J’accroche deux boucles de cerises rouges à mes oreilles
Je colle des pétales de dahlias sur mes ongles
Il existe une rue
Où des garçons des cheveux en bataille
Le cou mince et les jambes maigres
Étaient amoureux de moi
Et pensent encore au sourire innocents d’une feuille
Qu’une nuit le vent a emportée
(Forugh Farrokhza)