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Citation de LydiaB


Lundi matin, je fus réveillée par les gargouillis de Friday. Debout dans son petit lit, il essayait d'attraper le rideau qui était hors de sa portée. Maintenant que j'étais réveillée, déclara-t-il, on pouvait imaginer pire que de descendre au rez-de-chaussée, où il pourrait jouer pendant que je préparerais le petit déjeuner. Enfin, il ne l'exprima pas tout à fait en ces termes-là – c'était plutôt quelque chose comme « Reprehenderit in voluptate velit id est mollit » -, mais le message était clair.

Faute de contre-argument, j'enfilai ma robe de chambre et emmenai mon petit bonhomme en bas, tout en me demandant qui pourrait bien me le garder aujourd'hui. Après mon quasi-pugilat avec Jack Maird, je n'avais pas envie qu'il assiste en direct à tous les exploits de sa maman.

Ma mère était déjà levée.

- Bonjour, maman, lançai-je gaiement, comment ça va aujourd'hui ?

- Pas dans la matinée, répondit-elle, lisant dans mes pensées, mais ça devrait être possible en milieu d'après-midi.

- C'est très gentil de ta part.

Je mis le porridge sur le feu et jetai un œil sur La Taupe. Kaine avait adressé un ultimatum aux Danois : soit leur gouverneur renonçait à vouloir déstabiliser l'Angleterre et saboter notre économie, soit l'Angleterre n'aurait pas d'autre choix que de rappeler son ambassadeur. Les Danois avaient répondu qu'ils ignoraient de quoi il parlait et exigé la levée de l'embargo sur leurs produits d'exportation. En réponse, Kaine imposa une taxe de 200 % sur les importations de bacon danois et ferma toutes les voies de communication.

- Duis aute irure dolor est ! Hurla Friday.

- Tiens bon, répliquai-je, ça arrive.
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