Julie sentit tout de suite que tous ces gens, chacun à sa façon, détestaient leurs bienfaiteurs. La charité n’était pas la justice. C’était bien qu’ils viennent, les Julie, les Bix et les Phébé avec leur soupe, leur café et leurs petits gâteaux, mais quand la nuit tombait, qui c’est qui restait dans le cloaque et qui c’est qui s’en retournait dans son petit nid douillet de Powelton Village ? Julie elle-même n’aurait pu dire qu’elle aimait ces gens ; elle n’avait même guère de sympathie pour eux.