Mais quoi qu’on en dise, l’homme a été créé pour vivre ainsi, près de la terre et au rythme des saisons. (Au milieu d’éclaboussures, le vieux rouan traversa un torrent dont les eaux limpides s’étaient ternies de boue sous le sabot des vaches.) Ici on est loin des derniers modèles d’ordinateurs, de la puanteur des villes et de leurs murs oppressants. Il y a la pluie et le beau temps, l’herbe et le bétail – et l’homme, tout seul face à la montagne. Voilà pourquoi il marche la tête haute, et pourquoi il a une vision du monde différente des autres humains.