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3.81/5 (sur 62 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Merriam, Kansas. , le 19/02/1977
Biographie :

Jay Bell ne s'était jamais intéressé à l'Allemagne jusqu'à sa rencontre avec un bel étudiant étranger lors d'un échange scolaire. Depuis, la bière et les bretzels sont devenus ce qu'il y a de plus important dans le monde. Après avoir déménagé en Allemagne et s'être marié Jay s'est retrouvé désespéré de communiquer le feeling d'amour et d'aliénation qui avaient entouré cette décision. Il n'arrête plus de frapper le clavier de son portable depuis.

Jay a remporté des prix littéraires et est plutôt un mauvais danseur. Il pense aussi que vous êtes vraiment cool. Vraiment.

Auteur de romans pour jeunes adultes. Professionnellement, il a longtemps travaillé dans le domaine du support technique et de l’informatique.

Auteur de la série "Something like ..."
2011 "Something Like Summer"
2012 "Something Like Winter"
2013 "Something like Autumn"
2014 "Something like Spring"
2014 "Something Like Lightning"
2015 "Something Like Thunder"

Et avec Andreas Bell de la série "Loka Legends"
2013 "The Cat in the Cradle"
2013 "From Darkness to Darkness"
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Source : Amazon
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On est tous un peu bizarre, chacun à notre manière.
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Je sais que ça ne fonctionne pas comme ça. En revanche, je te demande de penser à toi. De faire ce qui est le mieux pour toi et de ne pas…

— Faire foirer les choses une fois de plus, termina Jason.

Elle secoua la tête en signe de protestation, mais tous deux connaissaient la vérité. Michelle n’avait pas besoin de lire son journal, parce qu’elle avait probablement un épais dossier, avec son nom étiqueté sur le dessus, qui expliquait tout ce qui n’allait pas chez lui.

Tu n’as jamais appris à fermer ta bouche. C’était ce que lui avait dit Mickey, son ancien camarade de chambre. Mickey avait douze ans. Il avait régulièrement de l’urticaire et un nez comme celui d’un boxeur. Mickey n’était pas facile à vendre. Il avait vu Jason être placé dans trois familles d’accueil, avant que quelqu’un ne lui donne enfin une chance. Mickey était en train de boucler ses valises quand il avait partagé ce qui serait leurs mots d’adieu : Tu n’as jamais appris à fermer ta bouche. Tu as tout pour toi, mais tu n'arriveras jamais à rien, parce que tu n'as jamais appris à jouer le jeu.
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Il y avait deux genres de personnes religieuses dans le monde, d’après ce que Ben avait pu constater. Le premier était composé des personnes qui se laissaient conduire par leur cœur, qui choisissaient ce qui correspondait à leur conception du monde et qui se désintéressaient de tout ce qui n’y correspondait pas. Les parents de Ben étaient comme ça. Ils allaient rarement à l’église et avaient une vision plutôt idéaliste et aimante de Dieu qui n’était pas compatible avec la vision de l’Ancien Testament.
Ensuite, venaient ceux qui prenaient toutes les écritures au pied de la lettre. De telles personnes suivaient chaque règle, sans se poser de questions, et obéissaient aux ordres de leurs guides spirituels, peu importe si leurs idées étaient insensées et dépassées. Ces extrémistes aveugles avaient tendance à compliquer la vie des autres personnes. Ben espérait de tout cœur que les parents de Tim n’appartiennent pas à cette catégorie.
Quant à Ben, il ne croyait en aucun dieu, ni au diable. Sauf quand il chantait. C’était le seul moment où le voile entre réalité et impossible se levait pour lui. Chanter lui révélait un million de mondes faits de couleurs que l’œil humain était incapable de voir, des royaumes peuplés d’innombrables esprits et énergies de toutes sortes. Dieu était là aussi, un être bienveillant possédant autant de visages qu’il n’y avait de religions sur terre. Oh, oui, quand il chantait, de telles choses étaient possibles, mais à la seconde où il s’arrêtait, tout s’effaçait, retombant dans l’oubli jusqu’à ce qu’il se remette à chanter.
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Ils n’avaient pas grand-chose à se dire. Plus maintenant. Une fois dans la chambre de Jace, ce dernier laissa Victor l’embrasser, le déshabiller, l’allonger sur le lit. Quand il ouvrit le tiroir de la table de nuit, Jace hocha la tête. C’était le bon moment, parce que ce serait le seul. Il n’eut pas peur, même au début, quand ça lui fit mal, parce que son amant lisait toujours en lui comme dans un livre ouvert et garda toujours son regard fixé sur lui. Victor savait ce dont il avait besoin, même s’il ne pouvait pas tout le temps le lui offrir. Leurs corps se murent lentement, ils auraient tous les deux aimé que ça dure éternellement. Jace aurait aimé qu’ils aient découvert ça plus tôt, qu’ils aient découvert cette magie qui permettait à Victor de faire partie de lui. Il faillit pleurer quand ce fut fini et qu’ils se séparèrent à nouveau, mais il retint ses larmes. Il ne pleurait plus.

— Je tiendrai ma promesse, chuchota Victor contre sa peau tout en le serrant contre lui. Je t’aimerai toujours.

Jace prit une grande inspiration.

— Je pars quand même demain.

— Je sais.

Victor lui embrassa l’épaule.

— Mais je reste quand même ici.
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Chaque biographie d’hommes gays que Jace avait lue lui laissait entendre qu’il n’était pas seul – même si ces textes ne faisaient souvent qu’allusion à leur homosexualité, cachée entre les lignes. Jace s’était d’abord réjoui de chacune de ces découvertes. À la fin, cependant, il n’en avait retiré que du désespoir. L’Histoire prouvait qu’il n’était pas le seul homme gay, mais elle lui assurait également qu’il mourrait seul.
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Derniérement, Ben s'était interrogé au sujet de sa récente obsession, la rejetant comme s'il s’agissait d'une folie temporaire provoquée par ses hormones déchainées. Chose insensée ou non, revoir Tim raviva ces flammes qui le rongeaient. Il était tout, absolument tout ce que Ben cherchait chez un mec. Du point de vue extérieur, du moins. Le choix de ses fréquentations le fit douter sur tout le reste.
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— En même temps ? demanda-t-il.

— Bien sûr, dit Jason avec désinvolture, malgré les coups dans sa poitrine.

Avait-il une crise cardiaque ? N’avait-il pas quelque chose comme des picotements dans un bras ? Heureusement, les deux bras semblaient normaux, alors qu’il imitait les mouvements de William. C’était comme se déshabiller devant un miroir, sauf qu’il ne reconnaissait pas le corps comme le sien.

Puis William baissa son pantalon et ses sous-vêtements en un mouvement fluide. Il était déjà dur. Son sexe lui ressemblait ; épais, pâle et lisse. Jason le fixa, à peine conscient qu’il avait baissé son propre pantalon.

— Tu n’es pas dur, dit William, hochant la tête vers son entrejambe. Tu es sûr que tu es gay ?

— La ferme, dit Jason avec un petit rire. Je suis un peu nerveux.

William haussa un sourcil.

— Nous avons passé des semaines ensemble, vêtus seulement de maillots de bain, et tu es nerveux à l’idée que le dernier petit vêtement disparaisse ?
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Il laissait intentionnellement ses dents jouer sur lui ou sa langue s’enrouler autour de son gland. Jason savait qu’il ne pourrait pas se souvenir de tout cela, parce qu’il arrivait à peine à penser. Il réussit seulement à souffler un avertissement juste avant de jouir.

Puis il se mordit la lèvre pour ne pas gémir, martelant le matelas avec ses poings quand Caesar refusa de s’arrêter. Juste avant d’être sur le point de crier de pur plaisir, il fut libéré.

— Respirations profondes, dit Caesar, retournant embrasser le ventre de Jason, sa poitrine, puis son épaule. Ça va ?

Jason acquiesça. Il voyait des étoiles. Putain de merde ! Est-ce que ce serait comme ça à chaque fois ? Il prit quelques respirations profondes, riant quand Caesar embrassa ses lèvres. Le visage au-dessus du sien était si beau, les yeux reflétant la joie qu’il ressentait au fond de lui. Il voulait faire ressentir cela à Caesar aussi, mais ne pouvait pas, tant qu’il était coincé sur le dos.
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Jason avait toujours supposé que vouloir était le problème et qu’obtenir le guérirait. Son engouement pour les hommes se manifestait généralement par un désir sexuel. Bien sûr, il éprouvait toutes sortes de sentiments fous à l’intérieur, mais ceux-ci aboutissaient tôt ou tard à la luxure. Avant Caesar, il n’avait jamais eu la chance de satisfaire ces appétits sexuels et d’apaiser son cœur. Maintenant, il découvrait que le sexe ne faisait que renforcer le lien. Il se faufila dans la chambre de Caesar vendredi soir, trop affamé pour parler. Après, il se sentit un peu plus calme. Ils se murmurèrent des mots, entrant et sortant du sommeil jusqu’à ce que Jason se force à retourner dans sa chambre. Puis tout recommença. Il ne voulait pas être séparé. La faim restait, et le sexe n’était qu’un plat de résistance pour son appétit, pas un repas. Jason voulait être près de Caesar, entendre le son de sa voix, se prélasser en sa présence.
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— Je suis gay, répondit Jace d’une voix tendue. Je me suis battu si longtemps et si fort pour l’accepter. Qu’est-ce que ça veut dire ? Pourquoi aurais-je eu envie de l’embrasser ?

— Parce qu’on n’est pas juste gays ou hétéros, bons ou mauvais, célibataires ou mariés. Nous sommes humains, et ça signifie que nous sommes plein de choses à la fois. Je sais que tu n’as pas encore envie d’entendre un autre de mes discours stupides là tout de suite, mais pense à combien de fois on nous demande de faire des choix. Toute notre vie. De quel côté es-tu ? Qu’est-ce que tu es ? Quelle équipe, quelle armée, quel parti politique soutiens-tu ? Même quand on doit faire des choix difficiles, qui vont à l’encontre de ce que la majorité considère comme étant acceptable, on échoue toujours quand on laisse ces choix nous définir.

— Ce n’est pas un choix, rétorqua Jace.
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