Jane Goodall
Face aux cataclysmes environnementaux, à la fulgurante extinction des espèces, vous soutenez qu’il faut malgré tout garder espoir…
Et cela pour cinq raisons. La première est le fascinant cerveau humain. Alors que l’on détruit notre planète à grande vitesse, au même moment, des gens réfléchissent à la façon de réduire leur propre empreinte écologique chaque jour. Ensuite, ce qui me fait espérer, c’est l’énergie et le courage que mettent les jeunes dans leur engagement : une fois qu’ils prennent connaissance des problèmes, ils mettent directement des actions sur pied. La troisième raison, c’est la résilience de la nature. Dans les endroits que nous avons détruits, en l’aidant un peu, elle renaîtra de ses cendres, portera à nouveau la vie et la beauté. Ensuite, il y a l’internet et les réseaux sociaux. Ils permettent à des gens du monde entier de se rassembler et de protester, de faire entendre leur voix sur des sujets comme le changement climatique. Le nombre de gens qui en parlent devient alors si grand que le business et les gouvernements ne peuvent pas ne pas y prêter attention. Enfin, il y a la capacité humaine à ne jamais renoncer, comme celle que l’on rencontre régulièrement chez les personnes atteintes de handicaps.
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