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3.83/5 (sur 463 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Owosso, Michigan , le 12/06/1878
Mort(e) à : Owosso, Michigan , le 13/08/1927
Biographie :

James Oliver "Jim" Curwood est un romancier.

Il passe avec succès l'examen d'entrée à l'Université du Michigan en 1898, où il étudie le journalisme. Il quitte l'université après deux ans d'études et devient journaliste pour le "Detroit News Tribune". Il en est renvoyé pour faute professionnelle après six mois de travail. Après avoir travaillé pour une entreprise pharmaceutique, Curwood est ré-embauché par le "Detroit News Tribune" en 1902. Il y restera cinq ans, occupant différents postes jusqu'à devenir rédacteur en chef. À cette période, il rencontre Cora Leon Johnson, qu'il épouse en 1900. Le couple aura deux filles, mais se séparera en 1908.

En 1906, il décide de se lancer dans l'écriture de romans, mais la charge de son travail de journaliste l'empêche d'écrire comme il le souhaiterait. C'est la raison pour laquelle il démissionne de son emploi auprès du "Detroit News Tribune" en 1907. Il abandonne le journalisme et se consacre à l'écriture.
En 1908, il publie son premier roman, "L'Aventure du capitaine Plum" ("The Courage of Captain Plum"), suivi d'un second la même année, "Les Chasseurs de Loups" ("The Wolf Hunters").
Il se remarie en 1909 avec Ethel Greenwood. De leur union naîtra un fils. À partir de 1909, l'existence de Curwood connaît un tournant décisif après un premier voyage dans le Grand Nord canadien. Il passe près de six mois par an dans les solitudes glacées où il vit dans une cabane et se nourrit des produits de sa chasse. Son amour pour la nature le conduit à développer une philosophie de la nature proche du mysticisme, militant pour la protection de l'environnement et la limitation de la chasse.
Il publie son roman le plus connu, "Kazan" ("Kazan: Wolf-Dog of the North"), en 1914, qui sera suivi de "Bari, chien-loup" ("Baree, Son of Kazan") en 1917. Pendant sa carrière d'écrivain, il publie une bonne trentaine d'ouvrages qui rencontre un très grand succès. On lui doit plusieurs récits animaliers dont "Nomades du Nord" ("Nomads of the North", 1919), ou le célèbre "Le Grizzly" ("Grizzly King", 1916) adapté au cinéma en 1988 par le réalisateur français Jean-Jacques Annaud sous le titre "L′Ours".
Plusieurs de ses romans d'aventures ont fait l'objet de nombreuses adaptations pour le cinéma, notamment, de son vivant, "L'Homme de l'Alaska" ("The Alaskan", 1924) et "La Vieille Route de Québec" ("The Ancient Highway", 1925).

Mordu à la cuisse, prétendument par une araignée, il meurt des suites d'une infection.
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Bibliographie de James Oliver Curwood   (36)Voir plus

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Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Le feu, qui courait dans les bois et les forêts de sapins et de baumiers, avait commencé par faire rage dans la direction du nord. Puis le vent sauta du sud à l’ouest, rabattant en direction contraire les colonnes de fumée. Il devenait de plus en plus probable que l’incendie ne s’arrêterait qu’au bord du fleuve, vers lequel le brasier mouvant pourchassait devant lui mille bêtes affolées.
Pendant la nuit qui suivit, le ciel continua à s’embraser d’une immense lueur fuligineuse et, lorsque le jour parut, la chaleur et la fumée devinrent intenables et suffocantes.
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[...]
Page 46
A la sortie de la gorge, Tyr s'engagea sur une pente assez raide, orientée vers l'Ouest. Le soleil était déjà haut lorsqu'il atteignit le sommet et, pendant quelques instants, il se reposa en contemplant l'autre moitié de son domaine. Cette seconde vallée était encore plus merveilleuse que la première. Elle avait bien deux milles de large et se déroulait à perte de vue en un grand panorama vert, noir et or. Vue du point culminant sur lequel se tenait Tyr, elle semblait un immense parc. Les flancs de la montagne se couvraient de verdure presque jusqu'au sommet, et jusqu'à mi-hauteur s'érigeaient des petits bois de pins qu'on eût dit plantés par l'homme. Au pied des pentes, de chaque côté, telles des franges ornementales, couraient des bandes étroites ininterrompues de forêts. Entre ces deux bandes d'un vert sombre s'étalait la vallée ouverte, prairie moelleuse et onduleuse, tachetée de pourpre par l'herbe à buffle, de mauve par la sauge montagnarde, de blanc par la rose sauvage. Dans le creux de cette vallée courait un ruisseau ... [...]
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Pourtant, il découvrait qu’il y avait quelque chose d’agréable dans la compagnie de Muskwa. Avec l’intrusion de l’homme, un sentiment nouveau s’était fait jour en lui… peut-être seulement l’amorce d’un sentiment nouveau. On ne peut apprécier pleinement l’amitié tant que l’on n’est pas confronté à l’adversité – et il est possible que Thor, devant faire face à de vrais ennemis et à un danger bien réel pour la première fois de son existence, commençait à comprendre ce que signifiait l’amitié.
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Tout ceci se passait encore dans le home obscur du creux de l'arbre. Jusqu'au moment où le louveteau apprit à connaître ce qu'étaient la lumière et le soleil. Ce fut par une belle après-midi. Par un trou qui était percé dans l'écorce de l'arbre, un rayon resplendissant se fraya son chemin et vint tomber sur le sol, à côté de Bari. Bari commença par fixer, avec étonnement, la traînée d'or. Puis, bientôt, il s'essaya à jouer avec elle, comme il avait fait avec la peau de lapin. Il ne comprit pas pourquoi il ne pouvait point s'en saisir ; mais, dès lors, il connût ce qu'étaient la lumière et le soleil.
Les jours suivants, il alla vers l'ouverture de la tanière, où il voyait luire cette même clarté, et, les yeux éblouis et clignotants, se coucha, apeuré, sur le seuil du vaste monde qu'il avait devant lui.
Louve Grise qui, durant tout ce temps, l'avait observé, cessa dès lors de le retenir dans l'arbre. Elle même s'alla coucher au soleil et appela son fils vers elle. Les faibles yeux du louveteau s'accoutumèrent peu à peu à la clarté solaire, que Bari apprit à aimer. Il aima la tiédeur de l'air, la douceur de la vie, et n'eût plus que répulsion pour les obscures ténèbres de l'antre où il était né.
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Le calme engourdissement de midi planait au-dessus des vastes solitudes de la forêt, de la plaine et des lacs canadiens. L'élan et le caribou, occupés à se repaître dès l'aube naissante, étaient maintenant au repos, immobiles sous la précoce chaleur du soleil de février.
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Ces regrets étaient ceux du chien. Mais le loup réagissait. Il disait au chien que, quelque part, dans ce monde silencieux, il y avait des frères et que, pour les faire accourir, il lui fallait s'asseoir sur son derrière et hurler au loin sa solitude. Plusieurs fois Kazan sentit l'appel trembler dans sa poitrine et dans sa gorge, sans réussir complètement à l'exhaler.
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Loup, de son côté, sans plus se perdre en de vains efforts de délivrance, mettait toute sa frénésie inassouvie dans les appels réitérés qu'il lançait aux quatre coins de l'horizon. Et de plus en plus nombreuses arrivaient les réponses. De plus en plus proches aussi.
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[...]
page 80
L'homme avait la passion de tuer. La maison s'emplissait de trophées de chasse, têtes et peaux de créatures qu'il avait abattues. Et maintenant, voici que quelque chose étanchait en lui le besoin de tuer ... [...] Au plaisir ancien de la chasse s'en substituait lentement, mais sûrement, un autre. Il ne pouvait plus tuer pour le plaisir de tuer. [...] Combien d'années de vie avait-il volées aux animaux massacrés par lui ? Quel bourreau sinistre il avait été ... [...] Il se demandait ce qu'il avait gagné par ce rouge massacre de dix siècles de vie : il conclut qu'il n'avait rien gagné !
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Pour la première fois de sa vie, il ne redoutait plus l'homme, ni le gourdin et le fouet, ni la chose mystérieuse qui crachait au loin le feu et la mort. Et, s'il courait si vite, c'était afin de surprendre plus tôt son vieil ennemi, de lui livrer bataille. Toute la fureur contenue, durant quatre ans d'esclavage et d'abus de la force, se répandait à travers ses veines en courants de feu.
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L’adversaire avec lequel il avait à lutter, et qui avait abandonné Louve Grise, était autrement redoutable qu’un loup ou un husky. Une fois déjà, il s’était trouvé aux prises avec un lynx, tombé dans une trappe, et il avait tiré du com-bat des leçons utiles.
Il savait qu’il ne convient pas de s’efforcer à renverser le lynx sur le dos, comme on doit le faire avec un autre adversaire. Car le gros chat du Wild se bat des griffes plus encore que des crocs. Et ces griffes, coupantes comme autant de ra-soirs, ont vite fait alors de lacérer le ventre de son ennemi et de lui ouvrir les entrailles.
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