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Critiques de Janine Garrisson (9)
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Henri IV. Le roi de la paix

Beaucoup d'ouvrages ont été consacrés à Henry IV, lesquels en donne une image plutôt flatteuse. On attribue au premier Bourbon toutes les vertus d'un grand roi : guerrier robuste à l'esprit actif et chevaleresque, homme débonnaire et galant, sauvant une France confrontée au XVIe siècle aux périls des guerres de religion. Mais l'auteure de cette biographie, Janine Garrisson, entend nuancer ce portrait en montrant plusieurs facettes du roi et insistant sur sa sensibilité baroque, une pratique du pouvoir où la dissimulation et l'ostentation se complètent, son réalisme politique et dans bien des circonstances son cynisme et son autoritarisme. Janine Garrisson étudie en détail une vie commencée, le 12 ou 13 décembre 1553, au château de Pau, celui de son grand-père, Henri d'Albret, roi de Navarre. Henry mène d'abord une enfance rustique dans le Béarn, est ensuite emmené à la cour par son père, Antoine de Bourbon, premier prince du sang. Lors des guerres de religion, influencé par sa mère, Jeanne d'Albret, il rejoint le camp protestant, mais il est aussi gouverneur de Guyenne et épouse dans une entreprise de réconciliation Marguerite de Valois. Il échappe au massacre de la Saint-Barthélemy en se convertissant au catholicisme, renoue ensuite avec le protestantisme sans rompre complètement avec la cour. Déjà on tente de l'assassiner. Quand Henry succède à Henry III, le dernier Valois, en vertu de la loi salique, un prince protestant devient roi, semant le trouble au sein de la population catholique. Il abjure une seconde fois pour sauvegarder les intérêts du royaume tout en signant l'édit de Nantes, épouse Marie de Médicis qui lui donne un héritier. Henry eut cependant au cours de sa vie de nombreuses maitresses auxquelles Janine Garrisson consacre de nombreuses pages.
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Nouvelle Histoire de la France moderne, tom..

Un ouvrage un peu vieux peut-être mais qui peut rendre encore de fiers services pour qui étudie cette période. Le livre, écrit par une des grandes historiennes de l'époque moderne, se lit très facilement. Il est organisé de manière un peu originale (grandes lignes, puis partie événementielle). On apprend beaucoup de choses sur cette période terrible. Les conclusions données ici sur des points sensibles (Saint-Barthélémy etc..) sont toujours d'actualité. Un livre qui peut donc encore largement servir aux étudiants et à leurs professeurs, même si, c'est bien normal, les grandes collections historiques sont renouvelées de font en comble assez régulièrement au fur et à mesure des progrès historiographiques. Pas assez toutefois pour invalider des ouvrages solides comme celui-ci.
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Marguerite de Valois

Un livre de plus que marguerite de Valois qui a fait couler tant d'encre. Un des personnage phare de l'histoire française, alors que finalement son rôle politique et personnelle n'a pas été très important. En tant que fille et frère de rois, elle a du se contenter d’obéir aux ordres....

Mais un je ne sais quoi font que nous aimons notre Reine Margot.
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Henri IV. Le roi de la paix

Henri IV est le plus populaire de nos rois, célébré même sous la IIIème République. Cette réputation est-elle justifiée ? Oui conclut Janine Garrisson.

Elle évoque son enfance béarnaise, son éducation agreste, libre mais aussi nobiliaire. Il vit dans son enfance dans une France et une région déchirées entre Protestants et Catholiques. Sa famille est elle-même divisée. C'est au cours de son mariage avec Marguerite de Valois, fille de Catherine de Médicis, qu'a lieu la Saint Barthélémy en 1572. Il reste prisonnier au Louvre jusqu'à son évasion en 1576. Cela le marque profondément et lui donne l'occasion d'observer les hommes, les manigances de la Cour.

Devenu roi de France à la mort d'Henri III, il aura beaucoup de mal à se faire reconnaître comme tel malgré sa conversion. Au pouvoir, il ramène la paix intérieure avec le fameux Edit de Nantes (coexistence pacifique et tolérance religieuse qui n'existe à l'époque dans aucun pays d'Europe) et par là-même la prospérité économique dans l'agriculture et les manufactures.

Henri IV est un homme pragmatique qui sait s'entourer d'hommes en nombre restreint mais efficaces et loyaux. Bon vivant mais aussi fin observateur de la nature humaine, fin psychologue, intelligent, travailleur, courageux, sans rancune inutile, autoritaire...voilà des qualités qui ont fait de lui un grand souverain. Une faiblesse : les femmes ! Il sait en outre s'attacher des gens de plume, chroniqueurs pour écrire sa Gesta, faire sa com' dirait-on aujourd'hui. Il fut réellement un grand roi.
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Royauté, renaissance et réforme, 1483-1559

Voilà un vrai livre d'Histoire comme je les aime. Instructif, passionnant, incarné. Janine Garrisson comme toujours arrive à m'apprendre des choses avec une langue facile d'accès. Elle reste l'historienne numéro 1 vers qui je me tourne pour tout ce qui touche au XVIème siècle.

Une référence!

Je conseille donc ce livre et le suivant (Guerre Civile et Compromis) pour une première approche de ce siècle.
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Marguerite de Valois

Je poursuis mon immersion (et ma passion) chez les Valois avec une ancienne biographie que j'ai trouvé dans une librairie d'occasion, publiée en 1994, par Janine Garrisson. Bien que je connaisse très bien les Valois maintenant j'avais envie de découvrir Marguerite toute seule et plus en profondeur. Et c'est chose faite grâce à cette biographie très intéressante et très documentée.



L'autrice a beaucoup d'affection pour la reine de Navarre on le sent à travers la lecture, cependant ça ne l'a pas empêché de ne rien cacher des défauts ou des responsabilités de Marguerite à divers moments de sa vie. Ou lorsqu'il n'y avait pas de réponses face à certaines questions ou des zones d'ombres, Janine Garrisson le faisait savoir clairement et j'ai beaucoup apprécié cette honnêteté.

Malheureusement cette interessante biographie a souffert de quelques longueurs. Trop de fois l'autrice s'est excessivement attardée sur l'état des comptes de Marguerite avec le détails précis de ses dépenses financières sous formes de listes sur plusieurs pages... Peu intéressant et plutôt encombrant pour le lecteur. Hormis ce détail c'est une biographie très fluide et agréable à lire !



En ce qui concerne ma chère Marguerite j'ai pu découvrir combien elle a souffert au sein d'une famille — et d'une époque — où les complots et les affrontements étaient quotidiens. J'avais souvent lu les évènements du point de vue de Henri III, de Catherine ou de Navarre, donc les lire du côté de Marguerite était fascinant mais aussi triste. Grâce aux extraits de ses mémoires, couplée à sa correspondance et à l'analyse de l'historienne on obtient un bel éclairage sur le ressenti de cette jeune reine mécomprise, souvent délaissée et qui au court de sa vie aura eu finalement assez peu de soutient. Mais qui a su rester forte. Et je n'ai pas pu m'empêcher d'en être admirative, car elle a toujours gardé une haute idée d'elle même et de son rang et ça lui a donné le courage de traverser les longues périodes de malheur. Que ce soit les conflits entre la Ligue qu'elle a soutenu plusieurs fois, ou son mariage avec l'héritier du trône protestant peu soucieux d'elle, que ce soit l'impossibilité de trouver sa place dans le duo Henri III/Catherine qui maintes fois l'utiliseront, ou même l'enfermeront un temps, ou bien le seul frère pour qui elle avait une réelle affection, François d'Alençon, dont elle soutiendra les rebellions, ou le sort que subiront ceux qui seront soupçonné d'être ses amants, etc., bref, Marguerite aura vécu toute sa vie comme tiraillée.

Mais c'est dans la dernière partie de sa vie, lorsque sa mère et ses frères seront morts depuis longtemps, et que le mariage avec Henri de Navarre sera annulé, qu'elle aura sa propre résidence et sa petite cour qu'elle semblera enfin trouver une sorte de paix. Qui ira même jusqu'à une nouvelle relation touchante et familiale avec la nouvelle famille de Henri dont elle suivra de près l'éducation des enfants et aidera sa nouvelle épouse Marie de Médicis.



Une femme de bien des contrastes, une femme de son temps, forte et touchante qui gagne à être connue pour ce qu'elle a réellement été et non pour ce que la légende en aura trop longtemps fait, et pour cela je remercie Janine Garrison.
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La révocation de l'Édit de Nantes

Cette BD, accompagnée d'un dossier est, pour une part, tirée du « Mémoire sur les temps qui ont précédé et suivi la Révocation de l'Édit de Nantes » d'Isaac Dumont de Bosquatet, publié par M. Richard, Paris, 1986.

On y voit que des « bons catholiques », ont parfois eu de la compassion pour ces protestants persécutés. Quelques situations et dialogues en témoignent.

- - -

Ainsi, un capitaine reprend ses dragons, se préparant à abuser du foin, du vin et des femmes des Huguenots :

– Messieurs, nous ne sommes pas en pays occupés. Il s'agit de faire revenir des âmes sur le chemin de la vérité.

Et, ce même capitaine, devant les ordres pressants de l'intendant du roi, M. de Marillac :

– Je suis plus à l'aise pour servir sa Majesté sur le champ de bataille que dans les demeures de ses sujets.

- - -

Quand Madeleine, la servante des Dumont, demande de l'aide à des voisins, commerçants aisés :

– Les dragons ont tout cassé et tout mangé. Ils réclament encore et nous n'avons plus rien. Pouvez-vous nous prêter du lard, des oeufs et du cidre. Monsieur Dumont vous dédommagera.

La voisine :

– Pauvre gens, vous êtes victimes de votre erreur, mais il ne sera pas dit que nous n'ayons pas donné la main à des chrétiens. Et toi, pauvre petit, comme tu es pâle, reste avec nous si tu le veux.

- - -

Le groupe des Huguenots, dans leur fuite nocturne, se trouve nez à nez avec une petite troupe de dragons ; excuses peu convaincantes des « nouveaux convertis » :

– Capitaine, ne vous laissez pas rouler dans la farine par ces liseurs de bible…

– Il ne sera pas dit que, par ma faute, de bons chrétiens n'aient pas pu assister à une cérémonie funèbre. Allez ! …Nous ne les reverrons plus.

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Au port d'Honfleur, le groupe huguenot cherche un pêcheur qui accepterait de les conduire en Angleterre. Mme veuve Mougon :

– Feu mon mari avait un vieil ami à Honfleur, maître Gouberville, médecin comme lui. Quoique catholique, il nous aidera.

– Allons le voir. Laissons les Dumont ici, la foule les protègera.

Chez la veuve Gouberville :

– Quel plaisir de vous voir ma chère amie, depuis la mort de mon compère, comment vous portez-vous ?

– Je fuis les rigueurs du roi, autant que vous le sachiez tout de suite.

– L'on m'avait pourtant dit que vous étiez nouvelle convertie.

– Convertis par la force, oui mais notre conscience demeure libre.

– Vous n'avez pas choisi le chemin le plus facile !

– C'est pour cela que nous avons besoin de vous.











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Marguerite de Valois

Marguerite de Valois de Janine GARRISSON (Fayard 325 pages)





Je n'ai pas ressenti les mêmes impressions que mon amie Danielle en lisant la vie de la Reine Margot.





Elle était à mon avis un simple pion sur l'échiquier de la politique que sa mère, Catherine de Médicis déplaçait au gré du moment.



Marguerite de Valois dépensait sans compter pour tenir son rôle de fille et d'épouse de roi.



Sur ses amants nous en connaissons quelques uns dont un qui fut pendu par les pieds jusqu'à mort s'en suive ! Mais mariée de force à Henri de Navarre qui ne se gênait pas d'afficher ses nombreuses maitresses nous ne pouvons lui en vouloir.



Elle avait une grande préférence pour son jeune frère, le duc d'Alençon ce qui lui procura bien des ennuis avec son frère ainé, le roi Henri III et sa mère.



Je me suis ennuyée sur son livre de comptes. Une longue énumération des prix de ses achats et du paiement des gages de ses domestiques où il manquait l'équivalence avec nos euros pour mieux juger la valeur.



Cette historienne nous propose la piste des jésuites concernant l'assassinat d'Henri IV par Ravaillac.



J'ai lu par ailleurs que Marie de Médicis aurait pu y être mêlée ???



> L'auteur ne respecte pas la chronologie des dates....Henri III est mort et plus loin il est vivant .....



Je signale que ce n'est pas un roman historique mais un livre d'Histoire donc plus instructif et moins distrayant.

Bonne lecture



Marie Reine
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Tarn-et-Garonne

Bel ouvrage qui nous permet de survoler les communes du Tarn et Garonne à l'occasion du bicentenaire de la création du département (1808-2008). Les notices, courtes mais détaillées résument bien les faits marquants de l'histoire de chaque commune.
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