Le geste émouvant d'un chimpanzé à Jane Goodall .
Images : Institut Jane Goodall | Retrouvez sur notre site toutes les vidéos du Nouvel Observateur
En Amérique, les produits chimiques agricoles tuent quelque 67 millions d'oiseaux chaque année. J'ai récemment entendu dire que les oiseaux chanteurs qui jadis saluaient le printemps en Iowa ont quasiment disparu des surfaces cultivées.
C'est l'apathie et non la haine qui est le contraire de l'amour.
"Notre mépris pour la nature a causé cette pandémie"
terrafemina.com
Dans la mesure où les gens sont de plus en plus au courant des souffrances animales, ils se sentent de plus en plus interpellés et veulent agir. La plupart des gens sont foncièrement bons, rares sont ceux qui aiment voir souffrir de la main de l'homme et la plupart veulent apporter leur contribution pour un monde meilleur. Mais le plus souvent, ils ne savent pas très bien ce qu'ils peuvent faire. Il faut donc unir nos forces et ne pas détourner le regard quand des millions d'animaux sont torturés. Chacun d'entre nous peut faire quelque chose. Nous pouvons refuser d'acheter des aliments obtenus par des méthodes d'élevage inhumaines et faire pression avec notre porte monnaie. Nous pouvons contribuer au bien-être durable des animaux recueillis. Et nous pouvons faire savoir ce qui se passe.
Je passais beaucoup de temps dans notre grand jardin. Il était assez sauvage. Il y avait un hêtre que j'aimais tellement que ma grand-mère me l'offrit pour mon dixième anniversaire. J'avais un arbre à moi ! Lorsque j'étais joyeuse, je grimpais haut dans ses branches et je m'y asseyais pour regarder les oiseaux et écouter leurs chansons. Parfois j'y emportais mes devoirs. J'y grimpais aussi lorsque j'étais triste, pour m'isoler. Souvent, dans ces moments-là, je lisais un livre. C'était un conseil de maman. Elle disait que cela pouvait m'aider à oublier mes ennuis, au moins pendant une heure ou deux, et peut-être qu'après ils ne me sembleraient plus si graves. Ce conseil, je le suis encore aujourd'hui.
En fait, l'espoir est une condition de survie. Une condition de survie de l'espèce humaine. Sans espoir, on meurt.
A la place d'un animal, c'est la nourriture qui est "sacrifiée" dans les rituels hindous pour honorer les dieux bienveillants ou apaiser la malfaisance des autres. Le sucre de canne non raffiné est souvent employé dans la médecine hindoue mais aussi pour adorer la déesse Santoshi. Pour apaiser Alakshmi, la déesse de l'infortune, les hindous déposent des citrons et des piments à l'extérieur des maisons, espérant qu'ils sauront calmer son appétit malveillant et l'empêcheront de répandre sa colère dans le foyer. Les anciens hindous croyaient qu'à la mort l'âme quitte le corps, s'élève vers la lune et retourne à la terre sous forme de pluie où elle s'incarne alors en nourriture, ce qui vient corroborer leur croyance selon laquelle ce qui est mort nourrit ce qui est vivant.
Jusqu'ici, aucun chimpanzé n'a réussi à se servir d'un outil pour en fabriquer un autre. Même après enseignement, un chimpanzé qui fut soumis à des tests exhaustifs se révéla incapable de se servir d'une hache en pierre pour fendre du bois en petits morceaux qui l'auraient aidé à retirer des aliments d'un tuyau étroit.
Je suis intimement convaincue qu'il est essentiel de commencer par apprendre aux enfants à être respectueux envers toute vie.
Laissez-vous guider par votre rêve, même si vous devez momentanément le mettre de côté pour trouver un emploi ou payer votre loyer. Et restez toujours ouvert aux opportunités de sortir du cadre pour mener la vie et faire les choses qui vous inspirent profondément… n'ayez pas peur.