Citations de James Herbert (322)
" Sotte ? Vraiment ? La culpabilité n’est-elle pas censée être à la base de la psyché humaine ? "
"D’une obésité monstrueuse, le corps tremblant, elle attendait avec impatience, tandis que ses descendants, au nombre de six et chacun aux formes étranges, comme elle et pourtant pas tout à fait comme elle, suçaient ses mamelles."
"Et les tunnels, les égouts, les conduits, les trous noirs dans lesquels elles s’étaient embusquées, sans connaître ni désirer une existence différente, s’étaient effondrés, laissant l’univers de la lumière empiéter sur leur sinistre royaume."
"Quel soulagement il éprouverait s’il lâchait le fardeau ; il pourrait alors avoir toute liberté d’action pour trouver un abri sûr, mais de vieux souvenirs lancinants se réveillaient au plus profond de lui, surgissant de la panique comme de ténébreuses formes fantomatiques."
" C'était une façon de se protéger, il le savait; il avait toujours eu la capacité, ou peut-être l'infortune, d'établir une distance sur le plan émotionnel, et ce chaque fois que la situation devenait intolérable : soit qu'il se jetât dans l'action, soit qu'il se retranchât dans une froide logique. Ce n'était pas sécheresse de coeur, car l'émotion affluait en lui après l'événement. Non c'était aptitude naturelle à survivre."
"Demeuré au fond de l'église, Gabe aurait bien aimé partager leur foi. Mais tout ce qu'il ressentait, c'était de la colère, colère contre un Dieu capable de les plonger dans uns si grande souffrance. Si tant est qu'il existe un dieu, bien entendu. Et si toutefois Il existait réellement, alors il semblait faire bien peu de cas de la partie de Sa création qu'on appelait humanité."
Un esprit sain cherche toujours une cause rationnelle. C'est une bonne méthode pour éviter les angoisses métaphysiques.
- Mettez les torches sous l'eau, ordonna Culver.
Ils obéirent et furent parcourus de frissons quand la faible lumière révéla des formes obscures qui nageaient juste à fleur d'eau, tels des piranhas géants grouillant autour des deux hommes qui étaient tombés ; les rats fonçaient sur leurs victimes, ne reculant qu'une fois gorgés de chair fraîche.
Claire n'appliquait plus la règle qu'elle s'était imposée sur le rationnement des cigarettes. Au diable les restrictions! S'ils quittaient l'abri, il y aurait dû tabac à volonté et jamais assez de monde pour le fumer. Le message devrait désormais être lu différemment: DANGER: AVERTISSEMENT DU GOUVERNEMENT : LES CIGARETTES ET LES RADIATIONS PEUVENT GRAVEMENT NUIRE À VOTRE SANTÉ. Et les bombes à hydrogène peuvent vous rayer de la carte...
Combien de psychiatres avaient souffert de dépression nerveuse ? Beaucoup.
Combien de prêtres commettaient un péché mortel ? Pas mal .
Combien d'hommes de loi désespéraient face aux injustices du tribunal ? Oh, il y avait toujours des exceptions.
Les gens ne parviennent pas à se débarrasser du carcan de leur fonction, des apparences conférées par leur profession.
Non,son insistance à répéter que l'enfant n'était pas de lui venait de quelque chose de beaucoup plus profond qu'une simple croyance erronée en l'infidélité de son épouse : c'est à cause de ses propres abus sexuels sur la personne de son fils qu'il refusait le lien de sang entre eux, afin d'éviter toute notion d'inceste, ce qui, même dans son esprit détraqué, aurait constitué un acte réellement contre nature
Les fantômes n'existent pas, il n'y a que de bonnes histoires de fantômes.
Il lui semblait... il lui semblait voir ses arbres frémir de quelques vie cachée. Les branches remuaient, les feuilles s'agitaient comme sous l'effet d'un tourbillon de vent, et tombaient. Un froid intense s'empara de lui lorsqu'il vit les centaines de formes noires se deverser du boqueteau et s'élancer telle une marée vers la montée.
Mais c'est l'homme, ce maudit mortel,qui a créé le mythe. Quel être suprême encouragerait, et plus encore apprécierait, ce rituel de rabachage dogmatique ? Quelle Puissance inciterait sa propre créature ( que, d'après la rumeur, elle a créée a son image) à l'aduler bassement pour pouvoir obtenir une tranche de gâteau céleste, quand son numéro viendrait à être appelé ? Tout cela est absurde.
Il suivit le rail argenté du rayon de sa torche jusqu'à quatre formes sombres. Quatre rats gigantesques. Qui les attendaient. Tapis dans l'obscurité, ils les attendaient. Pendant quelques instants, les deux groupes se figèrent dans une contemplation mutuelle et totalement immobile. Puis les humains commencèrent à reculer lentement. Les rats continuaient de les regarder fixement. Henry entendit une exclamation étouffée dans son dos et la main de Violet resserra son étreinte sur son bras.
- Derrière nous. Il y en a d'autres ! parvint-elle à articuler.
Ils s'étaient enfuis de l'endroit où on les pourchassaient, où on exterminait leur espèce; l'instinct des survie était leur seul alliée. Quand la porte de la cave s'était ouverte, ils avaient occis leurs libérateurs et s'étaient repus de leurs corps avant de se lancer dans l'aventure.
- Avez-vous vu ce qu'il y a dans la cour de récréation ?
- Ce sont les rats géants, les tueurs.
Ils rentrèrent dans le bureau pour regarder par la fenêtre. Les rats continuaient à s'assembler. Ils pouvaient être deux cents.
- La cour en est noire, dit le jeune professeur qui n'en pouvait croire ses yeux.
- Que cherchent-ils ?
Le directeur se tournait vers Harris comme s'il faisait autorité en ce domaine.
- Les enfants, répliqua Harris.
A un moment ou a un autre, elle s'était liée a quelqu'un qui l'avait abandonnée. Ce qui expliquait sa réserve, la froideur qui parfois la masquait et gachait sa vraie nature.
"La mémoire l'avait fuie, aucun souvenir ne venait narguer son agonie. Aucune pensée pour Dieu non plus, aucune question. Rien qu'une brume d'absence, un voile blanc qui descendait. Non pas un voile de paix, ni d'horreur, ni même de vie. Le néant. Plus de peur, plus d'émotion, plus de froid. Elle était morte."
Encore une fichue semaine à faire la classe à ces petits connards. Professeur de dessin pour des petits salopards dont les plus belles œuvres ornaient les murs des chiottes !