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3/5 (sur 1 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Genève , le 12 mai 1794
Mort(e) à : Petit-Saconnex, , le 6 novembre 1878
Biographie :

James Fazy, né le 12 mai 1794 à Genève et mort le 6 novembre 1878 au Petit-Saconnex, est un homme politique suisse, fondateur du Parti radical genevois.

Conseiller aux États suisse
Conseiller national suisse
Président du Conseil des États suisse

James Fazy (1794 – 1878) est un politicien genevois, chef de l’aile gauche radicale, leader de la révolution genevoise de 1846 et auteur de la constitution genevoise de 1847. Il abat les anciennes fortifications sur lesquelles il construit la « ceinture faziste », favorise l’implantation d’industries, crée diverses institutions (avec parfois des revers) comme la Banque de Genève, l’Hôpital Cantonal.… établit l’école laïque et primaire gratuite. Il est considéré comme le précurseur de la Genève moderne. Au plan national, il fut rapporteur des lois sur les chemins de fer et l’École polytechnique fédérale.

http://www.ebooks-bnr.com/fazy-james-jean-dyvoire-au-bras-de-fer/
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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Fazy
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
— Te voilà en extase, s’écria le baron qui approchait, que dis-tu de mon lac ?
— Ah, Monseigneur ! lui répondit Abdallah, je sens fléchir ici ma férocité ; ces eaux-là ne sont pas faites pour mon métier.
— Tu te moques de moi : à voir comme ton œil brillait hier soir en entrevoyant les riches côtes couvertes d’habitations de la rive opposée, que nous pouvons considérer comme ennemies, je ne t’aurais pas cru capable d’un tel attendrissement.
— Aussi, Monseigneur, n’est-ce que passager ; mais pour être corsaire je n’en suis pas moins homme.
— Pourquoi ne veux-tu pas dire chrétien ? tu as vu le bel effet que tu produis avec ton entêtement à suivre les pratiques de Mahomet ; j’ai déjà eu bien de la peine à sauver ta peau en Espagne, où elle sentait diablement le roussi, ici gares-toi de la noyade. As-tu vu Mons Navilliers, comme hier soir il te regardait de travers ? Prends-y garde, c’est qu’ici on ne plaisante pas avec les buveurs d’eau.
— Je vous l’ai déjà répété souvent, je suis votre esclave, et mieux que cela, votre ami ; vous pouvez disposer de moi comme vous l’entendrez ; mais me faire abandonner Mahomet, jamais ; d’ailleurs contentez-vous de moi tel que je suis : où trouveriez-vous un loup de mer de ma sorte, qui consentît à se faire marin d’eau douce dans une belle jatte comme ce lac ?
— Ne t’y fies pas, cette jatte a aussi ses tempêtes, et c’est pour cela que j’aimerais à te voir bien avec Navilliers ; sa vieille expérience du lac nous sera nécessaire ; il faudrait tâcher de le captiver, nous aurons besoin de lui de plus d’une manière : si nos Chablaisans prenaient notre idée de travers, il n’y aurait pas moyen d’en venir à bout. Ce que nous avons conçu favorise bien, sous un rapport, leurs goûts de pirates ; mais dans l’exécution il y aura des choses qui les contrarieront : d’abord la construction que nous méditons, et ensuite la manière de conduire ce navire d’une nouvelle espèce pour le lac, tout cela rencontrera des obstacles de plus d’une espèce. Il nous faudra pourtant leur consentement volontaire, car ne va pas t’imaginer que nos vassaux soient nos esclaves. À propos de cela, Aubert, va trouver Navilliers, et prie-le de m’attendre à son logis, il faut que je me concerte avec lui sur le Conseil général qui doit être tenu aujourd’hui.
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Il est sur les bords du Léman, du côté du Chablais, un large promontoire qui marque la limite entre le petit et le grand lac. Situé au-dessous du coteau de Boisy, les vignes, les champs, les bois, les vertes prairies descendent en amphithéâtre jusqu’à son rivage hérissé de rocs, contre lesquels battent sans cesse des eaux transparentes, soit que la bise du nord-est roule ses courants d’air qui s’échappent allongés, du sein resserré des hautes vallées, soulevant en larges lames les flots du grand lac, soit que les humides et chaudes haleines du vent du midi arrivent suspendant des orages sur la contrée, et poussant devant elles, en vagues plus courtes, les ondes du petit lac.
Ce promontoire était jadis un poste important pour la navigation, alors que le lac de Genève, sillonné de barques en tout sens, servait presque exclusivement aux communications entre les nombreux habitants de ses rives. Les eaux de ce lac étaient, dans le moyen âge, la seule grande route par où pouvaient s’opérer les principaux transports des environs. Outre que les chemins n’étaient alors que des espèces de sentiers toujours mal
entretenus, il y avait tant de gêne et ordinairement si peu de sécurité dans les voyages par terre, qu’on préférait la voie du lac lorsqu’elle n’éloignait pas trop de sa destination. Mais au sein des guerres entre les États voisins, des rivalités féodales, et de la difficulté de la répression, le lac offrait aussi des dangers : il était sans cesse le théâtre de combats maritimes acharnés. Les nefs des princes, des seigneurs, des abbayes, des villes libres qui possédaient ses bords, le parcouraient, déployant à leurs poupes des bannières trop souvent hostiles les unes aux autres ; puis quelquefois un brigantin gris, sans aucun pavillon, développant vers le soir d’énormes voiles latines, glissait sur sa surface, et allait répandre l’effroi parmi les mariniers, qui se hâtaient de chercher un abri dans les ports protégés par des châteaux forts.
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— Et même le Chablais, reprit Navilliers, car le traité porte
positivement, qu’en restituant cette province, les Bernois entendent que le culte protestant y sera maintenu.
— Mais cela est impossible, s’écria l’abbé, voilà un traité
inexécutable, et qui damnerait notre duc.
— Je pense tout à fait comme l’abbé, dit le baron, et je crois que ce que nous aurons de mieux à faire sera de mettre tant d’obstacles à ce traité, qu’il faudra bien qu’il se rompe. Ce ne serait pas la première fois que la noblesse des environs aurait fait la guerre pour son compte. Ne se souvient-on plus de la confrérie des gentilshommes de la Cuiller ?
— Ah ! sans doute, s’écria le vieil Aubert, c’est avec eux que j’ai fait mes premières armes il y a trente-cinq ans ; la situation était la même, le duc Charles III n’osait rien contre ses sujets révoltés de Genève, parce qu’ils étaient soutenus par les Suisses ; c’est à son hésitation qu’il a dû de perdre ses états. S’il avait traité tous ces bourgeois de la même manière que nous le faisions, il en serait bien vite venu à bout ; mais il était toujours à lire dans les vieilles chartes, pour savoir s’il avait droit ou non.
Tantôt il faisait couper des têtes de syndics, et tantôt il en demandait pardon. Pour nous, nous allions bon jeu, nous tenions toujours la campagne, nous ne laissions rien entrer à Genève ; si un bourgeois tombait entre nos mains, nous le pendions. C’est ainsi qu’il faut expédier ces gens-là.
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