Je ne pouvais pas prétendre adorer mon métier. Je ne l’aimais même pas. Je ne supporterais pas de faire ça toute ma vie, rabâcher les textes « classiques », toujours les mêmes, aux vers usés par une incessante répétition. Je refusais de passer ma carrière entière devant un tableau noir à arracher les réponses attendues à des adolescents maussades, à les regarder grandir et s’en aller pour suivre leur route tandis que je demeurerais au même endroit, à faire du sur-place.