On m'a demandé si j'avais ressenti le mal du pays à Fort Marion, et si "ma terre" m'avait manqué. Comment aurais-je pu regretter ma maison, n'en ayant jamais eu ? Comment me languir d'une terre que je n'avais jamais possédé - une terre où je n'avais été considéré que comme un ennemi ? Non, je n'ai jamais eu le mal du pays, mon chez-moi étant l'endroit où se trouvaient ma mère et ma sœur.