laquelle ils doivent leurs prédispositions pour la musique et la poésie ? Ou encore des Bayards, ces chevaux-fées fruits de l'union d'un dragon et d'une serpente ? Et qu'en est-il des Brownies, bons génies du foyer raffolant d'une sucrerie qui porte aujourd'hui leur nom ? L'ouvrage revient également sur des légendes cantonnées à des lieux bien précis comme la bête du Guévaudan qui aurait sévi en Lozère au XVIIIe siècle, le monstre du Loch Ness qui hanterait un lac d’Écosse, ou encore le procès des sorcières de la petite ville de Salem.



Vous découvrirez peut-être ainsi l'existence de légendes propres à votre localité : j'ai pour ma part fait connaissance avec la Velue, monstre aquatique cracheur de feu dont j'ai appris qu'il avait élu résidence il y a plusieurs siècles dans les eaux de la rivière coulant tout près de chez moi. On pourrait être tenté de croire qu'une telle accumulation d'informations se révélerait vite indigeste pour le lecteur : il n'en est rien. Les explications sont toujours très claires et très ludiques, l'auteur alternant efficacement descriptions narratives et témoignages faisant état de l'existence de telle ou telle créature à tel endroit. L'aménagement des pages est lui aussi très bien pensé et la lecture est d'autant plus agréable que l'ouvrage fourmillent de quantités d'illustrations toutes plus promptes à enflammer l'imagination les unes que les autres. La plupart sont d'ailleurs signées d'une artiste sans doute bien connue des amateurs de fantasy et de féerie : Sandrine Gestin, à qui on doit des représentations envoûtantes de fées, lutins, dragons, elfes, licornes... L'ouvrage contient également les reproductions de quelques toiles immortalisant tour à tour la lutte opposant Saint-George au dragon, Bellérophon partant chasser la chimère ou encore de séduisantes ondines tentant d'attirer de beaux jeunes hommes pour les noyer. Le regroupement thématique des créatures en fonction de leur apparence ou le plus souvent de leur habitat est quant à lui judicieux et permet d'observer les similitudes entre les mythologies et les croyances de différentes civilisations (grecques, romaines, celtes, germaniques...).



Vous l'aurez compris, « La petite encyclopédie du merveilleux » d’Édouard Brasey n'a de petite que le nom : la somme des informations réunies ici par l'auteur est proprement époustouflante et nous permet de revenir à l'origine de près de 250 créatures surnaturelles plus effrayantes ou magnifiques les unes que les autres, certaines toujours aussi populaires aujourd’hui, d'autres ayant sombré dans l'oubli, d'autres encore uniquement connues dans quelques régions de France, d'Angleterre ou d'Allemagne. Un ouvrage incontournable qui ne manquera pas d'émerveiller tout amateur de fantasy qui se respecte (et les autres aussi...).
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Sanguines

Un polar original, bien qu'un peu extrême.

A la fois par la rapidité, le rythme effréné auquel se succèdent les victimes, et par bien des aspects, que je ne dévoilerai pas ici, on risquerait de gâcher une partie de la lecture.

Une enquête policière qui piétine un peu, qui fait fausse route, s'éparpille un peu, mais le personnage d'Eleni, l'ancienne guide touristique grecque, met du piment et essaie d'accélérer les découvertes.

Eleni se sait en danger, en grand danger, car elle appartient au même groupe de parole, Alma-Mater, que les premières victimes du tueur en série. Elle se sent, se pense menacée elle aussi.

Mises en scène aussi macabres qu'artistiques, pour ces femmes qui se retrouvent sous forme de buste de déesse, disposé auprès d'une statue similaire. Mises en scène, rythme rapide, le tueur en série semble narguer la police et même, les Parisiens, en choisissant des lieux très exposés : jardin du Luxembourg, Panthéon …

Un polar original et un peu extravagant, à découvrir si le cœur vous en dit
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Petite bibliothèque du merveilleux : Coffret ..

C'est en faisant un peu de rangement dans l'une de mes bibliothèque que j'ai retrouvé cette "petite bibliothèque du merveilleux" qui m'avait été offerte par ma sœur il y a quelque temps déjà et que je n'avais jamais pris le temps de lire ! Dans ce coffret se trouvent quatre petits ouvrages intitulés respectivement "Le petit livre des sorcières", "Le petit livre des lutins", "Le petit livre des fées" et enfin "Le petit livre des elfes" tous écrits par Edouard Brasey et illustrés par Sandrine Gestin. De plus est joint à ce magnifique coffret un répertoire qui ne peut bien entendu âtre que féerique...



Dans ces ouvrages, le lecteur découvre les modes de vie de ces êtres du petit peuple, leurs coutumes , leur origine, leurs lieux d'habitation et enfin leur manière de se nourrir. Malheureusement pour moi, j'ai pris de nombreuses notes quant aux ouvrages sur lesquels l'auteur s'appuie mais dont certains remontent à l'époque du Pape Innocent VIII...autant vous le dire tout de suite, introuvables en librairie !

Cependant, je ne regrette pas ces lectures car elles m'ont appris beaucoup sur l'Histoire des sorcières notamment (dont la dernière a été condamnée et tuée au XIXe siècle, qu'on se le dise ...et j'ai d'ailleurs particulièrement aimé cette citation de Voltaire qui illustre à merveille la fin de ce premier ouvrage :

"On a déjà dit que plus de cent mille prétendues sorcières ont été exécutées à mort en Europe. La seule philosophie a guéri enfin les hommes de cette abominable chimère et a enseigné aux juges qu'il ne faut pas brûler les imbéciles."



A découvrir et, pourquoi, pas à offrir ! Une merveille, c'est le cas de le dire !
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Sorcières et démons

Édouard Brasey multiplie les ouvrages sur les fées et l'ensemble de l'univers imaginaire en général. Sorcières et démons est d'ailleurs le cinquième tome de sa série regroupée sous le titre de "L'Univers féerique".



Sans grande surprise vu le titre, l'auteur développe histoires et théories autour du côté obscur de la féerie. Les noms des démons, monstres et sorcières nous sont globalement connus puisque très présents dans la littérature, le cinéma, la musique gothique ou métal, ...



Il retrace les origines de la nuit d'Halloween. Il raconte sorcières et nécromanciens, leurs us et coutumes comme les messes noires et les luttes menées contre leurs pouvoirs maléfiques notamment par l'Église. Loups-garous, vampires, banshees, lémures, et toutes les entités infernales - ou presque - se retrouvent insérés entre les pages de cet essai.



L'écriture d'Édouard Brasey est agréable à lire. Il rend son propos intéressant à défaut d'être très novateur. Il y a en effet beaucoup d'ouvrages qui traitent des monstres et forces du mal. Sorcières et démons a le mérite de synthétiser les données issues du folklore, de l'oralité, des traditions et d'autres sources, écrites cette fois-ci, à l'image du Malleus maleficarum, le fameux Marteau des sorcières paru à la fin du XVème siècle et qui devint le bréviaire des inquisiteurs dans leurs chasses aux sorcières des décennies suivantes.
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À fleur de peau

L’auteur débute cette histoire de façon à nous mettre dans le bain immédiatement.

James Barnaby nous fait de suite comprendre que Jane a vécu l’indicible à l’âge de 11 ans, puis il nous ramène au présent, Jane a aujourd’hui 19 ans et son cauchemar est loin d’être terminé.

J’ai eu à ce moment de ma lecture, quelques peurs, quelques doutes dus à certains clichés qui peuvent être peu engageants: les policiers en uniforme stationnés dans leur véhicule se goinfrant de donuts et cet agent du FBI au look impossible. Mais ces idées reçues ont vite été mises au rebut, car plus on avance dans cette terrible histoire et plus la profondeur de l’intrigue prend le dessus et fait oublier tous les défauts.

Un thriller de presque 450 pages qui gagne en intensité et en qualité.

L’auteur nous plonge dans nos petites certitudes puis brusque retour en arrière, ce dont le lecteur était certain n’est plus si évident. Se mêlent à tout cela des enjeux politiques, des sociétés secrètes, des ambitions personnelles. Et au milieu de tout cela, Jane, la petite fille de 11 ans qui ne se souvient pas de ce qu’elle a subi et la toute jeune adulte, qui tente de garder le cap de sa vie.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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À fleur de peau

Il y a huit ans, alors qu’elle avait onze ans, Jane a été enlevée. Elle est réapparue, un mois plus tard, sans souvenirs de ce qu’elle a vécu. Mais depuis cet événement, elle souffre de fugues temporelles. Ses crises s’étaient estompées, mais la panique la gagne lorsque cela recommence. Elle ne sait pas ce qu’elle a fait les heures précédentes.





Une nuit, elle se réveille, les mains pleines de sang, un couteau à ses pieds, au côté de son beau-père Richard qui a été égorgé. Elle appelle la police en disant qu’elle pense l’avoir tué. Elle n’a aucun souvenir de cette nuit, mais la scène permet de deviner ce qu’il s’est passé.





Alors que Jane est enfermée dans un hôpital psychiatrique afin de déterminer si elle a agi de manière responsable ou sous l’influence d’une pathologie psychiatrique, sa mère, absente la nuit du drame, est épaulée par Joseph Sleuth, un agent du FBI local, mis au placard par sa hiérarchie. Tous deux ne croient pas en la culpabilité de la jeune fille. Richard, leader du Parti écologiste, briguait un poste de sénateur et dérangeait beaucoup de monde, en particulier dans le monde politique et au sein du puissant lobby céréalier.





Lorsque Jane est prise en charge par un hypnothérapeute, les souvenirs remontent. Elle fait d’effroyables découvertes sur les circonstances de son enlèvement…





Aie confiance… lis ce thriller angoissant…





Les dessins animés de Walt Disney semblent traumatiser Jane et déclencher ses fugues temporelles. Ma fille n’a jamais voulu regarder Alice au pays des merveilles. Après la lecture de À fleur de peau, je n’ai pas très envie qu’elle le voit. James Barnaby démontre que certaines scènes des œuvres de Disney peuvent être traumatisantes. Vous souvenez-vous de la Dame de cœur, hurlant “Qu’on lui coupe la tête ! » ? Etrange que Richard ait été égorgé… Et le serpent dans Le livre de la jungle ? Les dessins animés pour enfants qui sont sur ma photo, donnent un climat anxiogène à ce thriller très bien ficelé. L’étude, que l’auteur en fait, est hallucinante mais tellement réaliste !





J’avais deviné certains éléments de l’histoire, mais je ne pouvais pas lâcher ce livre. Il me fallait tout d’abord vérifier si, à force de lire des thrillers, mon esprit n’était pas devenu tordu. De plus, l’auteur s’amuse à emmener le lecteur sur toutes les pistes possibles. Cet exercice, pour résister à ses mots ou se demander à quel moment il nous trompe, est jubilatoire. Notre cerveau n’est pas au repos et nous cherchons à reconstituer le puzzle.





L’aspect psychologique de ce livre est puissant. Tout y est : l’ambiance, le contexte, les fils qui se recoupent lorsque nous avons toutes les informations. James Barnaby décrit la force de la manipulation psychologique et cela fait froid dans le dos.





Plus de détails sur mon blog


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À fleur de peau

Une histoire qui sort de l'ordinaire: une jeune fille est sujette à des fugues temporelles, elle ne sait plus ce qu'elle a fait durant un laps de temps. Et cela se répète...Les références à Disney sont nombreuses, à travers des scènes qui pouvaient nous faire peur lorsque nous étions enfants. La notion d'hypnose est très présente dans ce récit. A présent, il va falloir deviner le lien entre ces trois fils conducteurs. Lecture accessible. Chaque personnage est développé, aucun n'est négligé, ce qui permet une excellente immersion et une compréhension parfaite de l'histoire. Je ne l'ai pas dévoré mais j'ai pris plaisir à le lire grâce à cette histoire "tristement" originale. L'auteur réussit parfaitement à nous tenir en haleine, sans rien révéler et ce jusqu'au dénouement final.
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La ferme aux maléfices

Géraldine vit dans le sud de la France avec son mari Jean Louis cuisinier. Géraldine découvre qu'elle est enceinte, son mari ne montre pas une grande joie, leur logement est trop petit et la vie est trop dure.

Géraldine reçoit un appel d'un notaire qui lui demande de venir à son étude le plus rapidement possible. Elle ne sait pas pourquoi et découvre avec surprise qu'elle a hérité d'une ferme en Haute Provence.

Pour Géraldine ce pourrait être un nouveau départ. Jean Louis pourrait ouvrir son restaurant.

Mais Géraldine se rend très vite compte qu'il y a un lourd secret sur cette ferme dont personne ne veut parler. L'arrivée de Max à la ferme en tant que cuisinier va tout changer.

Même si l'auteur nous peint avec justice les superstitions, la magie noire, par moment l'histoire est un peu rocambolesque.
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À fleur de peau

Jane est une jeune fille de dix-neuf ans. Elle est surdouée et est étudiante en science à l'université du Wisconsin, située à Madison. Elle partage sont appartement avec une étudiante laotienne, Mei LI. Jane est complètement asociale si ce n'est son amitié partagée avec sa colocataire. Mais Jane est profondément perturbée depuis qu'elle s'est fait enlever l'année de ses onze ans. Elle avait disparu pendant un mois et est affectée d'une amnésie concernant ce dramatique épisode de sa jeune vie. Elle suit de temps en temps une thérapie mais les souvenirs ne lui reviennent pas. Depuis, elle est traumatisée par les dessins animés de Walt Disney sans savoir pourquoi. Elle a régulièrement des absences, qu'elle appelle des voyages temporels, où elle agit sans se souvenir de ce qu'elle a pu commettre comme acte. Là, elle vient d'en subir une et s'inquiète de ce qu'elle a pu faire durant son absence. Les vacances d'été vont commencer, sa mère va venir la chercher pour qu'elle passe des vacances aux bords du lac Mendota. Son beau-père, le mari de sa mère possède une maison située sur les berges du lac. C'est près de cet endroit que Jane avait disparu huit ans plutôt. La première journée se passe merveilleusement bien en compagnie de Richard, le mari de sa mère. Rejointe par trois amies d'enfance du cru, Vanessa, Virginie et Catherine, qu'elle appelle ses frangines, ils passent une journée à la pêche. le soir venu, ses amies rentrent chez elles. Mais la nuit, Jane reprend conscience un couteau à la main au côté de son beau-père égorgé. Tout semble accuser Jane et les flics du coin tentent de boucler rapidement l'enquête en chargeant Jane sans preuve. C'est sans compter sur un agent spécial du FBI, Joseph Sleuth, qui, sachant que Richard avait des ambitions politiques qui dérangeaient les puissants de la région. Il pense que c'est un crime politique et que Jane est une coupable bien trop idéale. Jane est enfermée dans un asile en attendant qu'on statue sur son sort. le docteur Rochester, psychiatre en charge de son cas, après un mois sans résultat, et se rendant compte que Jane tombe en catalepsie devant un dessin animé de Walt Disney (Blanche-Neige dans le livre) et appelle finalement à la rescousse un ancien camarade d'université, réputé excellent hypnothérapeute de s'occuper du cas de Jane…



Pour commencer, je remercie Babelio et les éditions France Loisirs pour m'avoir confié ce roman. le concept de ce livre est intéressant par la trame et la façon de procéder. Mais l'essais est-il transformé ? L'histoire est divisée en courts chapitres et en général, j'apprécie cette façon de procéder. Je trouve qu'il est agréable de naviguer dans un roman jalonné de courts chapitres car on s'arrête facilement sans perdre la trame de l'intrigue. Donc voilà un point positif. Ce que j'ai apprécié aussi, c'est cette « diabolisation » des films de Walt Disney, les classiques qui récupèrent les contes populaires pour les transformer en belle histoire pour les enfant. Bon, je l'avoue, je suis peut-être parfois antiaméricains primaire. Est-ce le fait d'avoir vécu pas mal de mois à Cuba pour y faire de la coopération. Mais non, je l'étais déjà un peu avant, contre l'ultra libéralisme que développe et chéri ce pays et qui veut nous l'imposer. Et puis, je suis carrément étranger aux films de Disney, petit, je n'en ai jamais vu un seul. Et les extraits qui étaient diffusés à la télévisions ne m'ont jamais séduit. le merchandising qui a autour, la machine à pognon qui ronronne et aussi le fait que les méchants doivent vraiment être sordides pour que les gentils soient vraiment gentils. le genre de films moralistes que je n'apprécie pas. Je les ai donc découverts sur le tard, heureux papa de deux filles que je suis devenu. Mais je les ai vu frémir à certains passages et même parfois pleurer. Donc, je n'accroche toujours pas à la machine à rêve Disney et je ne vois ces productions que comme des grosses machines à générer du pognon. Donc, ce roman, en se servant des films de Disney comme arme à torturer une gamine de onze ans jusqu'à en faire un être manipulé par un lavage de cerveau abonde dans mon sens. Mais ne nous arrêtons pas là, continuons cette critique. le style est assez basique, comme c'est souvent le cas pour les livres qui visent le «best seller». (Avez-vous déjà lu un best seller écrit avec du style ). Nous voyageons entre le passé, où Jane a onze ans et sa vie de jeune adulte qui se déroule au présent. Petit à petit, nous avançons dans l'histoire mais il faut pratiquement attendre l'arrivée du docteur hypnose (plus ou moins à la moitié du livre), Mickaël Eckhart pour qu'enfin, la trame sorte de son mode préchauffage pour s'accélérer. Après, nous plongeons dans l'invraisemblance mais ce côté délirant du roman ne me dérange pas. Par contre, à peine nous arrivons dans la partie passionnante que presque tout est deviné. Terminé le vrai suspens. Bon, je continue jusqu'au bout pour vérifier si je ne me suis pas gouré mais non, pas de bol, j'avais raison si ne n'est deux ou trois petits détails surprenants. Je me suis aussi demandé comment l'enquête parallèle de l'agent spécial du FBI Joseph Sleuth pouvait avancer si ce n'est par un gros coup de chance, ce qui est peut-être la surprise de la fin de l'ouvrage où, à partir de là, tout se précipite miraculeusement. Ce que je regrette le plus, c'est que l'histoire se déroule dans l'Amérique profonde et que jamais, nous n'en ressentions l'ambiance. Je pense que l'auteur a de sérieuses leçons à prendre, entre autre des frères Cohen. S'il avait passé un peu de temps à développer ce côté folklorique de cette région du Wisconsin, plutôt que de cultiver certaines longueurs inutiles et ennuyeuses (ne serait-ce pas là un pléonasme ?), je pense que ce roman aurait gagné en émotions et en intérêt pour le lecteur que je suis. (Peut-être trop exigeant ? ) Bref, je reste sur ma faim et c'est en demi-teinte que je referme ce livre à qui j'accorderai juste la moyenne et qui ne me laissera pas un souvenir livresque impérissable.



Personnages :



Jane McLeone : master en sciences à l'Université du Wisconsin à Madison. Elle aimerait s'inscrire ensuite en doctorat en biologie embryonnaire. QI : 168, état psychologique désastreux depuis sa disparition quand elle avait11 ans, maintenant, elle a 19 ans.

Janine Holstein, sa mère

George McLeone : le père de Jane, membre de Numen

Mei Li : son amie de fac et colocataire qui est Laotienne.

Dr Sapirstein le thérapeute depuis qu'elle est enfant

Richard Holstein son beau-père, Park Supervisor de Madison, homme humaniste et de gauche qui brigue un poste de sénateur lors des prochaines élections.

Numen : société secrète et influente

Mickaël Eckhart : hypnothérapeute qui soigne Jane

Joseph Sleuth : agent spécial du FBI

Donald de Large : le procureur ripoux

Vanessa la jolie brune aux yeux verts, nom de sorcière : Phoebe

Virginie, la jolie rousse nom de sorcière : Stella

Catherine, la petite grosse, nom de sorcière : Luna

David Byrd : agent spécial duFBI, ex binôme de Joseph

Université du Wisconsin, à Madison

Lac Mendota, dans le Wisconsin.

Jim Gallaway et Robert Dogson les inspecteurs qui sont les premiers chargés de l'enquête du meurtre de Richard.

capitaine Longfellow, flic qui supervise l'enquête du meurtre.

Charlene Godwill juge d'instruction chargée de l'affaire. C'est une femme d'une cinquantaine d'année, forte et noire qui défend plutôt les pauvres et combat les crimes racistes.

Dr Patrick Rochester, chef du service psychiatrie adulte de l'hôpital psychiatrique de Madison.

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Masques

Masques est l’histoire de 10 personnes invités grâce à un concours sur les réseaux sociaux dans un palais à Venise lors du carnaval. Ils vont devoir jouer à un jeu de rôle grandeur nature. Un voyage qui tombe à pic pour certains, mais qui va vite se transformer en enfer.



Sa lecture facile et son intrigue à l’Agatha Christie ont fait que j’ai bien aimé ce livre et puis voyager à Venise le temps d’un livre je ne dis jamais non !

Mais j’avoue que si vous recherchez un livre plus recherché et plus originale, vous pourriez être déçu par cette histoire du genre pas très nouveau et avec ces personnages que j’ai trouvé plutôt superficiels. Je n’ai d’ailleurs pas pu vraiment m’accrocher à aucun d’eux.



En conclusion, un livre sympa à lire malgré tout et qui m’a fait passer un agréable moment, mais qui malheureusement manquait d’un peu trop de choses pour que je le qualifie de très bon !

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Les Pardons de Locronan

Un très bon moment de détente en compagnie de ce roman mêlant savamment histoire, tradition, légendes dans cette merveilleuse citée classée au titre des Monuments Historiques depuis 1924, LOCRONAN , l'un des sites les plus prestigieux de Bretagne, en raison de sa qualité architecturale.

Merci à Yvonnele pour ce conseil de lecture
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La sirène d'Ouessant

Vers 1930, sur l'île d'Ouessant, la jeune Marie-Jeanne Malgom, tout juste devenue mère, apprend que son mari, Jean-Marie a péri en mer. Elle refuse d'y croire...ce qui inquiète son entourage.

Marie-Jeanne est une jeune femme terriblement seule. Mal acceptée depuis sa naissance par la petite communauté de l'île, car son père n'était pas originaire d'Ouessant, elle reste pour tous, la "fille du marsouin" et l'enfant d'une "fille de la pluie". Vous comprendrez pourquoi en lisant le roman.

Il semble même que tous autour d'elle se réjouissent de son malheur, sauf Fanch, l'adorable parrain de son mari, et Yves, l'éternel ami de la famille, l'unique aubergiste de l'île, qui la connaît depuis sa plus tendre enfance, et rêve en secret de l'épouser.

Dans cette île du bout du monde, traversée par les tempêtes, où les croyances et les légendes sont encore bien présentes, la jeune femme n'a qu'une seule solution, aller demander l'aide de Malgven, la magicienne-sorcière et de ses sœurs qui vivent cachées au fond d'une grotte.

Car, Marie-Jeanne en est certaine, son mari est non seulement toujours en vie, mais il a été pris dans les filets des Morganes...ces mystérieuses sirènes qui attirent les marins pour ne plus jamais les relâcher.

Elle ne va pas un seul instant hésiter, à signer un pacte de sang avec les magiciennes (en sacrifiant un agneau nouveau-né) dans l'espoir que son mari lui revienne avant la Toussaint, comme le lui a prédit la sorcière.

Mais alors que la date fatidique approche, et qu'elle a éconduit Yves, qui a fini par lui déclarer sa flamme, un jeune ornithologue, timide et émotif, vient s'installer pour quelques temps sur l'île, afin d'observer la migration des oiseaux.

Marie-Jeanne, est aussitôt très attirée par ce jeune homme charmant et c'est réciproque. Elle se sent renaître et prête à oublier son mari adoré. Mais le drame survient, ne lui laissant plus qu'un seul choix possible...

Quoi qu'elle décide, rien ne sera comme elle l'avait espéré...



Dans une atmosphère particulièrement mystérieuse, oppressante, voire sinistre, l'auteur arrive à retranscrire avec réalisme l'ambiance de l'île au début du XXe siècle, les us et coutumes locales, les légendes qui se mêlent au réel, la rude vie quotidienne des pêcheurs et de leur famille, ainsi que les rumeurs qui ont vite fait de circuler d'une habitation à l'autre malgré la distance qui les sépare.

Nous faisons connaissance avec Marie-Jeanne et son fils Kado, mais aussi avec tout un panel de personnages.





C'est un roman à la fois historique et du terroir que j'ai trouvé noir, voire très noir ! Il y a des drames et beaucoup de violence tant verbale que physique, mais c'est un livre très prenant qui nous donne envie de savoir ce que l'avenir réserve à cette héroïne solitaire et tellement mal-aimée.

Evidemment, tout cela est voulu par l'auteur car au-delà de l'histoire de Marie-Jeanne, il veut nous faire vivre, comme à cette époque, sur cette île isolée du continent, où les femmes trop seules puisque leurs maris sont partis en mer, étouffent à force de vivre en huis-clos. Elles n'ont pour guide que le prêtre du village qui tente de les maintenir dans des rites et des croyances strictes, et de les effrayer pour les éloigner des pratiques païennes encore bien trop présentes à son goût.

Le lecteur pénètre peu à peu dans ce monde sordide et cruel, dans cette ambiance plutôt glauque où l'être humain se sent tellement seul face aux éléments qui se déchaînent...



J'ai aimé les descriptions de l'île. Cela m'a rappelé de bons souvenirs. En effet lors d'un de mes séjours en Bretagne, j'ai eu la chance de passer une journée sur l'île d'Ouessant et cette île m'a marquée : il y règne une ambiance vraiment spéciale tant elle est encore aujourd'hui sauvage.

J'ai aimé également les détails décrivant les traditions et les fêtes, y compris religieuses, comme la "proella" qui doit permettre à l’âme du marin perdue en mer, de revenir sur sa terre natale.



Je n'ai pas aimé par contre la façon dont les femmes sont considérées dans ce roman. Je sais bien que l'auteur n'a fait que retracer ce qu'on sait de cette époque, et de ce rude milieu de pêcheurs, essentiellement masculin, mais c'est presque étonnant de voir à quel point les femmes ne sont pas respectées et du coup, ne se respectent pas elles-mêmes. Elles vivent seules sur une île, complètement isolées de tout, en attendant pour la plupart de devenir veuves...car tel est leur destin à toutes. On s'attendrait à trouver une certaine solidarité entre elles, mais il n'en est rien et leur vie n'a rien de drôle dans cette ambiance.

Je n'ai pas aimé non plus, les passages où l'auteur parle de Mariannick, la jeune servante trisomique de Yves, l'aubergiste...
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Les lavandières de Brocéliande

Très bon livre avec une écriture fluide et chaleureuse. Magnifique voyage sur la terre d’une forêt Brocéliande, au cœur d’une Bretagne mystérieuse. Le village sera rattrapé par une terrifiante légende
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La petite encyclopédie du merveilleux

L’approche des fêtes de fin d’année est une période propice à la parution de beaux livres dans des thématiques variées. La fantasy n’échappe à cette règle et c’est bien dans ce cadre que les éditions Pré aux clercs proposent cette dite petite encyclopédie du merveilleux.



La modestie, qui d’ailleurs est une préoccupation de l’auteur qui fait d’emblée savoir que son propos ne peut être universaliste, qu’il comporte des limites, est affichée, et appréciée, car sincère mais elle parait un peu déplacée car l’ouvrage est tout sauf simple ou petit.



Avec plus de quatre cents pages et des centaines d’illustrations (dont des dessins inédits d’une illustratrice qui gagne à être connue), le propos est ici bien présenté. La mise en page est absolument fabuleuse. Le papier est de qualité… et pour y revenir quelle mise en page ! L’effet grimoire ou manuscrit est ici réussi et joue à fond dans l’ambiance de la lecture !



Après Sandrine Gestin, c’est Alain-Marc Friez et Elodie Sarraco qui doivent ici être salués, pour avoir contribué à faire ce cet ouvrage, porté par Edouard Brasey, une si belle réussite.



Dommage toutefois que la première et la quatrième de couvertures aient été sacrifiées. La première approche ne rend hélas pas hommage à l’ensemble et il faudra avoir la curiosité de jeter un œil à l’intérieur pour être surpris puis séduit par tout ce qui est proposé.



Le propos est ici sérieux. Si d’emblée l’auteur cite quelques œuvres majeures de fantasy, il va surtout se concentrer sur la geste de Tolkien, ce qui est bien dommage car d’autres œuvre ont fait parler d’elles entre-temps et certaines ont confortablement élargi le spectre de la fantasy (comment ne pas penser par exemple au bestiaire de la série le sorceleur ou quelques créatures bien sélectionnées de séries que l’on ne présente plus : l’assassin royal et ses dragons et forgisés, l’épée de vérité et ses sorciers, le trône de fer et ses marcheurs…).



La réponse est facile à déduire : l’auteur se concentre sur le folklore ou sur les textes anciens. Même s’il se limite à certains écrits (sa bibliographie démontrera toutefois le contraire), sa démarche est très ambitieuse et couvre une bonne partie de la France mais aussi de l’Europe sur plusieurs millénaires. Non, rien ici n’est petit.



La lecture peut ici se dérouler en deux temps : soit l’ouvrage trônera dans une bibliothèque et sera consulté en tant que de besoin (pour briller lors d’une soirée). Soit il pourra être lu de la première à la dernière page. C’est précisément cette deuxième approche qu’il faudra privilégier. Certes les créatures sont présentées par ordre alphabétique, mais la première entrée est thématique, rendant obligatoire le passage par l’index pour toute recherche.



A certains moments, la lecture peut paraître longue, rébarbative, mais elle est tout aussi captivante qu’enrichissante. C’est assurément un livre à livre le soir avant de se coucher en limitant sa lecture à quelques entrées, pour en retenir l’essentiel.



Cette petite encyclopédie est une pépite, une idée cadeau formidable, un bel livre objet et un support d’enseignement : autant de raisons d’y succomber !

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