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Note moyenne 3.67 /5 (sur 839 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Burlington, New Jersey , le 15/09/1789
Mort(e) à : Cooperstown, État de New York , le 14/09/1851
Biographie :

James Fenimore Cooper est l'un des écrivains américains les plus populaires au XIXe siècle.

Il grandit au manoir d’Otsego Hall à Cooperstown dans l’état de New-York. Colon et homme politique, c’est son père qui a fondé cette ville située sur la frontière (elle sera décrite par le romancier dans "Les Pionniers").
Il commence en 1806 une carrière navale qu'il abandonnera lorsque ses projets de navigation se trouveront contrariés. En 1810, il épouse une héritière new-yorkaise et mène la vie d'un gentleman-farmer dilettante jusqu'au moment où, ses cinq frères étant morts, il se trouve responsable de leurs familles.

En 1820, à la suite d'un pari avec sa femme, Cooper rédige "Precaution", roman de mœurs dans la manière de Jane Austen ; encouragé, il poursuit avec "The Spy" (L'Espion, 1821), roman semi-historique et national, qui rencontre un grand succès.

En 1823, il commence à écrire ses romans les plus célèbres, qui constitueront le cycle de "Bas-de-Cuir" (Leatherstocking Tales) : "Les Pionniers" (The Pioneers, 1823), "Le dernier des Mohicans" (The Last of the Mohicans, 1826) et "La Prairie" (The Prairie, 1827). Ces livres retracent la vie d’un trappeur, Natty Bumppo sur fond d’histoire et de mythologie américaine (guerre d’Indépendance, recul des indiens, destruction de la Prairie). Le cycle comprend cinq romans historiques, publiés de 1823 à 1841.

Sa fortune est établie, et de 1826 à 1833, il vit en Europe car veut protéger ses intérêts en Grande-Bretagne. Il achève l’écriture de "La Prairie" à Paris, son talent n’est plus à prouver et il est récompensé par un triomphe. Quand il rentre en Amérique, sa popularité est mise à mal à cause de sa réputation réactionnaire. En mai 1839, Cooper publie son "Histoire de la marine des États-Unis" (History of the Navy of the United States of America).

Une partie de son œuvre est basée sur les récits des Indiens du Nord. "Le Dernier des Mohicans", son roman le plus célèbre, a connu de nombreuses rééditions et a été adapté plusieurs fois au cinéma.
Il a écrit également de nombreux romans sur la mer, tel "L'écumeur de mer" (The Water Witch, 1830). Mais son œuvre est de qualité inégale et son roman "Le Démocrate américain" (1835) lui vaut un procès.

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Le Dernier des Mohicans, film, 1992 - Bande-annonce VO


Citations et extraits (92) Voir plus Ajouter une citation
- Il peut y avoir ici quelque méprise, dit-il : un mocassin est si semblable à un autre !
- Un mocassin semblable à un autre ! s'écria Œil-de-Faucon ; autant vaudrait dire que tous les pieds se ressemblent, et cependant tout le monde sait qu'il y en a de longs et de courts, de larges et d'étroits ; que ceux-ci ont le cou-de-pied plus haut, ceux-là plus bas ; que les uns marchent en dehors, les autres en dedans. Les mocassins ne se ressemblent pas plus que les livres, quoique ceux qui lisent le mieux dans ceux-ci ne soient pas les plus capables de bien distinguer ceux-là.
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Le cœur humain, Madame, n’est pas constitué de la même manière dans tous les individus. Dans quelques-uns, les impressions sont vives et passagères ; dans d’autres, elles sont profondes et durables. Certains philosophes croient trouver une connexion entre les pouvoirs physiques et les facultés morales de l’animal ; quant à moi, je crois que les uns sont le résultat de l’habitude et de l’éducation, et que les autres sont assujetties aux lois et aux lumières de la science.
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C’est une remarque assez curieuse à faire, qu’à très peu d’exceptions près, tous ceux qui sont arrivés opulents dans nos colonies sont tombés peu à peu dans la misère, tandis que ceux qui leur étaient subordonnés s’élevaient graduellement à l’opulence.
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Quoique les arts de la paix fussent inconnus dans cette fatale région, les forêts étaient animées par la présence de l’homme. Les vallons et les clairières retentissaient des sons d’une musique martiale, et les échos des montagnes répétaient les cris de joie d’une jeunesse vaillante et inconsidérée, qui les gravissait, fière de sa force et de sa gaieté, pour s’endormir bientôt dans une longue nuit d’oubli.
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En sortant de la caverne pour entrer dans le passage, ou pour mieux dire la crevasse qui la séparait de l’autre, ils sentirent leurs forces se renouveler dans une atmosphère rafraîchie et purifiée par les eaux limpides de la rivière. Une brise en ridait la surface, et semblait accélérer la chute de l’eau dans les gouffres où elle tombait avec un bruit semblable à celui du tonnerre. À l’exception de ce bruit et du souffle des vents, la scène était aussi tranquille que la nuit et la solitude pouvaient la rendre. La lune était levée, et ses rayons frappaient déjà sur la rivière et sur les bois, ce qui semblait redoubler l’obscurité de l’endroit où ils étaient arrivés au pied du rocher qui s’élevait derrière eux.
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- [...] Oui, il n'y a qu'un seul être qui nous gouverne tous, quelle que soit la couleur de notre peau.
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Le capitaine resta un moment la main posée sur le pavillon qu'il avait touché et qui était encore roulé dans le tiroir, et on eût dit qu'il lisait jusqu'au fond de l'âme du jeune marin. Alors prenant le rouleau fatal, il le déplia tout à coup, et montrant un champ rouge sans aucune espèce d'ornement ou de bordure, il répondit avec emphase:
"Le voici!
-C'est la couleur d'un corsaire!
-Oui, il est rouge! Je l'aime mieux que vos sombres champs tout noirs, avec des têtes de morts et autres sottises pour effrayer les enfants. Il ne menace point, seulement il dit: "Voilà le prix auquel on peut m'acheter!" "
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Le massacre de William-Henry - c'est le nom qui reste dans l'Histoire pour désigner l'ignoble tuerie perpétrée par les sauvages Iroquois, sous l'oeil même des troupes françaises, à l'égard de la malheureuse garnison anglaise désarmée - a définitivement compromis la réputation du général Montcalm. Sa mort glorieuse, survenue peu après dans les plaines d'Abraham, n'a pas totalement effacé cette tache honteuse. C'était un héros sur le champ de bataille; mais il manquait de ce courage moral qui fait la véritable grandeur d'un homme.
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- Des livres! […] Des livres! Qu’en ferais-je, moi, guerrier du désert, au sang sans mélange? Je n’ai jamais lu qu’un seul livre, durant quarante années. Et ce qui y est écrit s’est gravé clairement, et pour toujours, dans mon esprit. Pas besoin de commentaires!

- Et comment nommez-vous ce livre? demanda le musicien, qui n’avait pas saisi l’allusion du chasseur.

- Il est ouvert devant vos yeux! Celui à qui il appartient n’est pas jaloux. Il permet à chacun d’y lire. J’ai entendu dire qu’il y a des gens qui ont besoin de livres pour croire que Dieu existe. Ces bien possible pour ces personnes des villes qui dénaturent l’œuvre de Dieu, et rendent obscur, au milieu des marchands et des prêtres, ce qui apparaît évident au cœur du désert. Celui qui doute, je l’emmènerai avec moi, du lever au coucher du soleil, à travers bois. Il en verra assez pour comprendre qu’il n’est qu’un fou, et que sa folie est grande de vouloir se hisser au niveau d’un être infiniment bon et puissant.
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[...] je suis un homme blanc. Je suis prêt à reconnaître que les hommes de ma couleur ont quelques coutumes que mon honnêteté désapprouve. Ainsi, ils ont pris l'habitude de consigner leurs exploits ou leurs observations dans les livres, au lieu de les raconter oralement dans leurs villages. Il est impossible, de cette manière, d'infliger un démenti à un fanfaron, et le brave, lui-même, ne peut prendre ses camarades à témoin de ses propres faits d'armes. [...] Cet homme n'entendra jamais conter les exploits de ses pères [...].
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