Citations de Jason Ciamarella (20)
Ne soyez pas peiné d'apprendre qu'il y a un peu du diable en vous. Il y a un peu du diable en chacun de nous.
Arthur Byron Cover
C’était un plaid élu doudou officiel.
Au fil des ans, le bleu profond et lustré de ses débuts s’était mué en gris terne et fané. Ma mère a donc décidé d’en faire une cape et d’y coudre, en plein centre, un éclair de feutre rouge.
Elle y avait ajouté l’écusson des Marines de mon père, qu’on avait trouvé dans sa cantine revenue du Viêtnam. Lui y était resté.
Ma mère avait accroché le drapeau noir des prisonniers de guerre à l’entrée, mais personne n’était dupe. Moi pas plus que les autres.
Le mal n'est jamais spectaculaire. Il a toujours forme humaine, il partage notre lit et mange à notre table.
W.H Auden
C'est toujours dans l'innocence que le mal véritable prend sa source.
Ernest Hemingway
Mal s'en réjouit. Elle voulait quitter la prison, les couloirs sombres des blocs 1A et 1B, leur odeur de vieille pierre humide, d'urine et de scrotums suintants. Elle voulait quitter les villages de tentes qui abritaient l'ensemble de la population carcérale, les foules enchaînées qui la suppliaient, quand elle longeait le périmètre à pied, tandis que des mouches noires leur sillonnaient le visage. Destination : putain de partout ailleurs que sur cette planète.
Pour devenir un bon médecin, il faut apprendre à se détacher de ses émotions. Nous voyons tant d'horreurs que nous ne pouvons permettre à nos angoisses de perturber notre travail. Il faut aborder chaque nouveau cas sans s'y attarder en cas d'échec.
- Dis-moi, tu sais que je vous aime, ton frère et toi, plus fort que tout au monde?
- Quoi, plus fort que le juste prix? Parce que tu le regardes beaucoup.
Adapter l'oeuvre d'un autre auteur est un exercice angoissant. Imaginez que vous toilettiez un ours pour un cirque, essayant de peigner sa fourrure emmêlée pendant qu'il dort, ronfle, pète. L'adaptation, en gros, c'est aussi relaxant que cela.
Ils sont morts... Tous morts... J'ai perdu pied. Je le sais bien. Je vaux mieux que ça, cette croisade ne me ressemble pas, mais je m'en fous. Ce putain de vieillard m'a fait quelque chose, il m'a changé. Il m'a donné ce … ce pouvoir. Quoi qu'il puisse être. La magie, le vaudou, ça existe donc vraiment. Moi qui croyait que la magie, ça se bornait aux foires ou à la télé.
Quand on jouait aux super-héros, mon frère et moi, je faisais toujours le méchant...Il en faut bien un.
Je suis revenu au viêt nam pour fuir les américains, fuir leurs sourires faussement chaleureux glacés, hypocrites, hostiles... Je refusais que Xuan grandisse parmi ces gens qui le méprisaient, le traitaient de "jaune". Ici parmi les siens, il pourrait vivre... Mais ils ont le bras long et leurs ongles se sont plantés dans la terre de notre jungle...
L’amour est une cape de velours qui couvre les imperfections de l’humanité.
Il est presque l'heure de dormir dans la paisible ville de Providence.
Tu veux voir quel effet ça fait...de se faire lâcher par quelqu'un qu'on aime ?
Quand elle avait appris qu'elle partait pour l'Irak, elle n'avait pas imaginé qu'on vous payait cela pour plus que le simple fait de risquer votre vie. Il ne s'agissait pas seulement de ce qu'il pouvait vous arriver. Il s'agissait aussi de ce qu'on pouvait vous demander de faire aux autres.
Quand on jouait aux super-héros, mon frère et moi… Je faisais toujours le méchant. Il en faut bien un.
p.93.
Elle m’a dit qu’elle était maîtresse d’école, qu’elle ne connaissait pas mon nom, et qu’elle ne me suivait pas. Je l’ai presque crue. Elle avait une photo dans son sac. Une photo d’elle assise dans l’herbe avec une bande d’enfants. Mais c’était un montage. Ils s’étaient servis de Photoshop pour l’ajouter sur la photo. J’ai fini par le lui faire admettre. "
-Si Plough t’a dit qu’il savait piloter des hélicos, c’était pour que tu arrêtes de lui faire du mal. Pareil pour la maîtresse d’école avec la photo. Les gens te diront n’importe quoi si tu les fais souffrir suffisamment. Tu es dans une sorte de rupture avec la réalité, Anshaw. Tu ne sais plus ce qui est vrai.
N comme Necronomicon. " Le livre ... des morts !"
" Oh, c’était de bons acteurs ! Mais je voyais dans leur jeu...
" ... Et ils finissaient toujours par avouer.
p.40.
Ça fait mal de retenir des choses à l’intérieur de soi. Ça fait du bien de les déverser. Se confesser, c’est comme respirer. C’est aussi bon qu’un baiser.