Jean-Blaise Djian

– On nous impose de travailler cinquante-neuf heures par semaine, et on n’a même plus le droit d’en parler entre nous ! Nous étions en train de boire une bière dans un café, les amis et moi... Quand ces monstres les ont tous tués !

Page 27, Éléonore Paquet Éditions, 2017.

– Nous comptons utiliser ce Hitler pour ramener l’ordre dans l’Allemagne en crise, et écraser les communistes avant qu’ils ne s’emparent de nos usines...

Page 30, Éléonore Paquet Éditions, 2017.

Les dieux sont ainsi... Capricieux et changeants... Ils donnent, puis ils reprennent... Ils vous choisissent, puis vous abandonnent. Sans jamais avoir à rendre de compte... C'est ça être un dieu.

[Jason] Et voilà... Le jeune héros et la fille du roi... Comme dans les légendes, un peu trop beau pour être vrai non ?
[Eurymion] Peut-être... Mais tu ne pensais pas ainsi lorsque c'était toi le jeune héros... n'est-ce pas ?

C'est pas possible ! Non mais vous vous rendez compte dans quel délire je suis...Bloquée en rase campagne, levée aux aurores un dimanche, et maintenant je devrais vous suivre retrouver Gargamel...

Mortels ! Entendez la parole d'outre-monde !
Dans votre impuissance, vous vous désespérez du silence des dieux !
Si vous voulez de nouveau entendre leur voix, il vous faudra partir en quête de l'Orbe du Monde. Celui qui l'a dérobé aux dieux l'a emporté jusqu'aux rivages lointains de l'Hyperborée, dans les brumes du Nord, par-delà la mer du destin. Un seul navire peut en braver les périls : l'Argo... Et un seul capitaine peut commander ce glorieux vaisseau, celui-là même qui jadis conquit la Toison d'or.

"Agaguk rêvait. Il en avait le droit. Pourquoi fallait-il qu'Iriook détruisit son rêve?"

Un assassin quel qu'il soit, ne laisse jamais de témoin derrière lui...

O Muses, accordez-moi l'inspiration pour chanter la gloire de Leitos qui partit un jour pour la plus périlleuse des quêtes, avec dans sa suite les plus valeureux guerriers, les plus fidèles compagnons et un vieux héros meurtri par le destin.

Mon esprit est devenu un laboratoire taillé à la mesure de ma démesure. Je vais ainsi pouvoir offrir leur destin à mes rêves.

[...] En "donnant" du travail aux indigents, la Workhouse s'emploie également à remettre ses pensionnaires dans le droit chemin, à grands renforts de sermons et de prières; il y règne une discipline de fer, la surveillance y est constante et les mauvais traitements monnaie courante... mais comme l'explique de révérend à Charlie lors de son petit laïus de bienvenue, tout cela est "pour son bien".

Alors j'ai chanté. J'ai chanté la bravoure du jeune prince à la main tranchée, à jamais privé du trône de ses ancêtres et prêt à mourir pour rendre espoir au monde. J'ai chanté la fureur de la fière guerrière amazone, réduite en servitude, spoliée de son honneur et de sa liberté, et pourtant indomptée. J'ai chanté le courage du vieux héros, meurtri par le sort, les années et les dieux. Roi sans royaume, père sans enfants. Maudit mais invaincu. J'ai chanté l'espoir plus fort que la terreur. J'ai chanté l'honneur plus fort que la haine. J'ai chanté le courage des derniers Argonautes.

- Je vous reconnais bien là, mon cher Watson : un optimiste incurable doublé d'un incorrigible romantique...

- Old Bailey m'a appris tout un tas de trucs... avant qu'il ne devienne un clappendoggen...
- Un quoi ?
- C'est comme ça qu'on appelle les mendiants qui font semblant d'être infirmes... C'est ça, Tom ?
- Ouais ! Sauf que dans son cas c'est pas du chiqué. Comme il se faisait trop vieux et ne pouvait plus jouer les monte-en-l'air, Patch lui a fait mettre le pied dans un pressoir pour qu'il puisse encore servir comme mendiant.

- "Affaire de sécurité nationale"... À lire ça, on croirait qu'on est des ennemis publics ! Comment ils peuvent penser que...
- Cherche pas ! Quand les cognes veulent te coincer, ils inventent ce qui les arrange...

Prédateur invisible et insaisissable, le tueur de Whitechapel devient l'incarnation même du Mal rôdant dans l'enfer urbain des grandes métropoles crées par la révolution industrielle.

La légende de Jack l'éventreur est née.

-Vous connaissez le phrase de Napoléon : "L'histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d'accord"
-Oui, c'était après Waterloo, il me semble...

Tout bon illusionniste vous dira que l'oeil humain ne voit que ce qu'il veut bien voir... Et que l'esprit fait le reste!

- C'était aussi un prophète n'est-ce-pas ? aimerais-tu posséder un tel don ?
- Non mon prince. Connaitre le futur, c'est renoncer à l'espoir. Et nous autres mortels ne pouvons vivre sans espoir...

Hola, messire black tom! Refrénez donc votre ardeur chevaleresque. L'heure est à la réflexion.