Avec les autrices et auteurs Charlotte Bousquet (Âmes libres, Scrinéo), Nadia Coste (Mystère, le roman, La Martinières jeunesse) et Jean-Baptiste de Panafieu (Extinction, le crépuscule des espèces, Delachaux et Niestlé Dargaud). Présenté par Willy Richert avec Yalda Heidari.
Avec la participation de la classe de 3eD du collège Amédée Laplace de Créteil.
Et avec la participation d'Anaïs, Ariel, Chaïma, Dayann, Djibril, Elya, Julia, Lydia, Simine, Yasmina et Zoé du collège Sólveig Anspach de Montreuil pour « Nous ? le feuilleton ».
Penser un Nous qui embrasse tout ce qui vit, un Nous qui parle, qui rugit, qui s'enracine. Penser avec urgence le Nous comme un tout où toutes les espèces ont le droit de cité.
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On constate en tout cas que les deux événements sont souvent liés : quand les humains arrivent, des espèces disparaissent.
On n'a pas besoin de Dieu pour ressentir, aimer, admirer, réfléchir... C'est même beaucoup mieux sans !
BESTALIM. Communiqué de presse
Le préfet de la région Bretagne vient d’autoriser la création d’une ferme de 100 000 porcs dans les monts d’Arrée. La BESTALIM se félicite de cette décision. Elle répond aux besoins des consommateurs qui pourront ainsi trouver une viande d’excellente qualité à des prix compétitifs. Cette nouvelle ferme modèle se conformera bien évidemment à toutes les exigences environnementales et contribuera de cette façon à la protection des nappes phréatiques et à la lutte contre le réchau ement climatique.
L'étude de notre propre évolution nous fascine, non seulement par ce qu'elle dévoile de nos origines, mais aussi par ce qu'elle révèle de notre nature.
La comparaison de l'ADN extrait des os néandertaliens avec le nôtre a prouvé qu'une fraction de notre génome est d'origine néandertalienne, en moyenne 2 à 4%, et seulement dans les populations non africaines. Selon les chercheurs, il se serait produit une hybridation (reproduction entre espèces différentes) il y a 50 à 100 000 ans entre les néandertaliens d'Europe et les Homo sapiens venus d'Afrique. Comme nous ne possédons pas tous les mêmes gènes néandertaliens, l'ensemble des gènes présents chez les humains actuels constituent plus de 20% du génome initial des néandertaliens.
L'analyse a été poussée plus loin et a montré que des gènes néandertaliens sont systématiquement absents de notre propre génome alors que d'autres sont souvent présents. On peut supposer que les gènes utiles ont été conservés et que les autres ont été éliminés par la sélection naturelle. Ainsi, parmi les gènes les plus représentés, certains sont impliqués dans la synthèse de la kératine, une protéine essentielle de notre épiderme et de nos poils. D'autres jouent un rôle dans le système immunitaire, comme si ces gènes avaient permis aux hommes modernes de mieux résister aux microbes pathogènes ou aux parasites auxquels ils furent confrontés à leur arrivée en Europe. Cependant ces gènes archaïques ne sont pas seulement un avantage. Leur présence a peut-être aussi un coût puisqu'on les a associés à des formes d'obésité et à des maladies de peau.
Ni animal, ni végétal
Les champignons étaient autrefois considérés comme des végétaux, mais à part leur immobilité, ils n'ont rien de commun avec les plantes. Ils n'ont même pas de cellulose, la matière des fibres végétales. A la place, ils possèdent de la chitine, une substance typiquement animale, puisque c'est elle qui constitue la carapace des insectes et des crustacés. Certains champignons sont même capables de se déplacer lentement ! Aujourd'hui les biologistes les rangent dans une catégorie à part. Ce ne sont ni des végétaux, ni des animaux, mais... des champignons.
Champignons microscopiques
La plupart des champignons sont très discrets. Certains d'entre eux, comme les levures, sont constitués d'une seule cellule et ne sont visibles qu'au microscope. D'autres, les moisissures, sont uniquement constitués de filaments mycéliens. Ces champignons microscopiques sont très nombreux dans le sol, mais aussi dans l'eau et en mer.
Si l'on n'avait pas découvert leurs ossements fossilisés, personne n'aurait pu imaginer l'existence des dinosaures qui ont occupé la Terre entière pendant plus de 150 millions d'années. Les fossiles sont une vraie mine d'informations, mais ils ont tout de même leurs limites. En effet, des millions d'espèces n'ayant sans doute laissé aucune trace de leur existence, on ne connaît en réalité qu'une infime partie des espèces disparues. Et comme les animaux à squelette ou à coquille se conservent mieux que les autres, les fossiles nous donnent une idée un peu déformée de la composition des faunes anciennes. De plus, on n'a le plus souvent que des indices indirects de la biologie et du comportement des animaux disparus.
"Ils nous donnent l'impression d'avoir été fabriqués par un bricoleur loufoque à partir d'un bric-à-brac d'oragnes abandonnés. Cet ingénieur, c'est l'évolution, qui a suivi pour ces espèces des chemins particulièrement tortueux. On reconnaît chez eux les traits de leurs ancêtres ou de leurs cousins, mais transformés, tordus, disproportionnés, en fonction des contraintes de leur environnement. Leurs extravagances nous racontent leur histoire mieux encore que ne pourraient le faire des animaux plus "classiques"."
La fourmi allomerus et l'hirtella: L'arbuste fournit un abri aux fourmis. Celles-ci protègent la plante contre les insectes qui tenteraient d'en dévorer les feuilles. Le champignon se nourrit des débris végétaux accumulés par les fourmis. En échange, ses filaments transfèrent à la plante les éléments minéraux provenant des excréments des fourmis. C'est important pour l'hirtella car, dans les milieux tropicaux, les sols sont souvent pauvres.
Toute cette énergie potentielle n'est pas transformée en électricité. En effet, une centrale nucléaire produit d'abord de la chaleur (c'est d'ailleurs pour cela qu'il faut impérativement la refroidir !). Un tiers seulement de cette chaleur est converti en électricité. Le reste est simplement perdu.