A une lieue de Nice, dans un creux bien chaud de la côte, abritée des vents comme un bambino au fond de son berceau, était l'oliveraie San-Vitale. Sur le chemin qui y menait, blanc de sa poussière cuite à tant de soleils, et par endroits, doré comme la farine qui fardait les pains au sortir du four, courait la ribambelle d'enfants des ouvriers et domestiques du domaine.