C’était un mélodrame égyptien de la même veine que tous ceux qu’il avait eu l’occasion de voir : surchauffé, clinquant, une intrigue filiforme, conçue pour fournir aux masses des villes et des campagnes arabes des images glamour, délectables, d’une société huppée, fortunée dont ils n’auraient jamais l’occasion de découvrir qu’il s’agissait de purs fantasmes.