Je me sens misérable. Non, c'est pire, je suis brisée. Tout m'effraye, le moindre changement me semble insurmontable. J'ai peur du jour où ils finiront par me redresser, par me clouer dans un fauteuil, j'appréhende le futur, les regards, je redoute d'être incapable de survivre à cet état. L'ennui n'est rien à côté de ce qui m'attend.