Jane Mitchell

"La ligne blanche" c'est l'histoire de Rafik, un petit Indien du Cachemire emmené de force un matin pour combattre dans les rangs de l'armée de libération du Cachemire. Une immersion terrible au côté de ce gamin de 9 ans heureux dans sa petite famille avant son enlèvement, qui va perdre toute once d'humanité au fur et à mesure de la lecture, commettant les pires atrocités au nom d'une idéologie qui le dépasse. Pour etre honnete j'ai eu du mal à m'attacher au personnage (l'embrigadement ne peut pas tout pardonner même en faisant les pires efforts) mais ce témoignage très bien ecrit et sans temps mort, apparait sacrément intéressant pour faire comprendre ou expliquer au plus grand nombre (notamment aux enfants) le destin brisé de certains gamins dans le Monde.

Un livre dont le résumé m'a de suite attiré et que j'ai donc acheté pour le CDI. Il avait l'air poignant et fort.



Malheureusement, je n'ai pas vraiment accroché. Si le propos est effectivement intéressant, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages ni à l'histoire. J'ai mis très longtemps à le lire.



Le lecteur va suivre Rafik, enlevé par des combattants de la libération du Cachemire qui vont faire de lui, en l'espace de 5 ans, un rude guerrier. En parallèle, on suit sa famille et ce qu'elle devient après la disparition du fils aîné, et notamment Djamila sa soeur qui l'adorait. La vie doit continuer mais si le père de Rafik ne veut plus entendre parler de lui lorsqu'il apprend qu'il est devenu un "terroriste", sa mère et sa soeur espèrent secrètement qu'il reviendra un jour.

Rafik a 9 ans lorsqu'il est enlevé. Il est fort et fait tout pour survivre, quitte à faire des choses qui ne lui plaisent pas du tout. Rafik n'est pas vraiment constant dans ces convictions, et c'est surement ce qui fait que j'ai eu du mal avec ce personnage.



La fin ne m'a pas convaincue, trop brève.



Je suis passée à côté de cette lecture, c'est dommage car le propos m'intéressait bien.
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Un roman très bien écrit sur le sort tragique des enfants soldats ; le cadre de ce récit est au Cachemire mais est tout à fait transposable dans un autre pays.

Où l’on voit que la violence exercée par les rebelles sur les enfants parvient soit à les détruire complètement soit à en faire des petits soldats redoutables déshumanisés.

Rafik résiste longtemps dans sa tête puis quand il renonce il devient l’un des meilleurs pour les rebelles.

Le titre « la ligne blanche » vient du fait que les rebelles choisissaient les enfants en fonction de leur taille qui devait dépasser cette ligne blanche tracée sur le tableau de la classe.

Donc un livre bouleversant et dur.

Intéressant. A partir de 14 ans.

On suit le quotidien d'Azari, entre son passé rempli de règles qu'elle a dû fuir, et son présent au centre de prise en charge directe en Irlande, où elle doit faire face à la discrimination, au combat pour obtenir le statut de réfugié et aux coutumes de son pays qui lui collent encore à la peau. C'est une histoire touchante et pleine d'espoir, le personnage d'Azari est incroyable, je vous recommande vivement ce livre!

J'ai vraiment beaucoup apprécié ce livre notamment pour le personnage de la mère, et la relation qu'elle a avec sa fille. Je trouve ça très intéressant d'avoir plusieurs représentations de différents types de personnes et leurs réactions face à ses événements.

La mère d'Azari a peur, elle veut retourner au village, au côté de son mari; ça montre vraiment la détresse psychologique dans laquelle le personnage est, et le fait qu'elle continue, malgré elle, de représenter les règles strictes du village, est selon moi tellement vrai.

Il se lit très vite et facilement, les mots utilisés sont simples, (car écrit pour un public jeune probablement) et les petites notes de la traductrice pour bien situer les endroits et le vocabulaire spécifique étaient géniales.