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Critiques de Jason Aaron (473)
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De l'autre côté

Lundi 4 septembre 1967. Le jeune soldat des Marines, Jon. J. Faulkner meurt touché par un obus de mortier de 82 mm dans la province de Quang Tin, dans le sud du Vietnam. Le lendemain, à Russelville, dans l'Alabama, Billy Everette est gentiment convié à prendre la relève. Bien qu'il ait tout fait pour tenter d'y échapper comme choper la chtouille auprès des prostituées ou dire, lors de la visite médicale, qu'il est pédé, rien n'y fait. Direction le camp d'entrainement des Marines, en Caroline du Sud, sous l'autorité d'un chef tyrannique et despotique. Dès les premiers jours, Bill est sujet aux hallucinations morbides et perd peu à peu pied...

Village de Nam Phong, au nord du Vietnam. Vo Bin Daï, fils de paysans et fils de soldats, s'engage dans l'Armée Populaire du Vietnam. Il laisse derrière lui ses parents, empreints de fierté. Il rejoint un bataillon qui se dirige vers le sud. Dans la moiteur de la jungle, ses compagnons de fortune y laissent leur peau. La progression est parfois difficile mais le jeune homme de 19 ans est prêt à combattre et défendre son pays...



Récit croisé de deux destinées, cet album, dès la première page, donne le ton. Bienvenue dans la moiteur de la jungle et dans la violence de la guerre ! D'un côté, Bill Everette, soldat des Marines, qui, au fil des combats, perd peu à peu ses esprits. De l'autre, Vo Bin Daï qui ne compte pas déshonorer ni sa patrie ni sa famille. Deux camps opposés qui, immanquablement, vont se croiser. La Guerre du Vietnam aurait engendré plus de trois millions de morts (Nord et Sud Viet-Nam et États-Unis pour ne citer qu'eux) ainsi que de nombreux traumatismes pour les soldats et leurs familles. Cet album, qui n'est pas sans rappeler Full Metal Jacket, reflète aussi crûment et violemment soit-il, cette guerre. Le propos est dur et incroyablement documenté. Ce récit dense et riche est parfaitement mis en scène par Jason Aaron qui s'attarde, non seulement sur les combats, mais aussi sur l'état psychologique des soldats. Graphiquement, Cameron Stewart fait montre d'un réalisme impressionnant. Moult détails dans ses planches, trait minutieux, large palette de couleurs, ambiance apocalyptique. Le dessinateur s'est d'ailleurs rendu sur les lieux en 2005 pour s'en imprégner. Un récit de guerre saisissant et oppressant...
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De l'autre côté

La guerre, c'est moche.

Et puis ça tue, cette connerie, au profit de gradés au gros derche chaudement parqués dans leur QG, à des lustres du terrain des opérations, bien trop occupés à briguer leur énième médaille au profit de vaillants p'tits gars élevés en batterie au rang de chair à canon. Une médaille posthume, pour eux, mais une médaille quand même...



D'un côté, le soldat Billy.

De l'autre, Vo Bin Daï.

Tout semble les séparer alors que tout les rassemble.

L'un se bat, à contre coeur, pour l'Oncle Sam, l'autre corps et âme pour sa mère patrie, le Vietnam.

Ils n'auraient jamais dû se rencontrer, ce conflit y veillera dans le sang, la merde et l'atrocité des combats.



Ce qu'il y a de plus intéressant, ici, c'est une absence totale de manichéisme au profit d'un questionnement personnel semblant inhérent à toute personne évoluant en plein cauchemar éveillé.

Deux visions antagonistes de la guerre.

Deux soldats lambda totalement dépassés dans une guerre charriant à outrance de la matière première pour la grande faucheuse.



Le découpage est admirable, la psychologie remarquablement développée et le visuel incroyablement parlant.



J'ignore si ce récit avait pour vocation de développer la moindre bribe de sentiment antimilitariste.

Ce que je sais, c'est la vacuité humaniste de tels conflits et l'incroyable propension de l'humain à se foutre sur la gueule pour des considérations politiques bien trop subtiles pour la bleusaille sursitaire appelée à les défendre .

"Seek and destroy" chantonnait Metallica.

Et la tendresse, bordel...
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Thor - Marvel Now, tome 1 : Le Massacreur d..

Thor a tort.

Et comme chacun le sait, le tort tue. Thor également, remarquez.

M'enfin là, vouloir s'en prendre au massacreur de Dieux, faut vraiment être marteau !

Mjöllnir, c'est le nom de son marteau, justement.

Un outil de pro, noté 5 étoiles chez Casto, qu'il ne cessera d'agiter furieusement, pendant des décennies, face à cet ennemi implacable.



Première partie d'un diptyque scénarisé par Jason Aaron et crayonné par Esad Ribic (huuum), ce récit fait la part belle à l'action pur jus sans oublier de questionner sur l'homme et son éternel besoin de croire en des idoles, fussent-elles en carton.



J'adore le travail visuel de Ribic.

D'une force incroyable sans jamais en faire des caisses, il est un ravissement constant et moi, lorsque je lis, j'adore être constant. Ça me met en joie.



Combat de toute une vie, Thor s'échinera, sur plusieurs époques, à éradiquer cette engeance mortifère pourtant attachante puisque décidée à le massacrer en dernier. Merci qui ?

Merci Aaron et Ribic pour ce morceau de bravoure qui devrait livrer tous ses secrets dans un second opus des plus appétés.

Dépêche-toi vite !
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Southern Bastards, tome 4 : Du fond des tri..

Le seul truc qui défrise, avec cette franchise, c'est l'attente entre chaque parution.

Sinon, bonheur en barre assuré.



Souvenez-vous de cette délicieuse petite bourgade de Craw County.

Sa douceur de vivre. Son amour confraternel envers son prochain.

N'était un vilain mais persistant point noir en la personne du coach Euless Boss, c'est peut-être bien ce qu'il adviendrait de ce trou perdu où violence et morts rarement accidentelles font souvent bon ménage.

Il est en délicatesse, le Boss. Tunnel of love, pas vraiment son credo.

Son équipe n'en finit pas de se ridiculiser, sur le terrain, chaque samedi de match.

Histoire de se refaire un peu l'égo, c'est d'une poigne sévère et parfaitement injuste qu'il allait, à grands coups de battes généreusement dispensés, se refaire la cerise.

Un climat légèrement oppressant, donc, auquel vient se greffer le retour d'un personnage visiblement peu enclin au tourisme local mais complètement ouvert à toute vengeance libératrice et bestiale, de préférence.



Un trait que l'on reconnaît désormais les yeux fermés. Perso, je les ouvre en grand, je trouve ça plus pratique. On aime ou on déteste. J'adore et adhère pleinement.

Des gueules aussi fracassées que les corps, le tout sur fond de suprématie locale et de vendetta privée, pas le temps de se reposer les mirettes un seul instant au risque de zapper connement un énième drame épatamment scénarisé par Jason Aaron et hypnotiquement crayonné par un Jason Latour des grands soirs, voire des petits matins, j'en sais fichtre rien.



Bref, c'est encore du très lourd et ça envoie du bois ce qui n'est jamais négligeable en période hivernale...
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Southern Bastards, tome 1 : Ici repose un h..

Après plus de 40 ans d'absence, Earl Tubb remet les pieds à Craw County, en Alabama, sa ville natale. Il y est venu juste pour 3 jours, le temps de vider la maison familiale qu'occupait son oncle, désormais en maison de retraite. Dans les rues, il remarque qu'un certain Boss semble avoir la mainmise sur la ville. Une fois arrivé au domicile, il se rend sur la tombe de son père, Bertrand. Un arbre gigantesque a poussé sur la stèle de l'ancien shérif. Earl s'attaque ensuite au déménagement. le lendemain, il se rend au snack de la ville pour manger un morceau. Alors qu'il est en train de déguster ses côtes de porc, il se fait interpeller par un homme, un certain Dusty, qui entame la discussion. Ce dernier, reconnaissant Earl, lui conseille vivement de quitter cette ville au plus vite. Pour l'instant, lui, Dusty, a rendez-vous avec le coach Boss. Un de ses hommes de main l'entraine dans les cuisines et le menace d'une arme. Earl, qui a tout vu, ne compte pas laisser ces malfrats s'en tirer à si bon compte...



Voilà un premier tome et une première de couverture qui donnent le ton! Earl Tubb, qui a quitté depuis 40 ans le patelin paumé, n'est visiblement pas au bout de ses surprises quant à la mentalité de ses habitants et de ceux qui semblent faire dorénavant leur loi. Jason Aaron nous plonge dans un monde de violence, de brutalité et de vengeance. L'on apprend au fil des pages les raisons qui ont poussé Earl à quitter ce patelin. Là encore, l'on bascule dans la violence. L'auteur nous plonge dans une ambiance lugubre, sauvage, sanguinaire, parfois crasseuse, rendant parfois cette lecture éprouvante.

Le dessin et les couleurs de Jason Latour servent à merveille ce récit brut et intense: un trait anguleux et vif, des couleurs sombres, à dominante rouge.
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Southern Bastards, tome 3 : Retour au bercail

Devant la tombe d'Earl Tubb et du père de ce dernier, le shérif, Hardy, regrette amèrement ce qui s'est passé et se demande si ses choix ont été les bons. Il est bientôt rejoint par Coach Big. Celui-ci, choqué, lui demande si cela s'est bien passé comme on le dit. Le shérif le lui confirme: Earl Tubb a bien été sauvagement tué par l'entraineur Euless Boss, tabassé en pleine rue sans que personne n'ait réagi. Coach Big se reproche de n'avoir pu empêcher cela... Peu de temps après, Hardy et Boss découvrent le corps inerte de leur ami, une balle dans la tête, un pistolet à la main. Il ne fait aucun doute qu'il s'est donné la mort. Et pourtant, Boss parle d'assassinat ! N'hésitant pas à accuser un joueur de Wetumpka, l'équipe que ses gars doivent affronter d'ici peu. Il somme le shérif de trouver le coupable...



Un troisième tome tout aussi violent, poisseux, lugubre et enragé que les deux premiers. L'on se retrouve à Craw County, dans l'Alabama, un patelin paumé où la brutalité, la vengeance, les règlements de compte semblent de mise. L'on retrouve Coach Boss, toujours aussi remonté, le shérif et ses questionnements, Esaw, l'homme de main un peu abruti, l'archer religieux et aussi Roberta Tubb, la fille d'Earl, venue visiblement éclaircir les circonstances de la mort de ce dernier. Jason Aaron s'attarde sur chacun, dévoilant peu à peu leurs personnalités, sombres pour la plupart, et leurs états d'âme. Graphiquement, la violence est prégnante, le trait hargneux, anguleux et rude, le rouge sang prédomine sur chaque planche. L'on ne pourra pas reprocher à Jason Latour de ne pas coller à ce scénario crasseux, cru et rude.
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Conan Le Barbare, tome 1 : Vie et mort de C..

COMICS FANTASY / HEROIC FANTASY.

Bien sûr les vrais savent, et on ne présente plus Conan le Cimmérien géniale création du trop tôt disparu R.E. Howard qui nous a offert moult heures de grande aventure... Quand Marvel Comics a annoncé en grande pompe le retour à la maison du fils prodigue j'étais très dubitatif. Il faut dire que les dernières création de la Maison des Idées étaient de médiocre qualité, et que Dark Horse a sacrément fait le taf en relançant la franchise aux USA. Pour ça pour dire que je suis allé à reculons vers ce titre. Alors on ne va se mentir Marvel a rapidement fait du Marvel c'est-à-dire multiplier les séries dérivées moyennes pour ne pas dire très moyennes sans lien avec la série mère, mais fort heureusement ladite série mère reste pas mal du tout. Pourquoi ? Parce le scénariste Jason Aaron adore Conan donc il a « la Passion », et que le dessinateur Mahmud Asrar adore Conan donc il a lui aussi « la Passion » (et pour ne rien gâcher c'est un fan de John Buscema)...
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Southern Bastards, tome 1 : Ici repose un h..

Craw County, Alabama.



Un bled du sud quitté sans regrets il y a près de quarante ans maintenant.

Le temps de vider la vieille baraque familiale et Earl Tubb reprendra la route pour ne jamais y refoutre les pieds.

Rien n'a changé.

Ah si, la vieille tombe paternelle semble s'être muée en Yggdrasil indestructible.

Aussi costaud que l'était alors son shérif de père qui rendait la justice à grands coups de batte de baseball.

Peut pas dire que les deux aient jamais été très proches. le Vietnam aura scellé leur incompatibilité d'humeur.

Non, rien n'a changé.

L'humeur teigneuse de certains autochtones non plus.

Coach Boss dirige l'équipe locale. Puis le resto du coin, toute la ville à vrai dire.

S'y frotter ne reste jamais longtemps sans conséquences.

Il aurait dû tracer la route, Earl, sans se retourner.

Il aurait dû car maintenant, il est trop tard.



Bienvenue en pays redneck.

Du plouc de compétition, du péquenaud d'élevage comme s'il en pleuvait.

L'emblême, le drapeau confédéré donnant une assez bonne idée du niveau local fièrement affiché à tous les coins de rue.



Déboulant comme un chien dans un jeu de quilles, l'ami Earl et ses questionnements inépuisables sur l'inné et l'acquis.

Look bûcheron, la chemise à carreau et la moustache au vent, pas de quoi claquer du fessier en le voyant malgré le gabarit du bestiau.



Si le scénario de départ apparaît sans véritables surprises, Southern Bastards fait montre d'une montée en puissance diabolique.

Bien plus qu'un énième récit érigeant la baston en religion, il déroule une trame solide en s'appuyant sur un personnage emblématique du cru taraudé par son héritage génétique.



Un trait aussi sombre et rugueux que les crétins congénitaux parsemant ce conte des temps modernes, le plaisir des mirettes est optimal et l'envie pressante de découvrir la suite à son zénith.



Hautement addictif et pis c'est tout !
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Southern Bastards, tome 1 : Ici repose un h..

Southern bastards 1 Ici repose un homme (20.03.2015)

Il a fui autant sa cambrousse que son paternel violent ; il a vécu la guerre du Viêtnam et a tout fait pour laisser son passé derrière lui ; il revient dans sa ville natale pour déblayer la maison familiale : Earl Tubb ne compte pas s’éterniser dans ce petit bled paumé d’Alabama qu’est Craw County. Le premier tome de Southern Bastards est là pour nous narrer ce qui lui prendra tant de temps pour quitter cette bourgade « pittoresque à l’américaine ».



[Davantage de contenus (éléments connexes, images, critique plus longue) sur https://bibliocosme.wordpress.com/2015/03/20/southern-bastards-tome-1-ici-repose-un-homme/ ]



Craw County sent bon le fin fond de la campagne américaine. L’Alabama dans toute sa splendeur, semblerait-il. Les chiens errants contestent le prix de l’attractivité aux bastons de comptoir et seul le terrain local mobilise les masses brutales qui squattent le bar au crépuscule. De plus, quand on a des flingues dans les poches et des battes dans la voiture, forcément, tout peut dégénérer très vite dans ce genre d’ambiance glauque, sale et rustre. Si vous êtes plutôt fan de My Little Pony (Frienship is Magic !) ou bien même à la recherche de séries humoristiques, passez votre chemin : ici, on règle ses problèmes en famille et on ne les règle pas forcément proprement.

Dans cette atmosphère très propice à l’intrigue crasseuse, le scénario de Jason Aaron nous fait suivre le cheminement personnel du personnage principal non seulement à travers ses actes violents qui chamboulent la vie de Craw County, mais aussi et surtout à travers les appels à sens unique passés vers une personne inconnue du lecteur, pendant lesquels Earl Tubb se confie et s’épanche sur ses souvenirs maintes fois ressassés, sa réticence à laisser les choses dégénérer mais aussi la fatalité de la situation. C’est un élément au départ anecdotique qui prend au fur et à mesure une importance touchante et quasiment implacable.

C’est une bonne équipe que celle composée de ces deux Jason, puisque pour accompagner Jason Aaron, nous trouvons le dessin très particulier de Jason Latour. Le dessinateur choque via des petites vignettes pleines d’action dans une violence bien jaugée, même si certains pourraient la juger insoutenable vu la situation. Des graphismes très sombres et pourtant très clairs dans leur lecture (attention malgré tout au lettrage, très heurté et difficile parfois à appréhender) sont là pour engoncer un peu plus l’atmosphère dans le lugubre et le malsain, voire le désespérant. Enfin, des bonus un peu particuliers attendent le lecteur en fin d’ouvrage, bonus qui correspondent tout à fait à l’ambiance de ce comics fait d’ « authenticité banale » et de « terroir local », avec notamment les traditionnelles couvertures de dessinateurs divers pour donner leur vision de cet univers rural, ainsi qu’une recette de cuisine (!) : Jason Aaron dans ses œuvres.



Encore donc une publication réussie d’Urban Comics traduite à partir d’un matériel très récent (2014 aux États-Unis) et issu du catalogue d’Image Comics pour lequel les éditeurs français se battent de plus en plus ardemment (notez seulement que Walking Dead et Saga en tous deux issus…) ! Quatre chapitres et un court épilogue tranchants comme un poignard aiguisé et puissants comme le gourdin de M. Tubb : le premier tome de Southern Bastards peut se lire comme un one-shot isolé de tout le reste de vos lectures, sachez juste que la suite est rapidement prévue en version française pour juin 2015 et centrée, à première vue, sur le personnage du Coach Boss.



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Conan le Barbare, tome 2 : Les enfants de l..

COMICS FANTASY / HEROIC FANTASY.

Autant le tome 1 m’avait agréablement surpris, autant ce tome 2 m’a un peu déçu. Ce qui m’avait le plus séduit dans le tome 1, c’était le côté hommage plein d’humilité et d'humanité. J’avais noté le trope des auteurs pour l’horreur, mais ici il imprègne totalement tous les épisodes (sauf le septième, qui comme par hasard est le plus plaisant). La force des récits de R.E. Howard c’était d’inclure des éléments fantastiques dans des récits d’aventures historiques. Ici l’horreur prend largement le pas sur l’aventure et l’équilibre est détruit car les personnages ne sont plus que faire-valoir du « monster of the week »… En plus Marvel oblige, ce n’est plus le travail de R.E. Howard qui est exploité mais celui de son héritage détourné, déformé et exploité par Lin Carter et Lyon Sprague de Camp (et pour ne rien gâcher on ne s'assume même pas) !
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Southern Bastards, tome 2 : Sang et sueur

Le footbal est une institution à Crow County, dans l'Alabama. Coach Boss, qui a aujourd'hui la mainmise sur la ville et qui semble imposer ses propres lois, n'a pas toujours été ainsi respecté voire craint, y compris du shérif et du Maire. En effet, alors qu'il était adolescent, Euless Boss tenait à tout prix à intégrer l'équipe de football. Mais, cela ne semblait guère faire l'unanimité au sein des joueurs, et même du coach, qui le maltraitaient. Et ce, malgré son entrainement intensif et sa rage d'y parvenir. Il s'était juré qu'on n'allait pas de sitôt oublier son nom. Et, de fait..



Voilà un deuxième tome (qui n'est pas vraiment une suite) tout aussi percutant que le premier. Jason Aaron s'attarde cette fois-ci sur le passé de Coach Boss, homme ô combien détestable mais auquel l'on finit par s'attacher dans ce volet. Celui-ci voulant, quel qu'en soit le prix à payer, faire partie de l'équipe de football en tant que linebacker, fera tout par y arriver. Quitte à faire couler le sang... Le scénariste dépeint une société attachée à ses valeurs et raciste. Le climat est tendu, violent, parfois haineux. Une ambiance parfaitement rendue par le trait rude et hargneux et les couleurs à dominante rouge de Jason Latour.
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Thor : La déesse du tonnerre

Je vous fais un aveu : j’ai un côté profondément conservateur.



Par exemple, quand j’ai appris que Marvel donnait le rôle de Thor à une femme, mon sang n’a fait qu’un tour.

Et là, vous dites : « je le savais BazaR est misogyne ».

Et je réponds « Que nenni ! ». C’est le fait de secouer la mythologie millénaire, sacrée pour une population du Nord plutôt célèbre fut un temps, qui m’énerve. Déjà quand le MCU avait transformé les dieux Asgardiens en simples extraterrestres, j’avais vu tout rouge. Là c’est le pompon.

Et puis voilà que la bande annonce du prochain film Thor balance un spoil de malade dans la dernière scène. Donc je me suis dit que j’allais quand même regarder ce que c’était que cette Thor.



Eh bien je me suis régalé. Thor en femme une hérésie ? J’ai dit ça moi ? Jamais !!! (je retourne ma veste toujours du bon côté).

Sans rire c’est super bien fait. Suite à un gros crossover des familles, Thor se retrouve dépité, incapable de soulever son marteau. Il n’est plus digne. Aucun Asgardien n’y parvient d’ailleurs, même le Père de Toute Choses – j’ai nommé Odin himself !

Et discrètement, une femme s’avère digne. Blonde comme les blés, un casque cachant son visage. Elle parle médiéval comme monsieur Thor mais ses pensées montrent à quel point elle est surprise d’être là. On devine d’ailleurs qu’on l’a déjà vue quelque part.



C’est le début d’un tas d’aventures épiques et drôles. Car les Asgardiens sont devenus marrants. Le super méchant elfe noir Malekith (celui du deuxième film Thor) a toujours une vanne cruelle à la bouche. L’autre super méchant industriel prêt à pomper le pétrole des Neufs Royaumes et à polluer les rivières aussi. Même les Géants des Glace s’essaient à l’humour. J’ai adoré voir Odin marmonner qu’il voulait transformer ses corbeaux (il dit « maudis piafs ») en pâté. J’ai adoré le voir faire son Père Suprême et se faire tancer par son épouse Freya. Pour le coup Odin est un vrai misogyne, lui.



Et il y a plein de baston. Thor déesse manie Mjollnir le marteau différemment, plus agile, spectaculaire. Elle affronte les vilains du paragraphe ci-dessus, monsieur Thor lui-même qui veut récupérer son marteau, et Odin (à travers des sbires) qui considère que le maillet doit rester dans la famille. Mais elle se fait des amis aussi. C’est assez féministe badass.

La fin dévoile l’identité de la déesse nouvelle Thor. Une surprise ? Pas si vous avez vu la bande annonce citée plus haut.



Jason Aaron nous pond un chouette scénario. J’aurais bien continué l’aventure. Le dessinateur Russell Dauterman est bon, mais parfois ses scènes de batailles sont trop confuses.



J’arrête. Vous avez saisi l’essentiel. Thor déesse du tonnerre est… du tonnerre.

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Punisher Max, tome 1 : Le caïd

Le Punisher , tout le monde connait ! Non ? Ça commence mal . Pour la faire courte , il est un personnage de comics facilement identifiable grâce à la tête de mort blanche floquée sur sa panoplie de justicier irréductible . Aucun super pouvoir à déclarer . Le bonhomme ne compte que sur sa force brute et l'entraînement spécial qu'il a reçu de l'armée . Son credo , la mort systématique de tous ses opposants dans la violence la plus absolue . Ni pardon , ni pitié d'aucune sorte à attendre de ce joyeux luron cynique et brutal qui a fait de la pègre sa cible privilégiée . Tout super-héros possède son pendant antinomique . Spider-Man et Le Bouffon Vert , les 4 Fantastiques et le Dr Fatalis , Iron Man et le Mandarin , Céline Dion et Classe Girl , bref , deux faces d'une même médaille se tirant la bourre sans jamais prendre le dessus , continuité de franchise oblige...

Le Punisher , lui , devra déployer des trésors d'ingéniosité et de bestialité pour espérer supprimer Le Caïd .

Voici son histoire .



Le Caïd , sa vie , son œuvre en quelques cent planches , pari relevé et atteint dans sa globalité .

Le style comics ne surprendra personne . Un graphisme épuré , des couleurs qui vous pètent à la tronche – plus pratique pour apprécier à leur juste valeur les seaux d'hémoglobine généreusement offerts- , un scénario que l'on sent aussi travaillé que ses personnages , le récit se lit tout seul et fait montre d'un intérêt croissant quant à la genèse de ce super méchant tout plein qui se sera brillamment construit à coups de manipulation bien sentis .

Le canevas est retors à souhait et justifie pleinement que l'on se penche sur Le Caïd en évitant toutefois de lui taper dans l'oeil . Car même si le personnage semble équilibré et épanoui au sein de sa famille , il n'hésitera pas une seule seconde au sacrifice ultime pour arriver à ses fins !

Vous voilà prévenus...
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Avengers VS X-Men

Quatrième volume du coffret Marvel Events : Avengers. Il s’agit d’un autre blockbuster que j’ai trouvé génial : Avengers vs X-Men.

Pourtant le titre peut laisser penser qu’on a fait dans la facilité en montant un ring autour des deux plus célèbres équipes de super-héros de Marvel et en les faisant s’affronter. Je crois qu’éditorialement c’est partiellement vrai : j’ai vu sur le Net qu’avaient été publiés de nombreux comics spécifiques opposant des héros deux à deux, dans un style très jeu vidéo de baston. Cependant le présent volume n’intègre pas ces éléments, ne les mentionne même pas. Il se concentre sur l’essentiel.



Et l’essentiel, c’est le retour de la force cosmique nommée Phénix. Celle-ci a besoin d’un hôte afin de déchaîner les enfers et permettre une renaissance de la vie. Or tout le monde sait que cet hôte, c’est Hope Summers, une ado mutante dont la légende dit qu’elle est le messie de son peuple mutant.

Le monde, et surtout les Avengers, veulent mettre Hope en quarantaine (voire l’éliminer pour certains) afin d’effacer la menace (tout le monde se souvient que Phénix s’était emparée de Jean Grey fut un temps, non ? et qu’elle avait tout simplement bousillé un système solaire).

Les mutants (certains comme Scott Summers alias Cyclope en tout cas), qui depuis l’énorme « House of M » sont une espèce en voie de disparition, voient en Phénix unifié à Hope la renaissance de leur peuple.



Avengers et X-men se rencontrent. On palabre, on s’énerve, un coup part et c’est le bazar. Evidemment on a droit à des scènes de batailles collégiales qui n’ont pas un intérêt phénoménal. En revanche, la transformation de certains X-men en véritables terroristes fanatiques est grandiose. L’évolution dans ce sens de Scott Summers est magique et très osée, quand on sait qu’il a toujours été le bon élève de la cohabitation.

Puis le Phénix parvient à s’incarner, d’une manière inattendue. C’est là que Brian M. Bendis est très fort, car au lieu d’entrer dans du déjà vu (je suis tout-puissant, ça me dépasse et ma faiblesse humaine me perd) on a droit à la véritable création d’une utopie… et des Avengers qui entrent dans la résistance et qui pourraient à leur tour être considérés comme des terroristes. La ligne habituelle (je suis tout-puissant, donc je vous élimine) est retrouvée, mais je me demande ce qui se serait passé si les Avengers avaient laissé sa chance au Phénix, sans le provoquer. Aurait-on pu stabiliser la situation ?

Evidemment, c’est impossible d’un point de vue éditorial. L’utopie ne peut se maintenir. On a droit à quelques scènes d’anthologie comme une attaque Atlante (Namor) sur le Wakanda de la Panthère Noire qui laissera des races entre les deux hommes, une Sorcière Rouge si ravissante et puissante, et un baroud d’honneur incroyable de Spider-man.



Bref j’ai passé un très bon moment. Un regret toutefoei : la couverture choisie par Panini oppose Captain America et Wolverine, or ils sont plutôt dans le même camp ici. J’aurais choisi l’une ou l’autre des superbes couvertures originales de Jim Cheung.
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Southern Bastards, tome 2 : Sang et sueur

Le premier tome claquait déjà sévère, le second n'est pas loin de lui voler la vedette. Allez pas l'dire à la mère Denis, son p'tit coeur n'y survivrait pas.



Retour, non pas à Howard's End, mais en cette si délicieuse petite bourgade ségrégationniste de Crow County, toujours sise en Alabama.

Alors que nous découvrions précédemment un fantastique salopard, facilement podiumisable -je sais, ça fait mal à les yeux- dans la catégorie, en la personne de Coach Boss, entraîneur emblématique de l'équipe locale de footchebôl Américain et accessoirement seigneur du château, v'là t'y pas que son duraille de parcours nous est compté par le menu.

Et c'est qu'on en viendrait presque à le trouver sympa cet enfant de salaud.

Rien de personnel envers son bâtard de père, enflure pur jus de la pire espèce.



Il faut bien lui reconnaître une qualité, la ténacité.

A écouter toutes les âmes bienveillantes alentour, il serait devenu, au mieux, chômeur alcoolo, au pire poivrot sans emploi. Moyennes comme perspectives d'avenir, c'est pourquoi le bonhomme se sera construit dans la douleur en serrant les dents et jouant des poings.



Loin de légitimer la sale impression à son égard de tout lecteur normalement constitué, ce fantastique opus l'explicite en partie.

Entourage familial, néant.

Amis, néant.

Soutien, néant.

Oups, au temps pour moi, il y aura bien le vieux big. Vénérable ramasseur de ballons noir et aveugle attitré de l'équipe, sa cécité pourrait bien, contre toute attente, lui apprendre deux trois trucs sur le métier.



Aussi flamboyant que le nuancier de rouge parsemant allègrement chaque planche de ce récit, Southern Bastards, deuxième du nom, est juste un monstrueux panard de lecture.

Et la bonne nouvelle, c'est qu'une suite lui est déjà promise.



Incontournable !
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Scalped, tome 1 : Pays indien

Vous avez encore 4 jours pour publier votre chronique de «Scalped, tome 1 : Pays indien» - partager sur votre blog



Merci babelio, merci panini France.



C’est avant hier que je me suis dit : « va p’tête falloir que je lise quand même. »



Je ne vais pas vous mentir, je voulais une BD érotique, comme je n’ai jamais lu de BD érotique, je voulais comprendre l’intérêt de voir une nana nue coloriée et figée, à savoir si il est possible d’être émoustillé par des dessins de cul. Manqué, j’ai eu le droit à « Scalped » mon 28 ème choix, connerie de bordel, j’avais oublié de brancher le réveil, trop occuper à bosser comme maintenant, je n’avais pas vu le temps passer que déjà à 9h30 : tous les rapaces de Babelio avaient picoré les meilleurs graines et donc pas de branlette possible sur un peau rouge chauve qui n’a pas l’air très avenant, ambiance Cow boy alcoolo, qui se ballade avec un nunchaku dans le froc…



Alors l’envoi par la poste s’est très bien passé, la bd est de qualité voyez-vous, ça sent le truc de professionnel … On a le droit à une petite biographie sur les auteurs puis sans crier gare on entre dans une débauche de violence alcoolisée, à coup de :



Indien alcoolisé 1 : « Je vais baiser ta mère fils de pute, comme tous les bâtards de cette putain de ville, et je vais lui enfoncer Jésus christ dans le cul… »



Indien alcoolisé 2 : « Ouais mais c’est peut-être ta mère aussi raclure de bite… »



Bon là j’ai inventé, mais c’est à peu près le style des dialogues.



Donc comme vous avez pu le constater, il y a une histoire de famille là-dessous, de la rancœur, une débauche de misérabilisme, proche du malsain, c’est glauque, noir, les dessins sont chouettes et surtout à la hauteur des dialogues…



Alors J’ai bien aimé sans adorer, mitigé dirons nous… en plus je ne suis pas violent, d’ailleurs je ne vous ai pas raconté la dernière fois que je me suis battu :



C’était il y a 3 ans, le jour de mon emménagement dans mon nouvel appartement (ou j’ai tout refait), bref ce n’était pas beau à voir, je voulais simplement couper le ziguigui en plastique qui retenait ma rallonge prisonnière, rallonge qui allait nous servir à brancher la machine à raclette… J’ai donc empoigné le cutter et j’ai forcé, le cutter à dérapé et le sang a coulé :



- Moi : Aieuhhhhhhhhhhhh

- Choupette : quoi mon bébé, quoi quoi quoi mon bébé…

- Moi : Trouve du sopalin, il y du sang sur le parquet, vite ça va tacher…



Après avoir consciencieusement nettoyé le parquet, me voilà dans les bras de choupette allongé dans la salle de bain perdant connaissance ½ seconde, parce que bon le sang ce n’est pas trop mon truc…

15 minutes plus tard en route pour les urgences…



3 heures d’attente à me demander si les points de suture sur le bout du doigt faisaient chanter les fillettes comme moi…L’infirmière badigeonne la plaie de Bétadine, puis m’anesthésie sans me prévenir au préalable que la piqure : elle va me la faire directement dans la plaie…



Moi : Aieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuhhhhhhhhhhhhh



Une fois l’effet de surprise passé et 6 piquouses plus tard, elle entame les points :



Moi : Aieuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhhhhhhhhh



10 minutes plus tard elle recommence, et même pas mal… Jusqu’au troisième ou j’ai tout senti jusqu’au … 7 points de suture, photos floues de Choupette à l’appui…



Tu parles d’un homme tiens, pas peau rouge alcoolo pour un sioux…



A plus les copains…
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Original Sin, tome 1 : Qui a tué le gardien ?

Uatu le Gardien – je préfère le nom anglais de Watcher – est un être cosmique du Marvelverse qui m’a toujours fasciné. D’une puissance sans nom, il se contente d’observer et d’enregistrer les grands événements du monde et de sa banlieue. Il faut remonter aux années 1960 pour le voir agir sur le destin des hommes, puis renoncer suite à son procès orchestré par ses pairs. Depuis, il est là et c’est tout.



Et voilà qu’on le tue. Qui a fait cela ?

C’est le but de cet album : Les héros s’organisent en équipe pour suivre des pistes qui les mènent dans des endroits exotiques ou incongrus, où d’autres meurtres tout aussi fabuleux ont laissé des traces. Nous avons un tueur en série cosmique en liberté !



Mais ce n’est pas le seul élément de l’intrigue. Certains vilains cherchent à s’emparer des yeux d’Uatu pour une raison obscure.

Et l’on s’aperçoit vite que la mort du détenteur de bien des secrets provoque la dispersion de ceux-ci. La Vérité peut-être cause de chaos et cela aura des conséquences partout dans le Marvelverse. Ce pan n’est cependant pas exploité ici. Il servira dans diverses séries Marvel comme Avengers Now – que j’ai chroniqué récemment – dans lequel Captain America voit avec rage ses souvenirs des Illuminati, auparavant effacés par Dr Strange et Iron Man, lui revenir.



Le récit est bien mené. La recherche du coupable bien maîtrisé et la résolution tout à fait inattendue. Le concept autour de Nick Fury qui en découle est proprement surprenant. J’avoue de Jason Aaron a assuré.



Le seul écueil que je vois à cette histoire est sa simultanéité avec les événements cataclysmiques des incursions. Aussi importants que soient les événements relatés ici, ils ne rivalisent pas en urgence avec la collision systématique et régulière de tous les univers parallèles les uns contre les autres. Les Illuminati, les Avengers marchent dans la boue de ces drames cosmiques à répétition qu’ils semblent ne pas pouvoir arrêter. Et voilà qu’ils laissent tout tomber pour s’occuper du meurtre du Gardien ? Je n’y crois pas une seconde.



Hormis ce problème, le récit stand-alone est très bien fichu. Et Mike Deodato Jr y fait preuve une nouvelle fois de son talent de dessinateur. Un bon récit mais mal synchronisé avec le Marvelverse.

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Doctor Strange, tome 2

Suite du début, toujours aussi poilant.



Docteur Strange et tous ses potes magiciens font de la résistance face à l’Empirikul – un agrégat de clones technos mené par un fanatique de la science qui veut annihiler la magie du multivers – qui a envahi la Terre. La magie elle-même est passée dans le maquis, se cachant dans quelques vieux objets tout pourris que les mages essaient de déterrer.



Jason Aaron a profondément remanié ce personnage plutôt bonnet de nuit en général. Maintenant le voilà gaffeur, dragueur, pétri d’humour pince sans rire aussi. Cette absence de sérieux colle assez bien avec le virage que Marvel a pris au cinéma. Aux antipodes, Aaron renforce le côté tragique du personnage en développant les mesures qu’il prend – ou que son « serviteur » Wong prend pour lui – pour tenir face à la douleur qui vient en feedback de chaque usage de la magie. A force de mettre l’entropie liée à la magie sous le tapis, on finit par créer des monstres ; une approche très Le Guin du sujet.



Le dessin de Chris Bachalo est épais et probablement surchargé, mais il génère une atmosphère tout à fait adéquate aux univers mystiques du Docteur Strange.



Affaire à suivre.

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Scalped - Intégrale, tome 1

Je n'avais jamais entendu parler de ce comics et je l'ai découvert au détour d'un rayon de la bibliothèque avec un sticker "coup de coeur" collé dessus. Intriguée, je l'ai emprunté !



Dans cette histoire, nous allons suivre un jeune homme natif qui a rejeté ses origines et son ancienne vie. Pourtant, des années après, il est de retour dans la réserve. Il se fait appeler Dashiell Bad Horse et va être engagé par le chef de la tribu, Red Crow, pour entrer dans la police locale. Bad Horse va se montrer violent et veut faire régner l'ordre dans son ancienne réserve.



C'est un tableau bien sombre de l'Amérique que nous dresse Jason Aaron, un lieu où la misère et la violence sont la norme. Les natif•ves vivent de la vente de drogue, de prostitution... ou en sont les clients ! Scalped est une histoire qui ne nous épargne pas, tant les crimes sont quotidiens dans ce récit. L'auteur a très bien réussi à nous plonger dans cette histoire et à en faire quelque chose de crédible. Parfois, les natif•ves échangent des mots qui nous sont inconnus (mais traduits) et l'atmosphère me semblait à des moments irrespirable...



C'est un polar noir, sombre, aux illustrations qui collent parfaitement à l'ambiance du récit. Ce comics traite de la misère et des addictions que vivent les habitant•es de cette réserve. Si je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages, j'ai trouvé le récit intéressant !
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Star Wars, tome 1 : Skywalker passe à l'attaque

En pleine redécouverte de la saga et de l’univers Star Wars, j’ai eu la chance de recevoir Cet épisode de la BD star Wars par Babelio, grâce à la dernière opération Masse Critique.



On y retrouve l’univers et l’humour de l’épisode V de cette fabuleuse saga qui ne laisse personne indifférent.



Han Solo et son humour, C 3PO et son courage légendaire, Luke et sa témérité…



Les dessins qui rappellent parfaitement la physionomie de chacun, et l’action nous entraîne dans l’univers de ce qui a bercé mon enfance.



Des personnages que je prend grand plaisir à retrouver et qui me met dans l’ambiance avant d’aller voir ce fameux épisode VII, dont l’univers, et même la galaxie parle.



Un très sympathique moment de lecture.



Merci à Babelio une fois de plus.




Lien : https://livresque78.wordpres..
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