Citations de James Clemens (419)
Voilà deux heures qu'une pluie torrentielle s'abattait sur eux.
Comment des nuages pouvaient-ils contenir un tel volume d'eau ?...........
........Le déluge aidant, de petits ruisseaux se formaient ça et là.
On avait l'impression que le monde entier pleurait à chaudes larmes ....
— De la magnétite ? répéta Jack. Comme des aimants ?
[...]
— Plus ou moins, répondit Lorna.
— Tous les tissus cérébraux, y compris le nôtre, renferment d'infimes quantités de magnétite naturelle, précisa Zoë. On trouve des accumulations de cristaux dans le cortex cérébral, le cervelet, voire les couches méningées supérieures.
La vétérinaire [Lorna] hocha la tête et ajouta :
— Le taux de magnétite d'un cerveau aviaire est même plus élevé. On estime que ces cristaux aimantés aident les oiseaux migrateurs à s'orienter par rapport au champ magnétique de la terre. Voilà comment, chaque année, ils arrivent sans encombre à destination. Il y en a aussi chez les abeilles, les poissons, les bactéries et d'autres organismes dotés d'une boussole interne.
— Pourquoi l'homme est-il également concerné ? s'étonna Jack.
— Personne n'en sait rien, reconnut Lorna.
Laissons le champ libre à la nature. C'est la plus grande innovatrice qui existe. Elle nous survivra ... peut-être pas sous une forme que tu apprécies ou à laquelle tu es habitué Au bout du compte, l'évolution comblera l'ensemble des trous causés par une extermination d'ordre majeur. A chacune des cinq dernières extinctions de masse, elle a fait un bond inouï vers l'avant. Regarde l'humanité. Il a fallu que les dinosaures disparaissent pour que nous voyions le jour. Ce n'est qu'au travers de la mort qu'une nouvelle forme de vie peu s'épanouir.
Il sonda la forêt sans pouvoir effacer de sa mémoire le regard du félin. Dans ces prunelles-là, il n'y avait rien eu de bestial, uniquement de la réflexion et du calcul. On aurait dit qu'il le jaugeait, histoire de savoir comment l'atteindre.
Danny comprit alors que la grosse branche ne lui avait pas bloqué la route par accident. L'animal l'avait fait tomber exprès, de manière à séparer les deux hommes.
- Qui êtes-vous ? Répéta Tol'chuck
D'un geste nonchalant, l'homme aux cheveux d'argent désigna l'ensemble du groupe.
- Des quêteurs, comme toi. La sor'cière nous attire tels des papillons vers une flamme.
Parfois, le temps ne développait pas la sagesse : il se contentait d'endurcir le cœur.
Greshym se couvrit les yeux de sa main gauche. D'une voix qui semblait venir de très loin, il récita :
"Ils seront trois :
Le premier, blessé
Le deuxième intact;
Le dernier fraîchement initié.
Quand ils se rassembleront,
A minuit dans la vallée de la Lune,
Le Grimoire sera forgé
Dans le sang d'un innocent.
Les trois deviendront un,
Et le Grimoire sera lié."
Shorkan s'assit sur le lit près du vieux mage.
-Nous avons étudié votre prophétie. L'heure est venue.
Greshym poussa un grognement
-Tu es parmi nous depuis peu de temps. Tu ignores encore beaucoup de choses. Moi, j'ai étudié d'autres parchemins, des textes qui ont été brûlés depuis le bannissement des Hi'fai. Tout n'a pas été consigné par écrit.
Shorkan agrippa l'épaule du vieux mage.
-Parlez Greshym, libérez votre langue. Le temps presse.
Baissant la tête, Greshym murmura :
"Le sang l'appellera
Le Grimoire la liera;
Elle se lèvera.
Coeur de pierre,
Coeur d'esprit.
Elle se relèvera."
La nécessité est la mère de toutes les foutues inventions !
Pour la plupart des civilisations, le soleil constituait le dieu primordial, source de vie et de chaleur. Mais dans les déserts torrides, il se révélait mortel, sans merci, impitoyable. Ainsi, Sada, la lune était glorifiée pour ses vertus rafraîchissantes.
Croyez-vous sincèrement que quelque chose puisse changer dans ce monde industriel de nations en guerre et de politiciens guidés par l'appât du gain ?
Le monde tourne comme une toupie, marquant le passage du temps. Les siècles s'envolent telles des hirondelles pressées - jusqu'à ce qu'elle apparaisse. Alors je tends le doigt et le pose sur le monde pour ralentir sa révolution.
La voilà dans le verger. La voyez-vous ? Son histoire est sur le point de commencer : l'histoire de celle dont la venue fut prédite par un mage mutilé, l'histoire de celle qui allait dévorer l'âme du monde.
Vous n'aviez pas le choix, dit doucement Boln derrière lui. J'ai lu les textes anciens. Le sang d'un innocent devait être versé.
- Mais pourquoi a-t-il fallu que ce soit par moi?
- Chacun de nous a un fardeau à porter: ma soeur Fila, Elena, cet enfant... Nous vivons une époque bien sombre, et si nous voulons que l'aube se lève un jour, nous devons nous mettre à genoux pour prier - peu importent notre lassitude ou la raideur de nos articulations.
Elle tomba à genoux dans la mare de sang de gobelin et s'ouvrit à la sor'cière, laissant cette part glaciale de son esprit apaiser sa honte et sa culpabilité brûlantes.
Enfin libre, la sor'cière exulta. Un rire incontrôlable s'échappa des lèvres d'Elena – mélange de triomphe et de folie. La mince frontière entre femme et sor'cière se brouilla. (…) Une joie cruelle continuait à se déverser de sa gorge comme le sang de la femelle gobelin assassinée s'était déversé de sa plaie béante.
Tout d’abord sachez que l’auteur est un menteur. Assimilez bien ce fait avant de poursuivre votre lecture. Gardez-le sans cesse à l’esprit tandis que vous parcourez cette traduction. L’auteur tentera de confondre votre raison, d’obscurcir votre jugement. Méfiez-vous des nombreux pièges qu’il vous a tendu
— Il doit être arrivé dans la cage d’escalier.
— Par quel tour de passe-passe ? s’étonna le Dr Hess.La question était purement rhétorique. Son analyste y répondit quand même :
— C’est impossible. Pas sans une grossière erreur de laboratoire. Pourtant, j’ai vérifié…
— Il n’y a pas eu d’erreur de laboratoire, l’interrompit-il sur un ton plus sec qu’il ne l’aurait souhaité.Il connaissait l’explication la plus plausible.
Sabotage.
Un trop grand nombre de pare-feu – électroniques et biologiques – étaient tombés en panne pour que ce n’ait pas été d’origine intentionnelle. Quelqu’un avait délibérément provoqué la faille de confinement.
— Que faire ? implora Irene.
Il ne restait plus qu’une option, un ultime système de sécurité intégrée pour combattre le feu par le feu, mais causerait-il davantage de mal que de bien ? Au son des cris étranglés qui émanaient des niveaux inférieurs, le chercheur eut sa réponse.
Ils arrivèrent au dernier étage. Sans savoir ce qu’ils affrontaient (surtout s’il avait vu juste au sujet du saboteur), il effleura le bras d’Irene pour l’inciter à s’arrêter. La jeune femme avait déjà des cloques sur le dos de la main et le long du cou.
— Vous devez aller chercher la radio. Envoyer un SOS au cas où j’échouerais.
Ou si jamais je me dégonfle.
Elle hocha la tête en s’efforçant de masquer sa douleur. Ce qu’il lui demandait la vouait à une mort probable.
— Je vais essayer, bredouilla-t-elle, terrifiée.
Rongé par le regret, Hess ouvrit la porte et poussa son assistante vers la salle radio.
— Courez !
Tous deux fixèrent Er'ril d'un regard brûlant - de détermination et de fierté pour le montagnard, d'inquiétude et de passion pour la nyphai. Autrefois, Er'ril aurait éprouvé les mêmes émotions en apprenant que des enfants étaient en danger. A présent... Il sonda son cœur et n'y trouva rien. Cela le perturba bien davantage que l'accusation implicite qui flamboyait dans les yeux de Kral et de Nee'lahn.
Parfois, les mots sont le sang d'un peuple.
Au souvenir de l'explosion, il empoigna le fusil d'assaut. Le salaud qui avait lancé le raid contre Acres était peut-être sans pitié, mais il n'avait jamais rencontré de Cajun en colère. Jack allait lui apprendre ce que cela voulait dire d'être traqué.
Le pas léger, il bondit hors du véhicule, puis, d'une tape discrète sur la cuisse, il invita Burt à le suivre. Dehors, dans le bayou, son chien et lui avaient toujours formé une sacrée équipe, et, à présent, ils disposaient de la puissance de feu adéquate.
- Allez, mon vieux, on part chasser.
Certes, le temps guérissait les blessures, mais il laissait de vilaines cicatrices.
Elle atteignit finalement sa Mini Cooper garée au bout de la place. [...]
Ce caprice faisait peut-être partie des raisons pour lesquelles Gino l'avait quittée un mois auparavant. Rachel se sentait bien plus inspirée par la voiture que par l'homme qui partageait son lit. Elle ne regrettait pas l'échange. La Mini se montrait plus disponible émotionnellement.