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3.38/5 (sur 277 notes)

Nationalité : Pays-Bas
Né(e) à : Rotterdam , le 12/02/1931
Mort(e) à : Blue Hill, Maine , le 04/07/2008
Biographie :

Janwillem Lincoln van de Wetering est un écrivain, auteur de nombreuses œuvres en anglais et en néerlandais.

Issu d'une famille de la haute bourgeoisie (son père est président d'une multinationale), il est né et a passé sa jeunesse à Rotterdam. Pendant ses études, il fugue en France, puis est inscrit dans des écoles commerciales, dont il est diplômé en 1951.

Il a successivement vécu en Afrique du Sud, pour s'occuper d'affaires immobilières, au Japon, où il passe dix-huit mois dans un monastère zen de Kyoto, à Londres, où il étudie un temps la philosophie. Il est ensuite représentant de produits chimique en Colombie, vendeur de filet de pêche au Pérou, en vacances pendant deux années (1962-1963) en Australie.

Il se rend en 1964 à Amsterdam pour travailler dans une entreprise de textile et, en lieu et place de son service militaire, il s'engage comme réserviste dans la police hollandaise. Il accède au grade de sergent et à celui d'inspecteur. En 1975, il s'installe aux États-Unis, dans le Maine, et décide de se consacrer à l'écriture.

Ses nombreux voyages et ses expériences dans un monastère bouddhiste Zen, et comme membre des Amsterdam Special Constabulary ("policier pendant ses loisirs" comme il le dit dans l'introduction de "Le Papou d'Amsterdam"/"Outsider in Amsterdam", 1975) donnent de l'authenticité à ses œuvres fictionnelles et non fictionnelles.

Il est surtout connu pour ses romans policiers, dont les personnages les plus populaires sont Grijpstra et De Gier, deux officiers de police d'Amsterdam qui figurent dans une longue série de romans et de nouvelles.

Il a également écrit des livres pour les enfants et des œuvres de non-fiction. Il écrit habituellement en néerlandais puis en anglais, les deux versions diffèrent souvent considérablement.

Il a obtenu le Grand prix de littérature policière en 1984, pour son roman "Le massacre du Maine" ("The Maine Massacre", 1979).

Souffrant d'une longue maladie, il est décédé à 77 ans.
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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Janwillem Van de Wetering   (32)Voir plus

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Citations et extraits (155) Voir plus Ajouter une citation
Les Indiens ne s'embêtent pas à couper du bois quand ils sont forcés de camper à l'improviste. Ils dénichent un arbre mort au tronc creux et ils le font brûler. Un arbre de bonne taille brûle toute la nuit. Les Indiens se couchent à cinq mètres de l'arbre et ne dorment pas trop profondément, car l'arbre risque de tomber. L'arbre fait un bruit bizarre en brûlant. Les flammes font monter l'air et l'arbre devient une flûte.
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Les Européens sont des dégonflés, fit Bernie. C'est pour ça qu'il a fallu qu'on vienne deux fois vous donner un coup de main, à vous autres.
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Janwillem Van de Wetering
Avant, je voyageais parce que j'étais en quête de quelque chose que je ne cherche plus . J e soupçonnais que la vie n'a aucun sens .Celle-ci m'est devenue beaucoup plus agréable depuis que j'en suis sûr .
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L'inspecteur se leva si brusquement qu'il renversa sa chaise et qu'elle alla heurter le mur derrière lui avant de tomber. "Écoutez-moi bien, adjudant, dit-il d'une voix froide, n'essayez pas de jouer à ce petit jeu-là avec moi. Je suis un gradé que la reine a doté de pouvoirs, ce n'est pas votre cas. Ne l'oubliez pas, il suffit que je fasse intervenir quelques relations pour que vous soyez muté. Par exemple, on demande du personnel au service de l'immigration. Vous pourriez bien vous retrouver assis derrière un bureau crasseux, dans une pièce où l'air est confiné et où les Arabes se présentent devant vous munis de documents que vous devez éplucher. Des documents sur lesquels figurent des paraphes, des cachets et autres alinéas, de quoi vous rendre dingue. Il y a cent Arabes par jour, trois cents jours par an. Levsoir, lorsque vous rentrerez chez vous, vous ne sentirez même plus le bout de vos doigts à force d'avoir feuilleté des fiches signalétiques, vous puerez l'ail, la sueur et la misère humaine et tout ça pour rien. Lorsque la police militaire renvoie chez eux par avion les immigrésbqui ne sont pas en règle, ils reviennent toujours dans votre bureau ; c'est une simple question de semaines, parfois de jours. Et là, de nouveau, ils prétendront qu'ils ne parlent pas hollandais et ils essaieront de vous apitoyer en vous touchant de leurs mains sales et ils se remettront à gémir en vous suppliant."
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Eddy Sachs, après avoir ingurgité un livre décrivant les batailles coloniales britanniques -un cadeau pour ses treize ans- manoeuvra dans le jardin derrière la maison son bolide en forme de caisse à savon, en imitant le bruit d'un énorme moteur et en tournant frénétiquement le volant.
Une marmite posée de guingois sur sa tête fit de lui un soldat tandis que le bolide, transformé en camion blindé, avançait en tête d'une colonne anglaise, alliée et victorieuse, qui fonçait à travers le désert. L'ennemi en déroute se faisait massacrer par une mitraillette fabriquée à partir d'un manche à balai attaché avec du fil de fer au capot de l'engin. Derrière le véhicule blindé d'Eddy se trouvaient d'autres soldats, renforts invisibles, compagnons l'escortant dans ses raids.
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Le commissaire faillit sourire mais se retint et laissa échapper un grognement :
- vous me demandez mon avis, ma permission? (il agita à nouveau le journal) Je vous dis de lire cet article, vous serez édifié. Je ne suis ici qu'un simple ornement pour embellir l'édifice et comme je ne me sens même pas à la hauteur de ce rôle, je deviens un simple appendice qu'on peut supprimer sans douleur. Vous, vous êtes les gens utiles et importants, ceux qui font le travail. Le journaliste n'a pas fait les choses à moitié, la qualité de son enquête est admirable, il a même pris des photos de mes collègues.... Si vous voyiez comme ils ont l'air de parfaits imbéciles, pas la plus petite trace de cervelle dans ces énormes crânes, en plus ce sont des êtres parfaitement inutiles; ils ne servent qu'à encombrer les étages supérieurs des postes de police.
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Maria était une femme très courageuse; Elle avait un idéal de vie assez particulier. Si les femmes se mettent à vivre leur idéal elles cesseront d'avoir des enfants et c'en sera fait de l'humanité.
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- L'autre jour, je discutais avec un éboueur ; il gagne autant que moi.
- Il n'y a plus d'éboueurs désormais, expliqua de Gier en essayant d'allumer son briquet aussi cabossé qu'antédiluvien. A présent, il n'y a plus que des spécialistes de la voirie et ils font le même travail que nous, ils s'efforcent d'assainir la voie publique.
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Il y aurait bientôt une nouvelle génération de serveurs qui ne viendraient pas quand vous les appelleriez et qui vous désigneraient le comptoir du self en vous demandant si vous avez des varices ou si vous ne savez pas faire la queue au cas où vous rouspéteriez.
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De Gier, à moitié endormi sur le divan, se laissa aller à des scènes infernales. Il vit des sorcières du pays, dégradées par les mauvais traitements et l'indifférence, alimentant les flammes féroces de la vengeance qui jaillissait de la noirceur de leur âme. Leur fureur prend diverses formes. L'une transforme sa maison en piège, attire un mâle infortuné dans son placard où elle humilie sa proie sur une étagère, l'autre s'aventure dans l'enfer de la nuit d'Amsterdam, et Douwe tombe en miettes et part au fil de l'eau dans un doris en flammes;
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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