Jaume Copons

Alors que la déclaration universelle des droits de l'homme déclare que nous sommes tous égaux, il est pourtant visible que nous sommes surtout tous différents.



L'enfant narrateur énumère le champ de ces disparités : lieu de vie, aspect physique, caractère, passe-temps, mode de déplacement, famille, activités, alimentation...



Dès lors, comment et surtout pourquoi affirmer un principe d'égalité ?



Un album qui met en scène nos différences pour mieux faire sentir qu'elles ne sont que d'infimes détails face à tout ce qui nous réunit, à commencer par nos émotions !



J'ai apprécié les illustrations qui représentent bien en quelques traits, à l'intérieur de bulles de couleurs, notre diversité. Une petite vignette en bas à droite de la plupart des pages apporte une note d'humour décalé.



Le lecteur est par ailleurs inclus dans le récit à travers le narrateur qui réfléchit à voix haute et nous propose ainsi de nous questionner.



A découvrir !






Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

De nos jours, on prône la tolérance et on l'apprend à nos enfants. Mais le droit à la différence n'est pas encore accepté par tous et bien des personnes dans le monde détestent qu'on ne soit pas comme eux. La couleur de la peau, un nez différent, un maigre ou un gros..l'un est astronaute, l'autre est maçon.... toutes ces différences font de nous, un être unique qui ne ressemble à personne. C'est cette différence qui fait de nous un être exceptionnel...c'est bien ce que raconte cet album qui va apprendre a nos petits qu'il est important de respecter les différences de chacun.

Merci à Masse Critique et aux Éditions Langue aux chats pour ce bel album.

Les albums sur le caca remporte un franc succès auprès du très jeune public.

C'est irrévérencieux et tordant de rire à la fois, au point d'en alimenter le vocabulaire des plus petits pour pester ou faire le pied de nez, " crotte, flûte", "caca prout"! " M#"?

Ah non, pas celui-là!



Tout savoir permettra un peu de mettre le hola.

Des albums sur le sujet, il en existe des tas, dont l'excellente " histoire de la taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête" d' Holzwarth et Erlbruch chez Milan.

Celui de Jaume Copons est tout aussi drôle mais en revanche beaucoup plus pratique.

Il mêle les exemples animaliers, comme avec l'histoire de la taupe, mais met en évidence aussi les utiles pratiques de propreté pour le quotidien des petits, enrichissant leur curiosité par ailleurs.



Avant d'en arriver aux saintes toilettes et sa chasse d'eau, nous visiterons donc un joyeux festival du caca, petit, gros ou liquide, en vol plané ou bombardé à coup de balayage de queue.

Nous nous gausserons donc avant de parler sérieusement et de prendre bonne note des pratiques hors pot.

Ce titre s'adressera donc à ceux de la deuxième étape de propreté qui n'auront plus rien à faire avec la couche.

"Tous pareils, des oreilles aux orteils ?" est un bel album sur le thème de la différence.



Les dessins sont agréables à regarder, dans des tons pastels, en quelques traits parfois un peu caricaturaux pour bien insister sur les différences. Certains personnages ont beaucoup fait rire mes enfants.



Le narrateur est un petit garçon auquel les enfants peuvent facilement s'identifier. Il passe en revue toutes sortes de différences que l'on observe au quotidien : physique, caractère, préférences, âge... Les différences culturelles à travers le monde sont également évoquées même si c'est un peu trop rapidement à mon goût. Mais la diversité n'est pas un sujet facile à aborder avec les enfants, surtout les plus jeunes et cet album est une belle porte d'entrée pour les aider à mieux comprendre.



La lecture peut être prolongée en discutant avec les enfants, comme nous l'avons fait mes deux garçons et moi. Ils ont beaucoup aimé cet album qui est également un premier pas pour apprendre ce qu'est la tolérance.



Les adultes qui liront le livre aux enfants apprécieront également de repérer les personnages célèbres qui commentent ce que dit le narrateur. On pourra ainsi reconnaitre, entre autre, David Bowie, Michaël Jackson, Charlie Chaplin...



Merci à Babelio et aux éditions Langue de chat pour la découverte de cet album.

On retrouve la belle bande de monstres-peluches avec Gus. Celui-ci découvre de nouveaux romans et de nouveaux auteurs. Par exemple, il est bluffé par l'épisode d'Ulysse et du Cyclope, lorsque le marin se fait appeler Personne, ce qui empêche le Cyclope d'appeler à l'aide.

Les monstres souhaitent réintégrer leur livre, dont ils ont été éjectés par le Docteur Bric. Or, voilà que ledit Docteur Bric s'est installé dans une maison non loin de là, dans un parc. Gus et les monstres vont donc l'observer, l'espionner.

Le Docteur Bric, aidé de son sombre idiot d'assistant Broc, souhaite couler le Nautilus. Il s'agit d'un restaurant selon les standards des auteurs. On découvre plutôt qu'il s'agit d'un snack ou d'une brasserie. Un critique gastronomique va y venir, et le Docteur Broc (en pure incarnation de la méchanceté) veut tout perturber pour que le snack ait une mauvaise note et ferme.

Evidemment, Gus et les monstres vont intervenir de manière ferme, décidée et cocasse, forcément.

L'univers reste super intéressant. On découvre de quoi sont capables les monstres, et c'est très drôle et dynamique. le rapport de Gus à l'école est de nouveau analysé, vu qu'il doit créer et cuisiner un plat... et que tout ce qui touche à l'école est connoté négativement. Les référence à Vernes via le Nautilus et à Homère via l'épisode d'Ulysse/Personne, cela apporte du comique et montre l'intérêt de la lecture. Bien vu. Mais ici, les auteurs essaient de faire rentrer une forme carrée dans un trou rond... On traite deux choses en même temps et le type de BD/Roman ne s'y prête pas du tout. D'une part, il y a l'épisode critique gastronomique, et d'autre part il y a l'affrontement avec le Docteur Bric et le fait que les monstres souhaitent réintégrer leur livre.

L'ensemble n'est donc plus très cohérent et tire dans tous les sens. Ce qui ne nous a pas ravis.

Le petit robot, Bipmax attérit aux Bois bleus et est sauvé et réparé par des animaux.

Il va devoir ses preuves pour pouvoir rester avec ses nouveaux amis.



Un BD simple, voir un eu simpliste. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec la mention "première BD" dans la mesure où l'agencement des bulles peut être chaotique, voir compliquée pour de jeunes lecteurs.



De même, pour les plus jeunes lecteurs, il faut qu'il soient plutôt bons lecteurs.

Il y a peut-être un petit décalage entre l'âge cible et l'expérience de lecture attendue.

Gus est un garçon un peu solitaire, assez peu intéressé par l'école. Lors d'une punition, le voilà qui hérite d'une peluche. Et pas belle, la peluche. Un truc sale orange avec une crête bizarre sur le crâne.

Et quand cette peluche se met à parler, Gus se prend d'amitié pour Monsieur Chiffe, car c'est son nom. Celui-ci apprend à Gus que lui et ses amis ont été jetés hors d'un livre par l'abominable Docteur Bric, aidé par son assistant Broc.

Ce qui est très drôle, façon de parler, c'est que la 4è de couverture mentionne Mr. Flat... et le titre et le contenu du livre nous parle de M. Chiffe.

Cela colle tout de suite entre Gus Pianola et M. Chiffe. La vie assez nullarde de Gus connaît un rebond considérable. Gus sent tout de suite qu'il ne va plus s'ennuyer comme avant et il file dans sa chambre, prétendant à ses parents qu'il va faire ses devoirs. Mais en fait, c'est pour lire avec M. Chiffe. Car le monstre est un fan des classiques de la littérature. De Mark Twain à Jules Vernes, tout y passe. Alors Gus qui n'aimait pas les devoirs va changer d'avis... sauf qu'il faut quand même retrouver les dissertations à rendre à l'école.

L'horreur arrive quand la mère de Gus se met en tête (et pourtant il était prévenu) de ranger la chambre de son fils... Chers parents, ne faites jamais cela... horreur, malheur... cela devrait être noté dans la "Charte des Parents bien comme il faut", jamais la chambre chaotique de ton enfant, tu ne rangeras...

Commence alors une course-poursuite pour Gus, désireux de retrouver M. Chiffe. Cette partie est un peu longuette, et n'apporte pas énormément au propos.

Monsieur Chiffe réserve alors une sacrée surprise à Gus... il n'est pas seul (souvenez-vous, je l'ai dit, il a été éjecté avec ses amis monstres...). Alors, Monsieur Chiffe passe un accord avec Gus, si sa chambre est rangée, ses parents n'auront aucune objection à ce qu'il ait une étagère remplie de peluches... car c'est ainsi que les parents se comportent. Bien vu, M. Chiffe !

Bilan: une belle découverte, un univers décalé, un héros attachant et d'étranges dessins qui passent en fait très bien. Ajoutons qu'on se situe à la frontière du roman et de la BD, et que ce genre d'ouvrages qui permettent le passage de l'enfant de l'un à l'autre est plus que bienvenu.

Je remercie Babelio et la maison d'édition pour la réception de cet album dans le cadre d'une masse critique.



Je l'ai lu avec mon fils de 4 ans qui a beaucoup aimé malgré qu'il est encore un peu jeune pour comprendre toutes les subtilités du livre et qu'il n'a pas bien compris la conclusion de la fin.

Par contre il a été très réceptif aux différences évoquées qui sont vraiment très variées! On évoque vraiment divers critères que ce soit physique (cheveux, yeux, corpulence...) ou plus mental et émotionnelle (caractère, peur...) et même démographique (lieu de vie). Un dialogue se crée assez rapidement autour des différences évoquées: le "pourquoi" bien entendu, mais aussi le fait que la différence n'est pas figée ("si je coupe mes cheveux, je serais différent", "quand je serais grand, je serais différent, je ne serai plus petit").



Les dessins sont simples et le langage abordable et adapté au narrateur qui est un enfant. J'ai aimé les jeux de mots et les rimes qui rendent le texte chantant, un peu comme une comptine. C'est entraînant! Des petits bonhommes font des commentaires en bas de page, ce qui amène une dynamique et une petite pointe d'humour et divers petit clin d'oeil pour l'adulte plus averti (Cyrano de Bergerac, Michael Jackson,...).
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