La foi en la raison et en la rationalité qui dominait la pensée après-guerre me semblait désespérément idéaliste, tout comme la croyance qu’Hitler et les nazis avaient induit leur peuple en erreur. J’étais persuadé au contraire que les innombrables atrocités perpétrées en Europe de l’Est s’expliquaient du simple fait que les coupables allemands avaient aimé tuer en masse, de même que les Japonais avaient aimé torturer les Chinois.