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Citations de Jean Anouilh (927)


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Comprendre... Vous n'avez que ce mot-là dans la bouche, tous, depuis que je suis toute petite. Il fallait comprendre qu'on ne peut pas toucher à l'eau, à la belle et fuyante eau froide parce que cela mouille les dalles, à la terre parce que cela tache les robes. Il fallait comprendre qu'on ne doit pas manger tout à la fois, donner tout ce qu'on a dans ses poches au mendiant qu'on rencontre, courir, courir dans le vent jusqu'à ce qu'on tombe par terre et boire quand on a chaud et se baigner quand il est trop tôt ou trop tard, mais pas juste quand on en a envie ! Comprendre. Toujours comprendre. Moi, je ne veux pas comprendre. Je comprendrai quand je serai vieille. (Elle achève doucement.) Si je deviens vieille. Pas maintenant. "
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Vous me dégoutez tous avec votre bonheur ! Avec votre vie qu'il faut aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu'ils trouvent. Et cette petite chance pour tous les jours, si on n'est pas trop exigeant. Moi, je veux tout, tout de suite, et que ce soit entier ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste, moi, et me contenter d'un petit morceau si j'ai été bien sage. Je veux être sûre de tout aujourd'hui et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite ou mourir !
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La vie n'est pas ce que tu crois. C'est une eau que les jeunes gens laissent couler sans savoir, entre leurs doigts ouverts. Ferme tes mains, ferme tes mains, vite. Retiens-là. Tu verras, cela deviendra une petite chose dure et simple qu'on grignotte assis au soleil.
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Jean Anouilh
La vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison.

(Antigone).
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Jean Anouilh
Il y a des fois où il ne faut pas trop réfléchir.
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[...] la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison.
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C'est bon pour les hommes de croire aux idées et de mourir pour elles.
(N. B. : Tiens, ça me rappelle une chanson de Brassens...)
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Jean Anouilh
On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.
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C'est très joli, la vie. Mais cela a un inconvénient, c'est qu'il faut la vivre.
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ANTIGONE

Je ne me moque pas. Cela me rassure ce matin, que tu sois belle. Quand j'étais petite, j'étais si malheureuse, tu te souviens ? Je te barbouillais de terre, je te mettais des vers dans le cou. Une fois, je t'ai attachée à un arbre et je t'ai coupé tes cheveux, tes beaux cheveux… (Elle caresse les cheveux d'Ismène) Comme cela doit être facile de ne pas penser de bêtises avec toutes ces belles mèches lisses et bien ordonnées autour de la tête !


ISMÈNE, soudain.

Pourquoi parles-tu d'autre chose ?


ANTIGONE, doucement, sans cesser de lui caresser les cheveux.

Je ne parle pas d'autre chose…


ISMÈNE

Tu sais, j'ai bien pensé, Antigone.


ANTIGONE

Oui.


ISMÈNE

J'ai bien pensé toute la nuit. Tu es folle.


ANTIGONE

Oui.
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La tête, le cœur font mille bêtises. Les mains se trompent rarement.
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C'est plein de disputes un bonheur.
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Jean Anouilh
Pauvre Créon ! Avec mes ongles cassés et pleins de terre et les bleus que tes gardes m'ont faits aux bras, avec ma peur qui me tord le ventre, moi je suis reine.

Antigone
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Jean Anouilh
Il y a l'amour. Et puis il y a la vie, son ennemie.
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Ismène

"Tu n'as donc pas envie de vivre, toi ?"

Antigone

"Pas envie de vivre... Qui se levait la première, le matin, rien que pour sentir l'air froid sur sa peau nue ? Qui se couchait la dernière seulement quand elle n'en pouvait plus de fatigue, pour vivre encore un peu de la nuit ? Qui pleurait déjà toute petite, en pensant qu'il y avait tant de petites bêtes, tant de brins d'herbe dans le pré et qu'on ne pouvait pas tous les prendre ?"
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Le jardin dormait encore. Je l'ai surpris, nourrice. Je l'ai vu sans qu'il s'en doute. C'est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes. [Antigone]
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Crois-tu qu'on s'enivre pour s'amuser ? Etre ivrogne ce n'est pas une sinécure... Si tu savais l'attention et la persévérance qu'il faut! Toujours à remplir des verres et à les vider.
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LE PRINCE : On vous a raconté mon histoire sans doute… Et je conçois que dans une existence comme la vôtre — où le travail de chaque jour et les petites considérations matérielles de la vie tiennent une si grande place — il doit être un peu agaçant de penser que quelqu'un a dépensé tant d'argent, tant de peines et maintenant consacre tant de temps — au simple culte d'un souvenir.
AMANDA : Oh ! non, vous vous trompez… Lorsque l'employé de la mairie est venu nous apporter cette grande lettre qui disait que papa ne reviendrait pas de la guerre, maman, qui était femme de ménage, s'est mise à coucher dans un lit-cage dans la cuisine. Et elle a organisé une exposition, dans leur ancienne chambre, de tout ce qui avait appartenu à mon père. Elle a étendu sa jaquette de mariage à côté de sa robe blanche, sur leur lit ; et à chaque anniversaire de sa mort elle dépensait — comparativement — en chrysanthèmes, beaucoup plus que vous n'avez jamais pu dépenser pour reconstruire toute une ville dans votre parc.

Troisième tableau.
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Jean Anouilh
« Je sais ce que vous allez me dire. Il faut rentrer en vous-même… Je suis rentré en moi-même plusieurs fois. Seulement, voilà, il n’y avait personne. Alors, au bout d’un moment, j’ai eu peur et je suis ressorti faire du bruit dehors pour me rassurer… »
Jean Anouilh, la valse des toréadors.
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Jean Anouilh
C'est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes.
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