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4.12/5 (sur 101 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1969
Biographie :

Enseignant, historien, critique et écrivain, spécialiste du « Nouvel Hollywood » et des réalisateurs du genre comme John Carpenter, Tobe Hooper, Dario Argento et George Romero. Corédacteur en chef des revues Simulacres et Panic, il collabore à « Mauvais genres » sur France Culture et tient une rubrique cinéma dans Charlie Hebdo.

De septembre 2012 à juin 2014, il tient une chronique sur France Musique dans La Matinale de Christophe Bourseiller puis Jean-Michel Dhuez.
Avec Stéphane Bou, il anime également durant les étés 2012 et 2013, une émission quotidienne sur le cinéma sur France Inter, "Pendant les travaux, le cinéma reste ouvert".

Arrivé en retard au siège de Charlie Hebdo, où l'attentat a fait 12 morts et 11 blessés, le journaliste Jean-Baptiste Thoret fut miraculé.


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Source : http://www.utopiales.org/2007/spip.php?article43
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Jean-Baptiste Thoret vous présente son ouvrage "Qu'elle était verte ma vallée : écrits sur le cinéma" aux éditions Magnani. Entretien avec David Pigeret. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2599018/jean-baptiste-thoret-qu-elle-etait-verte-ma-vallee-ecrits-sur-le-cinema Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Des obliques, des lignes droites, des carrefours, des freeways à perte de vue, un damier infiniment ouvert, et puis l’océan Pacifique, L.A. deadline. Frontière d’un désir, celui de l’Ancien Monde bien sûr, dont l’Amérique fut le plus beau rêve. «Notre divinité », dit du lac Michigan Frank, le cambrioleur fatigué du Solitaire. Los Angeles, mégapole réticulaire amoureuse de son horizontalité infinie, ville-désert somnambulique, enfer cristallin et paradis artificiel « où tout communique sans que jamais deux regards se croisent », où les phares des voitures et les enseignes lumineuses se mêlent aux yeux perçants des coyotes (Collateral).
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" Si le propre d'un acteur est d'être vu, le plus grand paradoxe de Johnny Depp est peut-être de vouloir sans cesse de soustraire à l'objectif de la caméra, par le truchement de prothèses, de maquillages et de costumes, mais aussi de rôles rarement prétentieux ou académiques."
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" Tous ses films ont mis en scène la stupéfaction de ceux, qui devant les temps qui changent réalisent brutalement qu’ils n’ont plus leur place ».
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p.78.
Le changement auquel les gens de ma génération et moi-même avons cru ne s'est pas produit. Subitement sont arrivés les Bee Gees et un état d'esprit différent : ce n'était plus «  Je veux faire la révolution » mais « Regardez, j'ai une paire de Nike ! »
(George Romero)
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p.32.

1969. L'AN 01 DE LA RÉVOLUTION : EASY RIDER
(Wyatt à Billy)
- Tu sais, ce pays est agréable. Je n'arrive pas à comprendre ce qui a mal tourné...
- Tout le monde a la trouille... Ils pensent qu'on va leur couper la gorge. Ils ont peur.
- Ils n'ont pas peur de toi, ils ont peur de ce que tu représentes.
- Tout ce qu'on représente pour eux, c'est des cheveux trop longs.
- Ce que tu représentes pour eux, c'est la liberté.
- Mais la liberté, il n'y a que ça qui compte !
- C'est vrai, il n'y a que ça qui compte. Mais, en parler et être libre, ce n'est pas la même chose. C'est quoi être libre quand on est un produit acheté ou vendu sur le marché ? Ne leur dis jamais qu'ils ne sont pas libres ; ils se mettraient à tuer, à massacrer pour te prouver qu'ils le sont. Ils parlent sans arrêt de liberté individuelle. Mais, s'ils voient un individu libre, ils prennent peur.
- Pourtant, ils ne partent pas en courant !
- Non, mais ça les rend dangereux.
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p.68.

DEATH WISH, Michael Winner, 1974
- Tu songes toujours à foutre le camp ? Tu oublies le vieux réflexe de nos ancêtres, le réflexe de légitime défense ! Puisque la police n'est plus capable de nous défendre, il faut le faire soi-même.
- On 'est plus à l'âge héroïque des pionniers !
- Nous sommes quoi, alors ? Si nous avons cessé d'être des pionniers, que sommes-nous devenus ? Comment peut-on qualifier des êtres humains confrontés à la violence et qui ne sont capables de réagir qu'en prenant la fuite ?
- Ils sont civilisés.
- NON.

Death Wish constitue sans doute la version radicale d'une fêlure apparue dans le film policier urbain des années soixante et soixante-dix. Paul Kersey, libéré des entraves de la loi (il s'agit d'un simple citoyen rendant sa propre justice), n'en demeure pas moins celui qui réalise les désirs de la plupart des policiers de l'époque. Les anti-Frank Serpico.
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[Anecdote rapportée par Michael Stevenson, tournage de Mission Impossible] Pendant une pause, Brian s'assit sur une chaise et parla de cinéma en général avec son équipe. Soudain, le nom de Michael Cimino arriva. [...] Les gens de l'équipe se demandaient pourquoi Michael Cimino ne tournait plus. Qu'est-il arrivé? L'un d'entre eux dit alors: "Mais est-il vraiment un si bon réalisateur?" De Palma le fusilla du regard et lui répondit droit dans les yeux, avec un calme glaçant: "Quiconque a réalisé Voyage au bout de l'enfer est un immense cinéaste." Ce fut la fin de la conversation.

(p. 273)
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p.34.
C'est exactement le sentiment que l'on voulait faire passer dans Easy Rider, et dans la bande-son. Aucun espoir. Nous étions si énervés que l'on ne voulait pas que les gens qui voient le film pensent qu'il y avait un espoir si on continuait à laisser l'establishment agir comme cela.
On voulait que les gens réfléchissent à tout ce que montrait le film : la racisme, la bigoterie, le puritanisme, la bêtise, l'intolérance, l'ignorance. Or nous devions le montrer et non pas le dire avec des mots.
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p.24.
La Warner détestait le film et Warren Beatty s'est lui-même chargé de la distribution et de sa vente. La plupart des critiques détestaient le film. Puis Pauline Kael écrivit une critique élogieuse et là, les choses ont commencé à changer.
Ils trouvaient que le film était violent mais à l'époque, chaque soir, nous voyions aux nouvelles des gens tués au Vietnam !
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Leone persuade Vincenzoni d'écrire le film en pensant à des jeux d'enfants. Chose faite dès la première rencontre explosive entre le Colonel Mortimer et le Manchot qui, au milieu d'une rue déserte, se prêtent à une série de rituels enfantins (se marcher sur les pieds, tirer sur le chapeau de l'autre, etc.)
pp.38,40.
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