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Critiques de Jean-Baptiste Evette (19)
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Tuer Napoléon III

Voilà un bien étrange phénomène : je ne peux réellement dire "du mal" de ce roman mais je ne peux pas non plus en faire un éloge dithyrambique...



Je ne sais pas ce qui m'a manqué - peu de chose, assurément - pour pleinement apprécier cette lecture. Si j'essaie d'analyser avec objectivité mon ressenti, je pense pouvoir incriminer l'écriture de Jean-Baptiste Evette que je n'ai pas trouvé "attachante", dans le sens où bien que côté narration l'action soit quasiment ininterrompue, je ne me suis jamais sentie proche des protagonistes ou véritablement impliquée dans le récit. Le style est agréable mais s'alourdit parfois de détails qui n'apportent pas grand-chose à l'action et semblent être uniquement là pour témoigner de l'érudition de l'auteur.



Nous sommes en décembre 1851 et le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte est imminent. Le lecteur est ainsi invité à suivre les événements en plongeant au cœur de la problématique sociale et politique en même temps qu'Etienne Sombre, le personnage principal, typographe d'imprimerie et républicain convaincu. De Paris à Alger, le récit est une reconstitution minutieuse, quasi documentaire, de ce contexte très particulier que constitue un changement de régime.



Sujet passionnant donc mais c'est justement cette minutie documentaire qui a quelque peu gâté mon plaisir car suivre les événements impose un rythme assez rapide et le sentiment de ne pas entrer dans l'intimité des personnages. J'ai eu l'impression de regarder un très bon documentaire sur Arte, mais j'attendais davantage de romanesque.



Je suis de ce fait convaincue que ce roman plaira davantage aux lecteurs d'essais politiques et historiques. Enfin, il n'a pas été inintéressant de découvrir le microcosme de l'imprimerie, activité (ou "art"?) qui se situe à la charnière de l'artisanat et de l'industrie.
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Tuer Napoléon III

Méconnu, écarté des têtes de rayonnages des librairies, Tuer Napoléon III mérite une bonne publicité. Ce roman, découvert par hasard est un véritable petit bijou. Comme le laisse présager le titre, l'action se déroule en partie sous le Second Empire (de la veille du coup d'État de 1851 à la victoire de Sébastopol). Il s'agit d'une véritable chronique, bien plus moderne (forcément !) que la gestae de Émile Zola.



Étienne Sombre est un protagoniste (républicain de conviction) intéressant dans le sens où il réserve de belles surprises et offre des contradictions qui l’écartent du moule habituel des héros sans consistance. Cette personnalité se développe après une phase "béni oui-oui", de résignation. Les malheurs, les déceptions, les trahisons, les doutes... tout cela forge un caractère que l'on ne soupçonne par à première vue. Les personnages secondaires sont également sympathiques à suivre et très nombreux.

Les presque 600 pages offrent une histoire riche et délicieuse, bien qu'il faille avoir le cœur bien accroché et un moral d'acier ! Trois phases se détachent. Elles ont chacune leur ambiance propre.

Quelques déceptions doivent toutefois être mentionnées. Bien qu'il s'agisse d'un roman, le récit est un témoignage à charge contre l'empire, faisant le choix d'une présentation en mode dictature du XXème siècle. L'auteur présente son réquisitoire de manière habile (la paranoïa du protagoniste) mais qui lasse bien vite. Un peu d'originalité que diable ! Certains raccourcis ne pardonnent guère (les destins de Norne et de Ollendorff font sourire). Enfin, l'insertion d'une touche de science-fiction (à la Jules Verne) semble franchement incongrue.



En tous cas, malgré quelques imperfections, Jean-Baptiste Evette nous propose là un véritable chef d'œuvre qu'il faut se donner la peine de lire. Le côté épique séduira sans peine les adeptes de Ken Follett ou de Éric Marchal. Qu'on se le dise, voici un bon roman ! Les amateurs d'histoire (du XIXème siècle) seront ravis de découvrir autant de références culturelles à cette période. Celles-ci sont habiles et donnent envie d'en savoir plus. Bref, un roman pour le grand public, peut-être un peu difficile d'accès et qui requiert un peu de distance mais qui vaut son pesant de mots !
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À la poursuite de l'enfantôme

A la lisière du fantastique, « A la poursuite du fantastique » surfe avec subtilité et habilité sur la thématique de la possession. L’enfantôme, c’est en effet l’histoire d’une petite fille morte qui

Voudrait posséder le corps d’une petite fille vivante pour être aimée et vivre l’enfance dont elle été privée. Mais l’auteur évite les clichés de ce type de récits en empruntant une voie résolument réaliste et psychologique, le tout avec une grande sensibilité.



Le roman débute en douceur, nous projetant dans le quotidien compliqué de Laura, une jeune mère divorcée qui vient habiter Verveuil, petite ville normande, avec ses deux enfants, Jasmin et Charles son aîné, respectivement surnommés Jazz et Char. A travers les yeux de Char, on découvre leur nouvelle vie et l’on ressent la difficulté de faire le deuil d’un bonheur familial à jamais révolu, la colère, l’incompréhension, la difficulté à s’adapter à la situation et pour recomposer un équilibre familial.



Dans cette famille déstabilisé (ou parce que, justement, ce déséquilibre ouvre une faille dans le réel ?), l’effroi s’introduit bientôt : la petite Jazz fait des crises de somnambulisme inquiétantes, parle avec quelqu’un qui n’existe pas… Très vite, Char admet l’improbable : sa sœur a rencontré l’enfantôme. Il tait d’abord ses inquiétudes puis il enquête, malgré le scepticisme, la dénégation même, de leur mère. Pour cela, il s’aide d’une caméra et filme. Des personnages insolites et attachants croisent sa route : le projectionniste paternaliste du cinéma le Rex, une belle bibliothécaire, un poète morbide… Son besoin de savoir et de sauver sa sœur le conduira dans les décombres de la Deuxième Guerre mondiale…



Ce que l’adolescent filme est autant sa quête d’une réponse que sa quête intérieure vers l’âge d’homme. Car, en chemin, Char apprend à regarder différemment les autres, à les aimer aussi en comprenant que chacun vit avec des propres souffrances. Le récit emprunte la trame fantastique pour mieux s’interroger sur l’histoire et sur le présent, et soulève au passage de nombreuses questions sur le sens des responsabilités, la folie destructrice des hommes. Jean-Baptiste Evette ne sous-estime jamais ses lecteurs, au contraire il les aide à penser le monde. Il sait lui-même retrouver ses rébellions d’adolescent pour les partager avec une belle plume adulte qui offre une lecture agréable, de qualité et intelligente.
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Tuer Napoléon III



J'ai lu la critique de Gwen21. Elle exprime bien mieux que je ne pourrais le faire, mon sentiment à la lecture de ce livre. C'est bien simple, je n'en ai lu que la moitié. La vie est trop courte, à mon âge, pour continuer la lecture d'une aventure qui ne m'emporte pas.
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Les spadassins

Très beau roman,sombre et brusque d'un auteur français que je découvre. Les spadassins est une grande réussite du roman sur fond historique qui conjugue le regard sur la brutalité d'une époque,les Guerres de Religion, et le récit d'aventures et de combats refusant totalement,et à ce point là c'est rare,le picaresque qui enjolive parfois un peu trop ce type de littérature.Jean-Baptiste Evette confie la narration de cette histoire à Antonio Zampini,bretteur italien assez lettré pour devenir l'homme de confiance et le chroniqueur de Guillame Du Prat,baron de Vitteaux en cette fin de XVIème Siècle. Le royaume de France est à feu et à sang et s'ils s'engagent du côté du roi et du parti catholique ce n'est certes pas par conviction papiste.La seule fougue qui stimule Vitteaux,c'est le goût de la bagarre,très en vogue à l'époque où le fratricide était un art majeur dont l'exemple venait de très haut.





Car de religion ou de foi point n'est question dans ce qui ressemble parfois au journal de bord d'une bande de brutes rappelant certains univers de westerns, plutôt à l'italienne,ou fin de mythologie.Très loin d'Alexandre Dumas où l'on a du chevaleresque,du preux, Evette nous présente ses combattants,courageux certes mais n'hésitant pas à tirer sur un fuyard ou à trucider au coin de la rue,rue bien peu avenante en ces années de Saint Barthélémy.Car si la Saint Bart est la star incontestée de ces années obscures on assiste à une multitude de sympathiques petits massacres sans importance,où l'on trucide le parpaillot,même pas gaiement d'ailleurs.Certes le huguenot n'est pas en reste quant à brûler et dévaster.





Zampini,qu'il ne faut pas trop sanctifier parce qu'il sait lire et écrire,est en fait fasciné par le baron de Vitteaux,que rien n'arrête,et que rien n'intéresse hors les lames et à la rigueur,les aventures sans lendemain.Des lendemains il n'y en aura pas pour tout le monde,même pas pour les grands,Coligny, Guise, Charles IX ou Henri III. Mais Vitteaux semble protégé par un quelconque talisman alors que ses proches rejoignent le paradis ou l'enfer, romain ou protestant.J'ai aimé ce livre aussi pour son vocabulaire très riche. D'ailleurs pour défendre la langue française je suis prêt moi-même à tirer de l'émerillon ou du fauconneau,voire du basilic,coiffé d'un morion. La guerre a parfois de bien jolis mots. On pense un peu à La Reine Margot mais on est aux antipodes de ce brave Alexandre.Alors on pense à l'autre Reine Margot, celle de Patrice Chéreau. Pour la brutalité et l'effet "soudard" on a un peu de ça,c'est vrai.Mais débarrassé des intimes obsessions du metteur en scène. Si vous ne craignez pas de chevaucher et ferrailler, claquant des dents, affamé et crotté, foncez dans les sillage des Spadassins. Eux au moins ne vous donneront pas de leçon de morale.

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Le petit Mourre : Dictionnaire d'Histoire u..

A avoir dans sa bibliothèque !
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Jordan Fantosme

Bof bof. J'ai peiné sur la première moitié, j'ai d'ailleurs failli abandonner, ce qui ne m'arrive presque jamais (la preuve) La deuxième moitié est plus intéressante mais les bonnes idées sont mal exploitées. J'ai trouvé l'écriture peu aboutie, ça partait dans tous les sens, et j'ai parfois eu l'impression de plus lire un roman jeunesse d'aventures que un roman adulte se voulant mystérieux. Je ne conseille donc pas.
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Mademoiselle V

Ce petit livre fantastique est destiné à un jeune public , à partir de 11 ans. Il raconte la rencontre entre une jeune collégienne Hélène et une vampire qui vit dans les sous sols du métro . C'est agréable à lire mais pas inoubliable .
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Jordan Fantosme

Bon, autant être honnête, je n'ai pas poursuivi ma lecture au-delà de la page 48. Sans doute que ça décolle dès la page 49, que le style devient limpide, que les scènes d'action ne nécessitent plus deux lectures pour comprendre qui fait quoi, que les personnages et les situations se vautrent délibérément et avec humour dans le cliché plutôt que de succomber au vu et revu du genre de façon très premier degré (fog, docks interlopes, belle anarchiste italienne qui met la fièvre au héros d'un écarquillement de son sourcil charbonneux et aristocrates désabusés qui trompent leur ennui dans des sectes sanguinaires). Bon, j'aurais sans doute dû tourner cette quarante-huitième page pour découvrir tous les trésors insoupçonnés que recelaient la suite. Je n'ai pas pu.

Pourquoi ?...

...

...

... parce que la page 48 d'un livre est nécessairement à gauche et ne peut donc être tournée pour découvrir la 49 ! Élémentaire mon cher Watson !
Lien : https://www.tristan-pichard...
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Jordan Fantosme

Londres, début du XX siècle, un homme est jeté dans la Tamise. Il est sauvé par un immigré italien et recueilli par un Irlandais tenancier d’un pub, mais s’il est sauf il s’avère qu’il est devenu amnésique. Avec l’aide de ses nouveaux amis du quartier des docks il va tenter de retrouver ses agresseurs et son identité perdue. Son enquête nous permet de visiter la capitale anglaise, des quartiers les plus défavorisés aux rues les plus huppées, de croiser la misère des uns et la haute société des autres. Chasseur il sera chassé devant combattre l’adversité et les trous de sa mémoire. Quand il s’infiltrera dans une société secrète adepte de l’ouvrage de Thomas de Quincey De l’assassinat considéré comme un des beaux-arts, l’issue sera proche. Un polar bien gentil qui ne fait de tort à personne, rien de très palpitant dans cette histoire simplette qui offrait pourtant un terreau favorable avec un décor (le Londres de 1911), des personnages (un amnésique, des anarchistes Italiens, des indépendantistes Irlandais), une société secrète, bref de quoi faire la base d’un scénario à rebondissements. Comme le style d’écriture est en plus assez naïf, les amateurs de sensations fortes peuvent passer leur chemin. Dommage, mais pour être honnête il faut signaler qu’il s’agissait du premier roman de Jean-Baptiste Evette et que je nai rien lu d’autre de cet auteur.
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Jordan Fantosme

Comment l'éditeur Gallimard , réputé pour la pertinence de ses choix, a-t-il pu publier un tel bouquin? On nous avertit certes, que c'est un premier roman, mais dès le début, j'ai été rebuté par le style qui accumule maladresses, répétitions, questions naïves. Les personnages secondaires sont mal cernées et l'intrigue nous égare dans une multitude d'épisodes qui débouchent , avec platitude, sur une explication qui laisse le lecteur sur sa faim.

C'est comme un soufflé resté trop longtemps au four, et qui se dégonfle quand on le sort.

Certes l'auteur connait parfaitement le Londres du début du XX° siècle et nous y promène, de quartier en quartier . il a lu les œuvres de De Quincey en particulier son " Assassinat considéré comme un des beaux-arts" et insiste pour nous le prouver.

Je me suis demandé un moment si ce texte n'était une parodie de feuilletons à la Ponson du Terrail. Dans ce cas , Jean -Baptiste aurait dû faire un usage plus généreux de l'humour, guère présent ici.

Bref une sérieuse déception...

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Jordan Fantosme

Un livre drôle et bien écrit, une aventure palpitante, une plongée dans Londres d'il y a un siècle, dépeint comme une Babylone dépravée... J'ai eu du mal à poser le livre avant d'avoir lu la fin.

Vraiment, je ne comprends pas certaines des autres critiques, tant la qualité littéraire de cette œuvre me paraît incontestable.
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Mademoiselle V

Ce livre est vraiment palpitant
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Jordan Fantosme

Une enquête passionnante sur un meurtre raté dans le Beau monde, lié semble t-il à une série de meurtres macabres, conduite par un amnésique qui va faire des découvertes plutôt sombres sur son passé!
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Tuer Napoléon III

Avec « Tuer Napoléon III », les éditions Plon inaugurent une nouvelle collection consacrée au roman historique avec pour toile de fond de cette première publication, Paris et le coup d’Etat de Napoléon III en 1851.



« Tuer Napoléon III » nous invite à suivre les évènements accompagnant le changement de régime à travers le destin d’un jeune ouvrier typographe récemment débarqué à Paris. Le quotidien monotone d’Etienne va être bouleversé par le coup d’Etat policier et militaire et ce Républicain convaincu va peu à peu prendre part à la lutte contre le régime impérial.



Jean-Baptiste Evette s’attaque donc à une période de grands troubles politiques et sociaux. Si sur le fond, on est de prime abord tenté de comparer ce roman à « La fortune des Rougon » de Zola (notamment en raison de la proximité des thèmes abordés), sur la forme, on comprend rapidement que l’on a affaire ici à un style tout à fait différent, tant l’écriture et l’intrigue de Jean-Baptiste Evette sont empreintes de modernité.



Le contexte historique est largement développé et le récit fourmille de références et de marques d’érudition, donnant parfois à l’ensemble des allures d’exposé. En effet, on ne doute pas une seule seconde que l’auteur n’est pas un contemporain de l’époque qu’il décrit. Il existe un profond décalage entre le style souvent froid, manquant de spontanéité et d’émotion, et l’époque dont nous parle Jean-Baptiste Evette. Il devient dès lors difficile pour le lecteur d’éprouver de l’empathie pour les personnages et de se sentir pleinement concerné par ce qui leur arrive.



En dépit de cet écueil, le roman jouit néanmoins de certaines qualités indéniables. J’ai ainsi pris beaucoup de plaisir à découvrir le monde passionnant de l’imprimerie et l’hommage ainsi rendu au livre et à la lecture. J’ai apprécié entrer dans l’intimité des ateliers de typographie, découvrir les procédés employés ainsi que les risques professionnels qui en découlaient (d’ailleurs remarquablement illustrés par Etienne qui souffre de saturnisme).

L’auteur a en outre su brillamment décrire la brutalité et les bouleversements engendrés par le coup d’Etat. A travers le quotidien d’Etienne Sombre, le lecteur prend pleinement conscience de l’enchaînement des évènements et de leurs répercussions. A la monotonie du travail à l’imprimerie succède ainsi la brutalité et les bouleversements du coup d’Etat.

Le mouvement d’insurrection qui s’organise alors apparait improvisé et composé d’amateurs qui vont mener, au péril de leur vie, une lutte clandestine contre le régime impérial. Chacun devant faire face à un dilemme où la volonté de se battre se heurte à la crainte de tout perdre.

En regard de cet aspect historique du récit se greffe d’autres intrigues parmi lesquelles la naissance d’une histoire d’amour entre Etienne et une jeune voleuse, ainsi que la rencontre entre le typographe et une énigmatique jeune femme dont il va tenter de percer les secrets. Les révélations d’ailleurs inhérentes à l’identité de cette femme mystère et son rôle dans la suite de l’intrigue offrent d’ailleurs une tournure aussi inédite qu’inattendue à ce roman historique où l’auteur semble parfois jouer avec les genres.



Autant de fils du récit qui vont se croiser et se superposer au décours d’une intrigue aux multiples facettes et à la croisée des genres, qui tend pourtant (malheureusement) à s’essouffler à de multiples reprises. Car malgré quelques bonnes idées et des sursauts de rythme à certains moments, « Tuer Napoléon III » pêche par un manque de rythme global évident.



Une lecture en dents de scie donc, sympathique dans l’ensemble, mais pas inoubliable.



* * *

Avec « Tuer Napoléon III », Jean-Baptiste Evette signe un roman historique déroutant mais non dénué d’intérêt, proposant un récit mêlant fiction et réalité historique, où la modernité du style et de la conduite de l’intrigue se heurte à l’époque décrite. Difficile dès lors pour le lecteur de pleinement entrer dans cette histoire en permanence à cheval entre passé et présent.



Les amateurs de purs romans historiques seront donc probablement déstabilisés par cette intrigue aux multiples fils qui semble parfois à la frontière des genres. Entre reconstitution historique rigoureuse et fiction aux multiples rebondissements, Jean-Baptiste Evette signe avec « Tuer Napoléon III » un roman historique qui en dépit de certains défauts a le mérite de se démarquer des autres romans du genre.



Je remercie Babelio et les éditions Plon de m'avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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À la poursuite de l'enfantôme

Lecture Jeune, n°129 - mars 2009 - Suite au divorce de ses parents, la famille de Charles (sa mère Laura et sa soeur Jasmin) emménage dans un immeuble ultramoderne à Verneuil, en Normandie. Nouvelle vie, nouveau lycée, nouveaux amis et nouveaux problèmes, car un « enfantôme » vient hanter les nuits de la petite fille, Jasmin. Tout le clan familial s'en retrouve bouleversé. Charles fuit l'appartement tous les jeudis soirs, il visionne de vieux films fantastiques dans le cinéma de quartier et sympathise avec Yves, le projectionniste. Laura, pour sa part, est accaparée par son travail et envoie sa fille chez un psychologue, une fois par semaine. Rêve ou réalité ? Qu'en est-il de l'esprit de cette fille qui obsède Jasmin ? Charles, pour aider sa petite soeur, tournera un film sur ledit spectre : une certaine Lise Colombelle morte à l'âge de 6 ans, sous les bombardements, en 1944...

Jean-Baptiste Evette propose une fiction douce-amère qui oscille entre réalisme et fantastique. Charles, l'adolescent de 15 ans, se découvre une passion pour le cinéma tandis qu'il est partagé entre son esprit cartésien et la voix du fantôme présent dans la vie de Jasmin. C'est un roman captivant, au style soigné. Les chapitres courts et bien structurés permettent d'aborder de nombreux sujets : le divorce, les premiers émois amoureux, les relations d'amitié et surtout la construction de son identité. ? Anne Clerc

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Jordan Fantosme

Premier roman de cet auteur, ce livre n'en est pas moins un très bon roman !



On y suit les aventures de Jordan Fantosme, complètement amnésique, qui va tenter de retrouver dans le labyrinthe d'un Londres début de siècle son passé...



Mais ce qu'il découvrira va t-il lui plaire ?



Un chouette roman mi-aventure mi-policier qui tient en haleine de la première à la dernière page !
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À la poursuite de l'enfantôme

Charles (alias Char) et Jasmin (Jazz) emménagent avec leur mère dans une petite ville de Normandie, dans un appartement où ils ne sentent immédiatement pas à l'aise. Jazz parle souvent toute seule et son comportement inquiète un peu sa mère et son frère. Elle finit par avouer qu'elle converse avec une petite fille morte. Char, fan de cinéma fantastique, décide de mener sa petite enquête, caméra au poing...



Un roman étrange, sur le divorce, le déracinement. Une légère impression de malaise se dégage tout au long de la lecture, que ce soit dans l'attitude de la petite fille visitée par un fantôme ou dans les "amitiés" que noue Charles. J'ai néanmoins bien aimé la film que tourne l'adolescent, pour tenter d'exorciser sa sœur et ses propres peurs, et cette atmosphère bizarre, que je pense voulue.
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Rue de la Femme-sans-Tête

J'ai commence, mais il a des longueurs.

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