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2.95/5 (sur 129 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , 1958
Biographie :

James Lasdun est né à Londres, il vit dans l'Etat de New York et enseigne la création littéraire à l'Université de Princeton. Il a reçu le prix Dylan Thomas pour la fiction et une bourse Guggenheim pour la poésie. La nouvelle titre du recueil Besieged a inspiré Shanduraï au réalisateur Bernardo Bertolucci.


Avec Jonathan Nossiter , il a co-écrit les films Sundays (qui a remporté les prix du Meilleur long métrage et du meilleur scénario à Sundance) et Signs and Wonders avec Charlotte Rampling et Stellan Skarsgaard.


Avec Michael Hofmann il a édité l'anthologie After Ovide: New Metamorphoses .

Avec son épouse Pia Davis , il a écrit deux livres de guide, Walking and Eating in Tuscany et Umbria, and Walking and Eating in Provence.

En 2017, il publie La Chambre d'ami, un huis clos psychologique.
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Source : http://www.jameslasdun.com/
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Citations et extraits (61) Voir plus Ajouter une citation
La géométrie de sa relation avec le couple pouvait changer, selon que l'un de ses membres se rapprochait ou s'éloignait , mais elle restait exclusivement triangulaire. Il était jusque là inconcevable qu'un quatrième personnage vienne briser cette forme de symétrie et l'intrusion d'une telle figure s'avérait extrêmement difficile à accepter .
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Il repensa - tant était étrange la lucidité qui l'habitait à présent - aux mots du Pascal ["Les pensées"] de son père : "tous les hommes recherchent d'être heureux... C'est le motif de toutes les actions de tous les hommes, jusqu'à ceux qui vont se pendre."
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La lune apparut au-dessus de la montagne, suffisamment brillante pour que même sa partie non éclairée ait une substance et une forme visibles.
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Il était capable de travailler dur, physiquement autant que mentalement ; il le savait. Tout le monde en était capable dans des conditions propices, et on pouvait prendre plaisir à accomplir le labeur même le plus fastidieux et le plus éreintant. Mais pour ce faire il fallait avoir le sentiment de participer à une tâche plus noble que celle consistant simplement à garder la tête hors de l'eau, d'appartenir à une collectivité humaine d'une taille suffisante pour pouvoir être en paix avec le monde au lieu d'être en guerre permanente avec lui.
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Il restait immobile, s'enivrant de ce moment de béatitude inattendue.
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Elle se leva, passant une chemise sur son maillot de bain et remontant ses lunettes de soleil sur ses cheveux foncés, qu'elle avait lâchement noués au sommet de sa tête : des mèches folles retombaient sur son visage.
Un visage très expressif, constamment en mouvement. Ses grands yeux noirs semblaient enregistrer les nuances de sentiment les plus éphémères avec finesse et subtilité, tout en reflétant uen chaleureuse gaité.
« Je suis vraiment désolée pour hier soir, dit-elle en venant vers lui, sa chemise blanche accrochant le miroitement de la piscine.
- Oh, il n'y a pas de quoi. C'était de ma faute, de toute façon », hasarda-t-il, prenant soudain conscience qu'il avait oublié de demander à Charlie quelle excuse ce dernier avait inventée pour expliquer son retour à New York.
Ils s'embrassèrent sur la joue, et il sentit à nouveau les effluves de son parfum, notes douces amères qui faisaient naître en lui une émotion si vive qu'il en remarquait à peine les nuances olfactives.
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McCubbin lui avait appris à analyser ses émotions en l’entraînant à se poser systématiquement les questions suivantes : « Qu’est-ce que je ressens en ce moment ? Dans quelle autre circonstance ai-je déjà fait l’expérience de cette nuance précise de joie ou de tristesse ? À quoi pourrais-je exactement l’associer ? » Il lui avait également appris à ne pas craindre les désirs ou les pulsions qu’une telle démarche risquait de mettre au jour. La psyché, lui avait démontré McCubbin, était autonome. On avait beau le vouloir, on n’avait aucun moyen d’action sur ses tendances ou ses penchants ; inutile donc de s’épuiser à la tâche. Ce qu’on pouvait éviter, en revanche, c’était de se laisser tyranniser par lesdites tendances : mieux on les connaissait, mieux on les maîtrisait.
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Il existait un certain seuil de tolérances, je le pressentais ; une limite mouvante qui se tenait bien au-delà des rassemblements chaleureux de la société humaine. Vous franchissiez cette limite et il était inutile d’espérer pouvoir un jour revenir. Et ce n’était pas nécessairement la société humaine qui vous excluait définitivement, mais quelque chose à l’intérieur de vous, une nouvelle singularité inassimilable qui vous rend inapte à vos propres yeux, à la fréquentation de vos congénères.
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Il savait que la seule façon que l'on avait de parler sans risque de sa propre souffrance était de la considérer d'un oeil ironique et distancié.
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Disons que l'argent est le seul sujet que les gens célèbres n'abordent pas dans leur mémoires . Leur argent à eux , j'entends. Ils sont prêts à tout avouer dans des domaines longtemps considérés comme tabous - penchants pour certaines pratiques sexuelles, drogue, petite délinquance -, prêts même à s'en vanter en fait . Mais ils ne parlent pas de leur argent , et nous n'attendons pas d'eux qu'ils le fassent.
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