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Citations de Jandy Nelson (415)


Je me demande pourquoi les gens endeuillés prennent la peine de s'habiller en noir, alors que le chagrin constitue à lui seul un vêtement à part entière.
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Il y a des années de cela, j’étais allongée sur le dos dans le jardin de Manou quand Big m’a demandé ce que je fabriquais. Je lui ai répondu que j’observais le ciel. Il m’a rétorqué : « C’est une vision de l’esprit, Lennie, le ciel est partout, il commence à tes pieds.
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Platon avait une théorie selon laquelle il existait autrefois des êtres dotés de quatre jambes, quatre bras et deux têtes. Ils étaient parfaitement indépendants, heureux et puissants. Trop puissants au goût de Zeus, qui les a coupés en deux et éparpillés aux quatre coins du monde, si bien que les humains sont maintenant condamnés à rechercher éternellement leur moitié, celle qui partageait jadis leur âme. Seuls les êtres humains les plus chanceux retrouvent leurs moitié coupée, tu sais.
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Ce type se shoote à la vie. A côté de lui, Candide est le pire des rabat-joie. Est-ce qu'il sait que la mort existe, au moins ?
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Je plonge mon regard dans le sien, dans ses yeux tellement étranger au chagrin, et je sens s'ouvrir une porte tout au fond de moi. Et quand il m'embrasse, je vois que derrière cette porte, il y a le ciel.
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" Si quelqu'un demande où nous trouver, dites-lui juste de lever les yeux vers le ciel."
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Il me sourit et pose un doigt sur mes lèvres, suffisamment longtemps pour que mon petit coeur ait le temps d'atteindre Jupiter [...].
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C’est donc ça ce truc dont tout le monde parle, ce truc qui habite chacune des pages des Hauts de Hurlevent – cette sensation qui m’électrise de l’intérieur tandis que nos lèvres refusent de se séparer. Qui aurait pu deviner que je n’attendais qu’un baiser pour me transformer en Cathy et en Juliette et en Elizabeth Bennet et en Lady Chatterley réunies ?
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Comment vais-je survivre à cette absence ? Comment font les autres ? Des gens meurent, tout le temps. Tous les jours. Toutes les heures. Le monde entier est rempli de familles fixant du regard des lits dans lesquels plus personne ne dort, des chaussures que plus personne n'utilise. De familles qui n'ont désormais plus à acheter telle boîte de céréales, telle marque de shampoing. Partout des gens font la queue au cinéma, achètent des rideaux ou promènent leur chien alors que dedans, il ont le coeur en miettes. Pendant des années. Pendant le reste de leur vie. Je ne crois pas que le temps guérisse quoi que ce soit. SI je guéris, n'est-ce pas la preuve que j'ai accepté un monde sans elle ?
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Parfois , il faut tout perdre pour se trouver [...]
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Je ne comprends pas pourquoi tu es toujours fourré chez nous.
Je sens mon visage s'enflammer à mesure que la honte me gagne - la vraie question serait pourquoi est-ce que je m'obstine à me comporter comme une folle.
- Ah non ? dit-il en me dévisageant. Les coins de sa bouche commencent à se redresser. " Je t'apprécie beaucoup, Lennie. " Il me fixe d'un air incrédule. " Tu es quelqu'un de génial... " Comment peut-il penser une chose pareille ? Bailey est quelqu'un de génial. Big et Manou aussi. Sans parler de ma mère, bien sûr. Mais pas moi. Je suis le seul être humain bidimensionnel dans cette famille en 3D.
Il me sourit de toutes ses dents. " En plus, je te trouve très jolie et je suis un garçon ultra-superficiel. "
Une pensée horrible me vient à l'esprit : Il me trouve seulement jolie et géniale parce qu'il n'a jamais connu Bailey, suivie d'une autre, encore plus affreuse : et c'est tant mieux. Je secoue la tête pour effacer le contenu de mon cerveau comme une ardoise magique.
" Quoi ? " Il tend la main vers mon visage et glisse délicatement son pouce en travers de ma joue. Son geste est si tendre qu'il me fait tressaillir ; personne ne m'a jamais touchée de cette manière, personne ne m'a jamais regardée comme il le fait à cet instant précis, un regard profond. J'ai envie de le fuir et de l'embrasser en même temps.
Alors : Cils. Cils. Cils.
Je suis fichue.
Je crois qu'il a fini de jouer les grands frères avec moi.
- Je peux ? dit-il en approchant sa main de l'élastique qui retient ma queue de cheval.
J'acquiesce. Avec une infinie lenteur, il fait glisser l'élastique, sans me lâcher du regard. Je suis hypnotisée. C'est comme s'il déboutonnait mon chemisier. Quand il a fini, je bouge un peu la tête et mes cheveux retrouvent leur sauvage liberté.
- Wow ! dit-il tout bas. J'avais très envie de faire ça...
Je nous entends respirer. Je crois bien qu'on nous entend jusqu'à New York.
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"Rencontrer son âme sœur, c'est comme entrer dans une maison où on serait déjà allé : on reconnaît les meubles, les images accrochées aux murs, les livres sur les étagères, les contenus des tiroirs. On pourrait y retrouver son chemin dans le noir, s'il le fallait."
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Je suis trop mortifiée pour trouver le sommeil.
Qu'est-ce qui m'a pris ? Je m'imagine Joe lisant mon poème ridicule à ses frères, ou pire, à Rachel, tous pliés de rire et se moquant de cette pauvre Lennie qui n'a rien compris aux histoire d'amour sauf ce qu'elle en a lu dans les livres d'Emily Brontë. Je lui ai dit : Je lui appartiens. Je lui ai dit : Mon cœur lui appartient. Je lui ai dit : J'entends son âme dans sa musique. Je vais me jeter du haut d'un immeuble. Qui fait des déclarations pareilles au vingt et unième siècle ? Personne ! Comment une idée peut-elle vous sembler brillante un jour et débilissime le lendemain ?
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Le deuil est comme une maison où les chaises
auraient oublié comment nous porter
les miroirs comment nous réfléchir
les murs comment nous soutenir

Le deuil est comme une maison qui disparaît
chaque fois qu'on frappe à la porte
ou qu'on presse la sonnette
une maison qui se volatilise
dès le premier souffle de vent
et s'enfuit en profondeur sous la terre
pendant que tout le monde dort

Le deuil est comme une maison où nul ne peut
vous protéger
où la plus jeune des deux soeurs
deviendra plus vieille que son aînée
où les portes
ne vous laissent plus ni entrer
ni sortir
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Quand Sarah s'enflamme pour quelque chose, des noms d'animaux improbables lui viennent spontanément à la bouche comme si elle était atteinte du syndrôme de Tourette version 30 millions d'amis.
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Certaines personnes sont peut-être faites pour habiter la même histoire, quoi qu’il arrive.
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Personne ne vous dit jamais à quel point l'absence est cruelle, ni combien de temps elle dure.
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Je ne crois pas que le temps guérisse les blessures. Je ne veux pas qu'il guérisse quoi que ce soit. Si je guéris, n'est-ce pas la preuve que j'ai accepté le monde sans elle.
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Quand je suis avec lui,
il y a quelqu’un avec moi
dans ma maison du deuil,
quelqu’un qui connait
son architecture
aussi bien que moi;
capable d’y errer avec moi,
d’une pièce triste à l’autre
Si bien que la structure oscillante
de vent et de vide
n’est plus aussi effrayante et solitaire
qu’avant.

(Trouvé sur une branche d’arbre devant le lycée de Clover)
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Les gens meurent, mais votre relation avec eux ne s'éteint jamais.
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