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Citations de Jaye Wells (29)


— Quoi ? protestai-je. Dix dollars le Shirley Temple ?
— Non, cinq. Les cinq autres, c'est le pourboire que vous alliez me donner.
— Connard, marmonnai-je en m'éloignant, délestée de soixante dollars.
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Si un crétin quelconque m'avait dit un mois plus tôt que je ne tarderais pas à tourner le dos à ma seule famille connue pour me jeter dans les bras de celle qui m'avait soi-disant reniée à la naissance, je lui aurais ri au nez - avant de le lui boxer. Mais voilà où j'en étais: à sceller précisément cet accord-là en serrant la main d'un mage. Bon, je n'aurais jamais cru non plus devenir l'amie d'une nymphe, me retrouver affligée d'un suppôt chat/démon ni craquer sur un sorcier. Mes dons de prophétesse laissaient manifestement à désirer.
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Reculer maintenant, c'était laisser la victoire à la peur. Parce que ma prof avait raison : j'étais terrifiée. À l'idée d'essayer. D'échouer. Mais, surtout, à l'idée que ma grand-mère ne se trompait peut-être pas ; je n'étais peut-être que le malheureux sous-produit de la terrible erreur commise par mes parents. Ni plus ni moins.
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Une curieuse sensation, difficile à définir, naissait dans mon crâne. Une sorte de démangeaison psychologique : ma conscience s'animait, elle dont j'avais si peu l'usage.
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— Vous n'avez pas la télé, en Irkalla ?
Giguhl se posa la tête sur un biceps écailleux, les yeux levés vers moi.
— Naaan. On passe le temps à torturer les âmes damnées et a planquer des tisonniers chauffés au rouge dans des endroits intéressants. La routine, quoi.
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— Bon ben voilà, hein. (Des sabots cliquetèrent sur le plancher. Le monstre se tenait tout près, je le sentais.) Ça va?
Mes yeux se rouvrirent d'eux-mêmes. Déjà, mes super pouvoirs de guérison refermaient mes blessures.
— Tu te fous de moi ? aboyai-je. Tu viens de me tirer un carreau en plein cœur !
— Hé, ça n'avait rien de personnel.
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— Ça ne me regarde pas. Ce que je vois, moi, c'est que tu m'as arnaquée. Tu aurais pu te contenter de ta moitié du fric et quitter discrètement la ville sans faire de vagues, mais non, il a fallu que tu prennes tout.
— J'en avais besoin. Je voulais acheter le bar, et ce n'était pas possible sans fonds propres. Je suis désolé d'avoir embarqué ta part, mais je n'avais pas le choix.
Je le fixai d'un regard noir.
— On a toujours le choix, et un choix a toujours des conséquences. Les conséquences étant en l'occurrence que je te déteste. Assume.
Il hocha la tête en soupirant.
— OK, je reconnais que tu n'as pas tort. N'empêche que si tu m'en veux, ça n'a rien à voir avec le fric. En réalité.
— Celle-ci, je sens qu'elle va me plaire, soupirai-je, ironique.
Il se pencha vers moi comme pour me chuchoter un secret.
— Tes yeux brillaient d'espoir quand je suis parti, cette nuit-là.
— Je confirme. L'espoir de gagner dix mille dollars.
— Tu te berces de mensonges, ajouta t il en secouant la tête. Je sais à quoi ressemble une femme prête à s'engager après une bonne partie de jambes en l'air... à une certaine Sabina Kane, il y a trente ans.
Je m'en étranglai de rire.
— Ça va, les chevilles ? On s'était éclatés au lit, je n'irai pas prétendre le contraire, mais je n'étais certainement pas à la recherche de l'âme sœur.
— Tu parles.
— Je reconnais aussi que j'aurais aimé travailler avec toi sur d'autres missions, continuai-je en haussant les épaules.
(Il me jeta un coup d'œil franchement sceptique.) Voire que j'aurais pu envisager un partenariat à plusieurs niveaux.
Mais je n'étais pas en quête du grand amour. Tu serais gentil de ne pas me prendre pour une truffe.
Il décida de laisser tomber, alors qu'il n'était visiblement pas convaincu.
— Quoi qu'il en soit, je pense qu'il est temps de tirer un trait. Ça remonte à trente ans. On a changé tous les deux.
Tu n'es plus le bon petit soldat de ta grand-mère. Reconnais que maintenant, tu comprends pourquoi je me suis tiré.
— Il est possible que je comprenne, admis-je, mais je n'en ai pas davantage confiance en toi.
Un sourire lui incurva le coin des lèvres.
— Je te soupçonne de n'avoir confiance en personne.
— Touché, reconnus-je en hochant la tête.
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Ses yeux me fascinaient, lacs de péchés sans fond. Une partie de moi avait envie de rester là et d'en jouir à jamais, tandis qu'une autre - en charge de ma survie - me hurlait de prendre mes jambes à mon cou.
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Quatre autres armoires à glace les suivaient de près. À eux six, ils ne devaient pas dépasser les 100 question Q.I., mais on n'a pas tellement besoin de cerveau quand on a des crocs, du muscle et des flingues pour faire la conversation.
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Je soupirai. C'était si simple, la violence. Tuer ou se faire tuer. Blesser ou se faire blesser. Noir et blanc. Symétrie satisfaisante. Les mages préféraient les multiples nuances du gris, et plus je m'attardais chez eux, plus ce gris envahissait mon cerveau... plus j'avais l'impression de chercher mon chemin à tâtons dans un épais brouillard.
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J'inspirai à fond et vérifiai d'un regard circulaire que j'étais absolument seule. Je ne voulais surtout pas de public au moment où je m'avouais en mon for intérieur que j'avais un faible pour Adam. Un gros faible. Un énorme faible. Je serais allée jusqu'à dire que j'avais envie de lui. Qu'il me manquait terriblement. Le fait était que je pouvais lui appliquer tout un tas de mots et d'expressions, sauf ceux commençant par un A majuscule. Je n'étais pas sûre d'être capable de les employer. Même si, en ce qui concernait Adam, mes sentiments étaient plus forts que je ne voulais bien l'admettre.
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- oh mes dieux, je n'arrive pas a y croire!
il releva les yeux, qu'il avait lui aussi baissés vers sa poitrine.
-ca va, c'est juste un peu sensible.
le sourrire au levres, il se penchaà nouveau vers moi, pret a m'embrasser, mais je posai la main sur le bandage, à l'écart de la plaie pour le retenir. manifestement, il n'avait pas compris de quoi je parlais.
-non..., declarai je .
ses traits se cristerent.
- moi s'est toi qui a commencer.
mais non, idiot, je ne voulait pas dire qu'on n'allait plus s'embrasser, assurai je en secouant la tete. juste que je te croyait mort.
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Même si l'honnêteté m'obligeait à admettre que je l'avais inscrite en tête de liste des "personnes à abattre" pour le bien d'autres raisons, y compris la manipulation, le mensonge,l'enlèvement(déjà), la tentative de meurtre et la destruction de ma Ducati adorée.

Oui, je sais : à coté de nous, la famille Manson ressemble aux gentils neuneux de La Petite Maison dans la prairie.
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- Tu étais vraiment obligé de viser mes chaussures ? demanda Adam d'un ton sec.
Je m'accroupis pour tapoter le crâne étonnamment lisse du matou.
- Ça va ?
- Beeeuuurk ! ( Ses oreilles s'agitèrent tandis qu'il tournait la tête vers moi) Non, ça ne va pas. Pourquoi on ne prend pas l'avion ou la voiture, comme les gens normaux ?
Je fixai mes yeux plissés sur mon chat nu / démon de la discorde.
- Ouais, bon. Ça va hein.
Il se secoua puis se redressa, les coussinets poisseux
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— Je vois que vous croyez à ces âneries, ma bonne dame. (J'englobai d'un grand geste le tableau, la prophétie, la quête de la vision et tout ce que venaient de me raconter les deux magiciennes.) Moi, par contre, je suis plutôt du genre réaliste, je ne crois pas au destin. Ni aux prophéties. Et encore moins à la possibilité d'être une quelconque Élue.
— Pourquoi ? intervint Maisie.
— Parce que je crois au libre arbitre. Au choix. Et que je choisis de ne pas avoir été choisie, voilà.
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Je ne voyais pas comment ils auraient pu exprimer plus clairement leur différend territorial, à moins bien sûr de me pisser dessus.
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- Alors comme ça, Slade et toi... mmh ?
Je me tortillai sur la banquette. Je n'aimais déjà pas parler de Slade, mais devant la tante d'Adam, c'était carrément embarrassant.
- Il n'y a pas grand-chose à en dire. On se connaît.
- Vous vous connaissez… au sens biblique du terme? insista Giguhl.
- Évidemment, répondit Rhea. C'est rare qu'une femme colle une grande beigne à un vieil ami platonique.
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Le lendemain soir, je m'éveillai à la suave musique des
ronflements démoniaques. Je me retournai en grognant et en me
couvrant la tête d'un oreiller. Sans doute aurais-je dû aller dans
la salle de séjour dire à Giguhl de la mettre en veilleuse, mais
mon corps refusait de m'obéir. Une volée de ronflements se
fraya un passage jusqu'à mon oreille, malgré l'épaisseur du duvet
d'oie. Franchement, je n'étais pas crédible : Giguhl et les
ronflements étaient aussi indissociables que les mages et la
magie.
Je balançai l'oreiller par terre avant de m'étirer. Quand ma
main s'abattit sur quelque chose de chaud et de dur, un
hurlement m'échappa. Je roulai aussitôt sur moi-même.
— 'Jour, beauté, dit la voix d'Adam.
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— Il y en a pour longtemps ? demanda Giguhl.
— Tu es pressé ? m'enquis-je, agacée. Tu as rendez-vous,
peut-être ?
Mon agressivité me valut un regard de chien battu.
— Non, mais j'aimerais signaler officiellement que c'est
vraiment pas marrant de se faire tirer dans le cul.
Il se tourna pour me présenter sa fesse gauche, sur laquelle son
pantalon de jogging noir s'ornait d'un trou parfaitement circulaire.
La maigre clarté m'empêcha d'en distinguer davantage, mais
l'odeur du sang me parvint aux narines.
— Eh merde, Mister G., encore ? s'exclama Adam.
— Eh merde, Mister G., encore ? s'exclama Adam.
— Ouais, Mister Perfect, encore. Vous avez de la chance que
je guérisse vite, bande de salauds.
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Il est malheureusement impossible de flairer quelqu'un sans se faire remarquer...
- Excusez-moi ? ( La belle brune venait d'interrompre Adam en me jetant un coup d'oeil de côté.) Vous me reniflez, là, non ?
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