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Critiques de Jean Anglade (258)
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Le tour du doigt

Jean Anglade n'est pas un petit nouveau dans le monde de la littérature française. J'aime énormément, ce n'est un secret pour personne, les romans de terroir. Pourtant, je n'avais pas encore lu de roman de cet auteur. Lacune comblée ! Il faut préciser que ce texte ne vient pas de voir le jour. Il a déjà été publié, en fait, en 1977, et il vient d'être réédité.



On assiste à l'entrée de Jules Vendange dans la vie active. Et comme celui-ci, pour l'anecdote, n'aime pas le fromage - ce qui est perçu comme scandaleux lorsqu'on habite en Auvergne - il ne pourra pas devenir paysan. Il ne pourra pas non plus devenir carrier comme son père car sa constitution ne le lui permet pas. Pour rattraper le déshonneur, il deviendra instituteur, c'est décidé ! Il entre ainsi comme élève-maître, en 1913, à l'École Normale. La Première Guerre Mondiale le propulse sur le devant de la scène, devant enseigner à des jeunes ayant à peu près le même âge que lui. À ses 18 ans, il est envoyé sur le front. Il y perdra sa jambe. Le retour à la vie civile ne sera pas si facile. De retour à l'école, Jules est transformé. La guerre a fait de lui un insurgé, un écorché vif ne supportant plus aucun ordre. Il le paiera cher car la société ne supporte pas la rébellion...



J'ai lu d'une traite ou presque ce roman dans lequel sont associés terroir et Histoire. On a de l'empathie envers ce pauvre Jules, broyé par la société dès le départ. On se rend compte à quel point, parfois, l'être humain peut être oublié au profit d'un ensemble. Comme beaucoup de soldats, il s'est battu avec courage pour la Mère-Patrie. Comme beaucoup, il en est revenu abîmé physiquement et moralement. Et comme souvent, s'est-on préoccupé de leur réinsertion dans la vie civile ? A-t-on soigné leurs blessures psychiques ? Les médailles suffisent-elles ? Jean Anglade nous invite à réfléchir sur tout ceci.



Un grand merci à Babelio, à l'auteur ainsi qu'aux Éditions Presses de la Cité pour cette belle découverte.
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Avec le temps

De petites histoires d'un autre temps, le temps des grands-parents, voire des arrière-grands-parents... La France profonde, campagnarde, simple...

On se croirait au pied de la cheminée, écoutant notre grand-père nous raconter quelques anecdotes.
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Le tour du doigt

Tout d’abord, un grand merci aux éditions Presses de la Cité et à Babélio sans qui je n’aurais certainement pas découvert Jean Anglade… Anglade : le nom ne m’est pas inconnu, mais le prénom ? Jean ? Jean-Hugues ? Rien à voit, bien entendu…

Quoiqu’il en soit, c’est avec regret que je referme ce magnifique roman, "Le tour du doigt". Un roman à plusieurs niveaux de lecture :

Tout d’abord, l’histoire auvergnate de Jules Vendange, un fils de carrier que son aversion pour le fromage (un comble, voire un crime pour un auvergnat) prive de la possibilité de devenir agriculteur ; et sa faible constitution de la possibilité de suivre les traces du père…Il sera instituteur.

Ensuite, vu la période concernée, juste avant la Grande Guerre, un témoignage de la vie des poilus dans les tranchées d’où il sortira unijambiste, ainsi qu’un témoignage sur la dure réinsertion dans la vie civile des « Gueules Cassées ».

Enfin, et peut-être surtout, un témoignage sur la formation des enseignants de l’époque et sur l’enseignement tel qu’il était donné entre les deux guerres.

Tout cela porté par un style fluide et efficace qui n’est pas sans me rappeler Genevoix…ou Bazin… ou Bernard Clavel. Bref, une plume qui sent l’humus… Remarquable.

Une très bonne idée des éditions Presses de la Cité que cette réédition (première parution dans les années 70) à l’occasion du centième anniversaire de l’auteur. Je cours acheter son dernier opus : « Le grand dérangement » qui vient tout juste de sortir.



Voilà !

C’est fait !

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Un souper de neige

Le discret Jean Anglade disparu le 22/11/2017 a peu fait parler de lui mais m'a donné envie de lire ce bouquin de ma P.A.L.



Saint-Coutain-des-Sources est inspiré de Saint-Santain-de-Maurs dans le Cantal et de Saint-Santain en Aveyron. Ce village fictif posé entre le Cantal et l'Aveyron a ses partisans de l'Auvergne et ceux du Rouergue, ceux de la vache rouge Salers et ceux de la vache blonde Aubrac.

Bien sûr, l'histoire sentimentale a un air de déjà vu, se référant à un Roméo et une Juliette de classes sociales très dissemblables. Mais l'essentiel n'est pas là, car avec ce roman, nous voyageons comme les bougnats et traversons l'histoire jusqu'en Allemagne au lendemain de la guerre.



Ce livre a des parfums de ruralité profonde et de nostalgie soulignée par des mots aujourd'hui inusités ou par du patois et de l'occitan.

Cette chronique de la vie et des mœurs est une plaisante narration qui se lit facilement et agréablement. Un tourne-feuilles régional.

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Le tour du doigt

Je remercie les éditions Presse de la Cité et Babélio pour ce partenariat et ce roman qui m’ont permis de découvrir un auteur que je ne connaissais pas, un roman qui, par certains épisodes n’est pas si loin d’une sorte d’ autobiographie de l’auteur qui s’est certainement beaucoup inspiré de son propre parcours si on ne tient compte des années de décalage dans le temps : mort de son père dans la somme alors que Jean Anglade avait un an, cours complémentaire, école normale…un parcours riche au cœur de son Auvergne natale, ce qui en fait un également un roman de terroir très intéressant. Jules Vendange, qui n’aime pas le fromage, de faible constitution, devra envisager un avenir différent de celui de son entourage : il ne peut pas être fermier et encore moins carrier comme son père. Il décide de devenir instituteur. Ainsi commence son parcours avec le cours complémentaire puis l’école normale, études interrompues en raison de sa mobilisation et de son départ pour le front. Après cette « grande guerre » il reprend ses études et après bien des péripéties, il débute comme instituteur, avec son passé, ses attentes, ses questions, ses projets, sa jambe laissée sur le chemin des dames… Un histoire passionnante avec des épisodes que j’ai vraiment appréciés, la partie enseignement dans une classe unique qui me rappelle sans cesse aujourd’hui , on nous demande de différencier l’enseignement, ce qui n’est pas toujours simple, et qu’à l’époque on le faisait naturellement mais ça on pourrait en parler pendant des heures, des parents qui faisaient confiance à l’enseignant … les chapitres dédiés à la guerre dans lesquels L’auteur transmet parfaitement l’horreur de ce front sur lequel on a envoyé de la chair à canons, la fin, pleine de nostalgie d’une vie d’ homme qui attend avec philosophie que la pendule s’arrête, très belle fin au cours de laquelle, Jean Anglade parvient à merveille à faire partager ce qu’il ressent au crépuscule de sa vie.
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Le roi des fougères

Autrefois quand j'allais chez mes grands-parents, le soir avant de dormir, mon grand-père me racontait une histoire. Une histoire qu'il inventait. Je le regardais, les yeux grand ouverts. J'aimais sa façon de parler, il cherchait ses mots, il cherchait ses phrases, il essayait de construire une histoire. Mais parfois, son ton était hésitant, ses phrases chancelantes et la fin de son histoire bancale. Mais quelle importance ! J'avais dix ans et une histoire rien que pour moi.



Alors, je me suis posé la question : était-ce Grand-père qui avait inventé "Le prince des fougères" ? Cette histoire de petit garçon qui fuit sa famille parce qu'il a surpris son père en train de se faire gronder par son supérieur ?

Le père de Zébédée, ce père qu'il admire tant, est conducteur de tram à Clermont-Ferrand et Zébédée parcourt quelquefois la ville en sa compagnie. Mais ce jour-là, il est mortifié de voir son père baisser la tête devant les remontrances de l'inspecteur. Alors, il s'enfuit dans la montagne et est recueilli par le roi des fougères, un marginal au coeur gros comme ça...



C'est une histoire simplette, pleine de tendresse, de naïveté, mais qu'il est bon d'avoir encore dix ans !


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Un coeur étranger

Un peu décevant et long par moment. L'histoire est belle, en deux parties. Un seul coeur pour deux vies, chaque personnage a une histoire riche . Mais hélas je trouve que l'on se perd dans des détails insignifiants au détriment de la profondeur de ces deux hommes. Ca se laisse lire mais il manque le petit quelque chose qu'on pourrait dévorer ce roman .
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Une pomme oubliée

Mathilde dernière habitante du hameau du Puy de Dôme. Il ne lui reste que ses animaux, et le souvenir de son défunt mari Pierre qui fut l’amour de sa vie de la guerre 40-45. Elle voit petit à petit tous les habitant du hameau se dirigé vers la grande ville en espérant avoir des jours meilleurs. Son fils Louis part mais ne donne plus de nouvelle, sauve une carte postal. Mathilde engage un détective privé qui va retrouver Louis, mais celui-ci ne veut plus rien savoir du Puy de Dôme. Très beau roman de terroir ou pour survivre les habitants meurtris décide de se réfugier en ville.
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Le tour du doigt

"Le tour du doigt" est un roman de 395 pages de Jean-Anglade, auteur auvergnat renommé et prolifique dont j'avais déjà lu et apprécié "La-soupe à la fourchette". Dans "Le-tour-du-doigt", l'auteur nous conte l'histoire de Jules Vendange, personnage imaginaire. Issu d'un milieu paysan, Jules pouvait vendre du fromage, travailler aux champs, être artisan, curé ou instituteur. Il choisira l'enseignement : il sait qu'il doit réussir le concours d'entrée à l'École normale et décrocher son Brevet Supérieur. Ayant fait son service militaire (3 ans), Jules entre péniblement à l'École normale (25ème et dernier) et en suit les cours jusqu'à ce que la Grande Guerre éclate. Mobilisé en juillet 1916 au 121° RI à Montluçon, Jules est envoyé au front. le 4 juillet 1917, blessé à Craonne par une grenade à manche, Jules est amputé : dorénavant, il aura une jambe de bois. Qu'à cela ne tienne : il reprend ses cours à l'École normale, échoue au Brevet Supérieur et est nommé par l'Académie comme instit' d'une classe unique pour un petit hameau sis à quinze kilomètres de Thiers, sous-préfecture de l'Allier. Il y restera jusqu'à ce qu'il atteigne 58 ans, âge de départ à la retraite, après avoir connu déceptions et joies. Ce livre est l'histoire de sa vie. "Le tour du doigt" constitue pour Jean Anglade un prétexte à plusieurs analyses : celle de la guerre, celle de la formation des maitres, celle de l'enseignement donné aux enfants et celle de la vie. Sur un ton simple, et usant quand il le faut d'expressions populaires de l'époque, l'auteur met en évidence certaines vérités criantes. Il ne dénonce pas : il donne à lire et à réfléchir sur la base d'éléments tirés de sa propre expérience. Le trait n'en est pour autant pas moins acide et percutant !



Concernant la guerre, Jean Anglade ne fait pas les choses à moitié : « les généraux y lancent à pleines mains leurs régiments ainsi que des confettis sur le carnaval » (page 132) ; La guerre ? Un hachoir géant : on peut y débiter 200 000 bêtes par mois ». C'est que la guerre, il l'a vue de près (cf. plus haut) et ça n'était pas du joli joli, pour lui comme pour les autres : « des Sénégalais avec des gelures multiples ne pouvant monter à l'assaut qu'en criant faute de pouvoir tirer. Avec leurs mains pleines de pansements, c'était comme vouloir coudre avec des gants de boxe » (page 153). Planeurs allemands en observation, gaz moutarde ou au chlore, lance-flammes, baïonnettes semblables au rostre du poisson scie, crapouillots, hurlements, infirmiers rouges du sang des blessés qu'on ampute à la hâte, rats déchiquetant les charognes encore chaudes, puanteur, rationnement, explosions assourdissantes. Les gradés ? Des « buveurs de sang » (page 167) qui commandent par téléphone : « Attaquez ! Attaquez ! Quel qu'en soit le prix » et qui vont ensuite se mettre les pieds sous la table : « Baptiste ! A table ! Et servez chaud ! » Dans ce contexte, certains refusent d'obéir, désertent, se rebellent : ils seront exécutés par des français.



Concernant la formation des maitres, Jules Vendange et ses pairs étaient pris en mains par « de braves gens sans éclat mais sans reproche, qui faisaient ce qu'ils pouvaient pour nous décrouter » (page 79). Le français repoussait le patois auvergnat dans ses retranchements. L'enseignement était solide : les punitions n'étaient pas rares (on vous donnait à recopier plusieurs dizaines de fois la même phrase), on apprenait la discipline et la morale, on ne prenait la parole que si on y était autorisé par le maître, lequel pouvait frapper les élèves (gifle, coup de baguette de coudrier) en cas de nécessité, avec la bénédiction des parents. Les maitres ne pensaient pas exclusivement à l'épanouissement de l'enfant : avant l'arbre, il y a le plant qui est d'abord une graine qu'on sème et qu'on entretient. Chaque chose en son temps ! Alors la méthode globale, la course aux programmes qui n'ont plus grand-chose à voir avec la vie, l'indiscipline généralisée, le respect des consignes syndicales avant toute démarche pédagogique ? A dégager ! O tempora, o mores !



Concernant la vie, elle irrigue tout l'ouvrage avec des personnages hauts en couleurs : Mrs Berlieux, Pamaret dit le Zig (ma citation), Gagneraud (ah, sa jolie femme : « elle me trouble » page 106), et tant d'autres dont Mrs Gatignol, Pinaud et Rossignol. La description de la vie rudimentaire de cette époque est quasi-cinématographique : un monde à 90 % rural, des échoppes d'artisans le long des rues municipales, des métiers et des jeux aujourd'hui disparus, une espérance de vie plutôt courte, le cinéma avec son jongleur à l'entracte et le triangle symbolique (église-école-cimetière). Jules Vendange traverse le cours de cette histoire, avec Vendredi, son chien, Automne, sa jolie Antillaise et son fils, Raoul. Vieillissant, il se retourne sur son passé et nous raconte ses souvenirs, une vie qui a filé à toute vitesse, à la même vitesse que celle qu'il faut pour faire le tour d'un doigt. Superbe mais raconté avec simplicité et authenticité : je mets 4 étoiles. Merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour cette découverte.





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Le tour du doigt

Jules Vendange, Auvergnat qui n'aime pas le fromage, ce qui constitue une honte pour sa famille et un déshonneur pour l'Auvergne, hésite entre devenir instituteur ou curé, ne pouvant être paysan. Il choisira le métier d'instituteur.



Mais avant cela, il y a la guerre infâme ; l'horreur des tranchées, les batailles imbéciles menées par des généraux incompétents et insouciants du sort de leurs troupes. C'est la plongée d'une jeunesse pleine d'espoir et de rêves de gloire dans l'enfer de la guerre.



De retour à l'École normale de Clermont-Ferrand , il lui est bien difficile à lui et à ses camardes de subir l'autorité des professeurs. Personne ne peut comprendre leur révolte, leur haine de la guerre, leur dégoût pour les armes. On ne leur fait pas de cadeaux à ces hommes qui se sont sacrifiés pour la patrie.



Ce roman est aussi un portrait de la France d'après-guerre, tout particulièrement l'Auvergne, qui panse ses plaies. Le monde paysan et le monde de l'enseignement ont bien évolué !

L'autorité du maître était incontestée, il en profitait parfois en se conduisant en despote. L'épanouissement de l'enfant n'était pas la priorité. Éducation stricte, avec récompenses et sanctions. Ils vivaient dans un monde plus rude que le nôtre. On ne peut pas juger. Autres temps, autres mœurs. L'autorité du maître se substituait parfois à celle du père qui était mort à la guerre. Et, ce maître revenu miraculeusement de la guerre, avait bien du mal à se faire une place, à revenir à la vie normale.



Comme disait la grand-mère de Jules Vendange :

« Il ne faut pas plus de temps pour arriver du premier au dernier de nos jours que pour faire Le tour du doigt. »

Et voilà Jules vendange presque arrivé à la fin de ce tour avec sa mémoire faite de plus d'oubli que de souvenirs. Laissant place à la jeune génération :

« À chaque génération, les jeunes ont toujours inventé la liberté, la fraternité, la contestation. »



Merci à la masse critique de Babelio et aux Éditions "Presses de la Cité" pour ce livre.







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Une pomme oubliée

Depuis la mort de Vatelequerre, Mathilde est la dernière habitante de son hameau. Une vie simple avec ses animaux et la nature. Elle repense aux défunts et à son fils qu’elle aimerait tant revoir.

Un joli livre écrit simplement, à l’image de son héroïne. Pas d’apitoiement, juste un amour inconditionnel pour le lieu où Mathilde a toujours vécu et où l’auteur a passé son enfance.
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La Maîtresse au piquet

Quand je repère la signature de Jean Anglade sur une couverture, j’ai toujours envie de tester ce nouveau texte. J’ai en effet passé de nombreux moments agréables avec ses écrits et son Auvergne.

Ici, il nous parle de l’école, l’école en ville et en zone sensible de surcroît, puis de l’école en zone rurale, avec une classe plus ou moins unique, des élèves divers et variés, ancrés dans des traditions, ou de passage seulement.

Bref, à travers un épisode de vie, il nous parle d’un métier, d’une passion.



Frédérique est une institutrice en milieu urbain, dans une école difficile et même si elle aime son métier, se sent relativement seule dans son rôle. Après quelques rencontres et des déceptions elle décide de demander sa mutation en Auvergne. Elle atterrit dans des écoles bien ancrées dans le terroir, là où l’instit à encore une signification sociale, et elle va se recréer un environnement à sa manière, avec une maison, un jardin, des animaux et des amis.

Elle va rencontrer Vincent a qui elle fera découvrir la musique, la littérature et l’orthographe.



Jean Anglade n’a pas ici écrit un roman de terroir en plus, mais bien plus un roman moderne, qui n’hésite pas à aborder des sujets des plus actuels (Violence, migrants, intégration, homosexualité, gens du voyage ...). La vie Parisienne est tout à fait bien décrite et bien analysée, et ce n’est pas toujours « politiquement correct », en 2017.

Derrière tout cela, l’auteur fait quand même vivre son Auvergne, avec de nombreuses descriptions, références historiques ou à des ouvrages ou auteurs plus ou moins connus.



Bref, son style est toujours enlevé et l’auteur nous livre un ouvrage passionné et attachant ; le lecteur ne s’ennuie pas. Sans être un grand moment de littérature, ce texte offre un moment de lecture sympathique.

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L'immeuble Taub

Jean Anglade nous invite en 1948 dans l’immeuble Taub, unique bâtiment resté intact suite au bombardement d’une ville allemande. Au milieu des ruines, ses habitants livrent une lutte incessante pour trouver de la nourriture, se loger... Véritable tableau de la vie quotidienne au lendemain de la guerre, cette œuvre envoûtante et pleine d’humanité nous plonge au coeur de l’âme humaine.
Lien : http://evene.lefigaro.fr/
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Le tour du doigt

Jean Anglade a cent ans !

Bien sûr cela devient moins rare, mais cent ans et cette forme, même s’il est en maison de retraite, c’est remarquable. Il continue d’écrire et vient de publier un nouveau roman.(Le grand dérangement). Cela met environ cent livres à son actif !

En parallèle, les éditions « Presses de la cité » rééditent un roman paru en 1977 et que je ne connaissais pas, malgré le nombre de ses livres que j’ai lus.



Jules Vendange, jeune auvergnat bien implanté dans un terroir très marqué n’aime pas le fromaage ! Sacrilège dans ce monde où l’on ne plaisante pas avec les traditions et les usages. Cela le conduira à devenir instituteur. Mais la première guerre mondiale va passer par là, et il y laissera outre bien des illusions, une jambe.

Le retour à la vie civile est compliqué d’autant plus qu’il lui faut repasser avec ses collègues par l’école normale pour terminer sa formation. Or l’administration n’est pas très compréhensive avec ces hommes cassés, meurtris qui ne sont pas près à accepter les décisions des « planqués ».

Cela les poussera à une sorte de révolte et ils le paieront de leur évolution de carriére.

Jules est donc muté dans un village perdu, avec une classe unique qu’il va s’employer avec toute son énergie à faire progresser, prenant chaque élève comme un individu unique.



Quel est le héros de ce livre ?

Le métier d’instituteur, la guerre est ses conséquences ou l’antimilitarisme ?

C’est en tout cas un vrai plaidoyer pour une éducation traditionnelle aussi bien familliale que scolaire. C’est d’ailleurs souvent le cas dans les romans de terroir traitant en plus de l’école.



Ce livre est un véritable livre d’histoire qui permet de passer en revue les évènements terribles du début du XXème siècle, décrits du point de vue des acteurs, qu’ils soient pauvres soldats, simples ruraux ou instituteurs, tous face à une écrasanrte machine qu’est le monde qui évolue autour d’eux.



C’est comme toujours avec Jean Anglade, un joli moment de lecture, très agréable et qui nous apporte à chaque fois quelques réflexions intéressantes.
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Un souper de neige

Léonce, né de père inconnu, traverse le XXème siècle en menant une vie ordinaire dans le village de Saint-Coutain d'abord puis à Paris où il devient "bougnat" et garçon de café-restaurant pour revenir enfin dans le lieu de son enfance où il finira par retrouver sa belle.

Ce roman de terroir est donc aussi une histoire d'amour à travers les années. La fin, d'ailleurs, donne son titre, fort subtil, au récit.

Nous découvrons la rivalité entre les habitants d'un même bourg, la frontière entre l'Aveyron occitan et le Cantal auvergnat étant symbolisée par une ligne blanche. Cette œuvre de fiction contient une part de réalité, il en est ainsi de deux villages aux noms semblables entre ces deux départements, mais le cas doit être relativement fréquent en France, car je me souviens de l'histoire de mes grands-parents originaires l'un de la Loire et l'autre de l'Allier...

Je vous conseille de lire les annexes, intéressantes qui contiennent des poèmes en français et en patois auvergnat et l'extrait du cahier de l'écolier Léonce.
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Le grand dérangement

C'est un livre bien documenté, instructif, qui intéressera ceux qui connaissent la Haute-Loire, mais aussi les autres.

C'est l'histoire d'une famille de catholiques dans une bourgade protestante, le Chambon-sur-Lignon, décide d'émigrer dans une contrée fort lointaine après un drame survenu dans cet endroit. Les souvenirs d'enfance de ces deux lieux se mélangent.

L'auteur, d'autant plus admirable qu'il est centenaire, nous donne aussi une belle leçon de tolérance dans ce "village des justes".
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Le grand dérangement

Cent ans !

Déjà…

Jean Anglade va fêter ses cent ans alors que je découvre sa prose via une « Masse critique » et le passionnant « Le tour du doigt »...Je persiste « Le grand dérangement » vient en effet de paraître pour les cent ans de l’auteur…



« Le grand dérangement »… Tout d’abord, une petite précision historique : « le grand dérangement » est sans doute un des premiers déplacements massifs de population dans le sens où il correspond à la période de déportation massive, vers 1750, par les anglais, des acadiens vivant sur le territoire de la Nouvelle Ecosse récemment crée. Nombreux (la moitié, en fait) seront les déportés qui périront dans des naufrages, voire de maladies…



Ici, point de déportation puisqu’il s’agit de la décision « réfléchie » d’un couple d’émigrer à Saint Pierre et Miquelon, dernière possession française dans cette région de l’ex Acadie. Nous sommes dans les années soixante au Chambon-sur-Lignon, Haute-Loire ; le Chambon où vivent Guillaume Ecart et son épouse, Caroline, et leur fille Margot ; lui, barbier-coiffeur, elle institutrice. Ils décideront bientôt, sur un coup de dés, et à la suite d’un drame survenu au Chambon de partir s’installer ailleurs…



Un petit livre, en deux parties : l’une en France, l’autre à Saint Pierre et Miquelon. C’est l’occasion pour Jean Anglade de nous proposer quelques belles pages sur Le Cambon, l’Auvergne, la Loire et l’Allier, la magnanerie, la bête du Gévaudan… J’en passe… La religion, également… L’Edit de Nantes, aussi…

Avec un talent de conteur inimitable, Jean Anglade nous sert, pour son centenaire, un petit bouquin bien attachant. Longue vie Monsieur Anglade…

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Le tour du doigt

Jean Anglade est centenaire, et auvergnat. Né en 1915, il fut successivement instituteur, professeur de lettres puis agrégé d’Italien, enfin, romancier.

Fils d’un maçon et d’une servante, boursier, orphelin de père, cet homme fleure bon la 3ème république, la mixité sociale et l'ascenseur du même nom.

Un monument à lui tout seul.

Son ouvrage «le tour du doigt» (il vous faudra attendre la page 208 pour connaître l’origine de l’expression) m’a été envoyé dans la cadre d’une masse critique Babelio, et je ne le regrette pas.

Il raconte l’histoire du petit Jules Vendange, poilu de 1914-1918, élève de l’Ecole normale de Clermont-Ferrand, et rebelle à l’ordre établi depuis son plus jeune âge, bine qu’Auvergnat il n’aime pas le fromage et s’en vante !

Je n’ai pas boudé mon plaisir, je n’aurai jamais acheté ce livre, mais j’ai découvert un auteur prolixe avec plus de 100 ouvrages à son actif, bien dans sa tête et dans son écriture, une écriture orale, celle d’un conteur, d’un raconteur un peu farceur, qui le soir au coin du feu captive son auditoire et l’emporte sans l’assommer, jusqu’au petit matin, parlant sans discontinuer, d’une voix grave et envoutante qui n’hésite jamais et tire avec élégance le fil de l’histoire tout en faisant griller des châtaignes accompagnées d’un petit Chanturgue ou d’un côtes d’Auvergne au goût fumé et minéral ; peut-être même que vous aurez droit à un morceau de Saint-Nectaire vieux, servi sur des tranches de pain pétri dans une farine de froment de Limagne.

Trêve de balivernes, réduire l’oeuvre de Jean Anglade à celle d’un romancier de terroir, comme le prétendent les thuriféraires d’un antropomorphisme parisien de bon aloi, encore que détestable, relève d’une posture accommodante mais arrogante.

Le roman relate la vision d’un jeune auvergnat de 17 ans, ambitieux mais non rastignacien, sur la société française sortant avec difficulté du XIXème pour entrer pesamment dans le XXème en s'offrant une bonne guerre.

Au-delà de la description minutieuse de l’horreur de la guerre, j’ai retenu à la page 143 « Après une heure ou deux d’attente, c’est nécessairement du mort. On essaye quand même de les récupérer la nuit. Dans les cas les plus difficiles, on recourt à des spécialistes qui s’efforcent de les crocheter avec des grappins, qui les tirent à eux comme les pêcheurs bretons leurs filets. On ne peut les abandonner, cela fait mauvais effet et mine le moral de la troupe.»

On trouve dans le roman, une foison de constats , de faits, d’anecdotes, c’est cruel, toujours drôle, raconté avec la passion qui anime Jules et nous font toucher du doigt (gag !) ce qu’était le France de 1914 :

Une France rurale : «La bouée du boulanger», page 130, une tradition collective, le village se mobilise pour «chercher tout le bois nécessaire pendant un an à la cuisson du pain...»

Une France où la langue officielle a du mal à s'imposer : page 96 «Plusieurs ne connaissent pas un mot de la langue officielle et seule autorisée» et répètent «Compregne re do to !», Jules les questionne dans leur patois qu’il connaît « Abez comprengu ? » pour s’assurer que son enseignement porte ses fruits.

Une France où les femmes sont assujetties : page 99 «Jeanne Gaillard me sera particulièrement précieuse. Elle a douze ans quand elle devient mon élève. Moi dix-sept. Dans trois ou quatre ans je pourrais l'épouser. Elle a le front large et lisse, le teint un peu pâle, des yeux e velours qui m’emplissent d’un étrange douceur chaque fois qu’elle les tourne vers moi.» ; page 105, « Et je sais aussi que Muguette Gagneraud est une vieille femme, vingt-six ans, deux fois mère de famille, et qui pleure quand elle lit les cartes-lettres de son mari absent. Mais justement, lorsque l’on pleure devant témoin, c’est peut -être pour chercher des consolations »

Une France catholique qui veut s’émanciper de la religion : page 195, leur directeur les incite à porter l’uniforme de normalien «Mais c’est aussi une manière de propagande pour l’école de Jules Ferry. Voyez les élèves des curés, comme ils s’affichent en grande tenue ! Allez-vous leur laisser le Champ libre ? Vous devriez être fiers de porter cet uniforme, vous, les futurs hussards de la République !»

La guerre a déstructuré la société, en faisant travailler les femmes, en leur donnant une liberté inconnue jusqu’alors ; en mettant au centre du jeu les oubliés de l’histoire, en leur donnant le titre de héros, en les valorisant face aux embusqués qui se cachent loin du Front.

L’après-guerre, comme toujours, est difficile, il faut à nouveau rentrer dans le rang après avoir versé son sang pour la patrie.

C’est cette histoire que raconte autour du doigt, celle de l’ingratitude de la mère patrie pour ses héros.

Le roman est un assemblage d'histoires courtes, sans ordre chronologique, que l’on pourrait presque lire comme des petites nouvelles, l’ensemble constitue l’histoire de Jules Vendange.

Pour planter le décor, le premier chapitre restitue l’ambiance de l’école normale de Clermont-Ferrand qui accueille, pour rafraichir leurs connaissances, les élèves-instituteurs de la classe 1913 dont la formation a été interrompue par la guerre. Partis adolescents, ils reviennent en poilus, sûrs d’eux, bardés d'une expérience que l’Ecole Normale n’aurait jamais su leur donner.

Dès août 1914, ils ont exercé pour remplacer les instituteurs vétérans, mobilisés, une histoire que la grande histoire a peu développée, celle de Jules Vendange, par exemple, nommé à Aulhat à l’âge de dix-sept ans pour enseigner à des jeunes à peine plus jeunes que lui, et dont les pères sont partis à la guerre.

Passé dix-huit ans, ils se sont retrouvés au front, plusieurs années sous la mitraille.

Le chapitre 1 «Les canaques», (je vous laisse découvrir pourquoi on les appelle ainsi), raconte leurs retrouvailles, de 23 au départ ils se retrouvent à 15.

Ils sont peu enclin à rentrer dans le moule qu’on veut leur imposer et se voient contraints de jouer les potaches iconoclastes pour des pions qui eux sont restés à l’arrière. Drôle d’époque. Ca vous forge le caractère. Jules a perdu une jambe au front.

Il en entend sur sa jambe :

Page 183 et 184 « Eh bien ! Mon cher Vendange, mieux vaut revenir aux trois-quarts que pas du tout, n’est-ce pas ?» «J’entendrai ce compliment dans la bouche des uns et des autres : je ne sui plus que trois-quarts d’homme.»

Alors pour montrer qu’il avait le caractère forgé dès sa plus tendre enfance, il nous conte par le menu comment il décida de devenir instituteur. Il n’avait le choix qu’entre curé et instituteur, je ne dévoile pas pourquoi, et finalement les circonstances le poussent vers le noble métier d’enseignant. C’est l’objet du chapitre 2 «Enfantines».

Le livre démarre vraiment à partir du chapitre 3 «Ceux de la 13», où Jules passe de la guerre contre l’inculture à la guerre tout court.

De nombreux passages à souligner :

Page 147 et suivantes : La préparation de l’offensive Nivelle «Le boucher de Craonne» au Chemin des Dames, par l’état major, un jeu de rôles où l’on assiste à la bataille d’ego entre Poincaré, Nivelle, Ribot, Micheler, Franchet D’esperrey, Castelnau, dont la conclusion est « Le grand patron refuse tout net d’accepter la dite démission, vous avez toute la confiance du gouvernement, nous en reparlerons après le déjeuner. Après quoi, il pousse ses invités vers le wagon-restaurant.»

Le chemin des Dames : «Le long du plateau court une route presque droite, de Condé à Craonne. Dans le passé elle a été empruntée par plusieurs princesses royales qui venaient en villégiature dans les châteaux de la région. c’est pourquoi elle porte ce jloi nom : le Chemin des Dames.»

Les mutineries, la boisson, les tirailleurs sénégalais envoyés en éclaireurs contre la mitraille, les profiteurs : page 215 «je me rappelle les profiteurs du Soissonais, leur vin bouché à trois francs le litre, mit en bouteille la nuit précédente, entre deux et quatre heures du matin, à la lueur d’un rat-de-cave.»

Une somme de détails, d’indices, de connaissance, délivrés par Jules Vendange, une analyse méticuleuse de la société dans laquelle il vit qu’il rejette et qui le rejette également.

Le livre se lit avec avidité et sans relâche jusqu’à l’avant dernier chapitre, Jules est un pédagogue accompli, il «sauve» des générations d’élèves, leur transmettant du savoir mais aussi des clefs pour se comporter en citoyen responsable.

Les dernier chapitres «Pédagogies» et «Dialogues» sont décevants, l’échelle du temps change et les années défilent trop vite.

Derrière la parole de Jules, on entend celle de Jean Anglade, elle se charge de regrets, elle parle de l’incompréhension des nouvelles générations devant les anciens combattants.

De rebelle, Jules Vendange devient conformiste et désabusé, je serai tenté de dire il vieillit : « Il ne nous arrive désormais rien d’heureux ni de malheureux, je dois mettre au compte de mes plaisirs, une bonne digestion, une sieste reposante, une carte postale inattendue, une violette prématurée, une mouche bleue que j’écrase d’un coup de journal.»

Malgré ce bémol, Le tour du doigt est un livre à découvrir.




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Le tilleul du soir

Dans son livre le tilleul du soir Jean Langlade nous raconte la vie de Mathilde 80 ans qui doit quitter son joli hameau d’Auvergne. Son médecin sait que ses derniers plaisirs sont ses animaux, sa cuisine avec son poêle ronflant qui lui donne une chaleur pour ses vieux os. Mais un matin voilà que Mathilde tombe près de son lit ne sachant que faire elle attend que cela passe , oh dit-elle demain le médecin vient je lui dirai ce que j’ ai eu .Mais le médecin après réflexion fait rentrer cette dame dans la maison de retraite qui s’ appelle les Beaux jours , vous verrez lui dit-il vous serez chouchoutée , repas , médecin , et vous pouvez sortir comme il vous convient .Mais pour Mathilde rien ne pourra ne plus être comme avant même, son fils ne vient pas la voir , quelle tristesse que de vieillir .Oh oui c’ est triste de vieillir ,alors je vais retourner voir mon hameau et peut-être que là ! Oui là ! Je pourrais mourir en paix.



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Les doigts bleus de la pluie

Jeune Auvergnate romantique Aline Florenceau rêve de prince charmant en lisant des romans à l’eau de rose. Aussi, quand l’occasion se présente, croyant que le grand amour frappe à sa porte, dit oui au premier venu, un grec : Denys Salomos. Un homme violent alors qu’elle est calme et languissante, d’une culture qui restera toujours différente de la sienne. Le couple s’installe en Tunisie dans une ambiance coloniale, avec tous les schémas traditionnels de ces implantations souvent génératrices de désillusion.

Aline revient en Auvergne quelques années plus tard, veuve, avec ses trois enfants, et réintègre la maison familiale.

Théodore Grampon, un huissier est célibataire (Vieux garçon, selon l’expression consacrée). Ce n’est pas un prix de beauté, ni un personnage très avenant. Il semble plus représentatif d’un magasin de pompes-funèbres que de l’espoir d’avenir Auvergnat.

Aline cependant l'épouse afin de donner une famille « normale » à ses enfants. Mais elle n’a toujours pas trouvé le prince charmant. La vie monotone et sans passion s’installe à nouveau terne et triste. A quarante ans elle n’a plus beaucoup d’espoir et semble accepter sa nouvelle condition.

Elle fait la connaissance d'Edmond Leblé, un homme d'âge mal défini, jamais marié, libre et non-conformiste, il se bat pour la nature. Il habite au pied du Puy, et, au volant de sa vieille 2CV va prêcher pour sa cause en tous lieux.

Une amitié littéraire et épistolaire se noue entre les deux êtres solitaires. Puis une passion véritable, et inattendue va naître. Aline aime vraiment, et décide de reprendre sa vie en main.



Voici un roman de Jean Anglade à nouveau surprenant. L’Auvergne n’est plus le personnage principal, mais le support d’une histoire d’amour, elle-même un peu fleur bleue. Ce roman est agréable, même s’il traîne un peu, s’il y manque un peu d’action ou de rebondissement. Comme toujours, Jean Anglade écrit bien, mais il y a moins de truculence et de pittoresque dans ce livre que dans une grande partie de sa production habituelle.

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