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Critiques de Jean Bouchart d`Orval (4)
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Au coeur de l'instant (1CD audio)

"Au cœur de l'instant" est aussi impossible à évaluer que de vouloir décrire le goût du sucre ! Il faut y goûter pour percevoir la divine saveur de Ce qui Est sucré ! ...ou sacré.
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Les yoga sûtras de Patanjali : La maturité de..

Jean Bouchart d'Orvan nous propose ici une traduction et des commentaires des aphorismes de Patanjali novateurs et inspirés. Chaque commentaire est une invitation à une réflexion plus approfondie de l'aphorisme tant pour l'expliciter que pour éviter d'y demeurer à la surface.
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Astavakra gita - Deployer la lumière

Indispensable ! Une référence spirituelle absolue certaine !







« Comment obtient-on la Connaissance ? Comment la libération surviendra-t-elle ? Et l’équanimité face aux passions, comment s’obtient-elle ? »

Voici, en toute franchise, un texte ultime, éminemment spirituel, qui dépasse toute religion, oserais-je dire.

Tout le monde devrait lire cet opuscule magistralement traduit, et surtout, magistralement clair.

Tout humain s’intéressant au spirituel, à la religion, doit lire l’Astâvakra Gîtâ.

Si vous ne devez lire qu’un livre cet été – qui plus est si peu épais – je vous recommande très fortement de lire ce chef-d’oeuvre.

OK, il existe déjà plusieurs traductions – et je ne les ai pas lu, j’en ai seulement connaissance. Lisez-les et comparez ! Bref !



La Gîtâ d’Astâvakra est un « chant de Vérité » en 20 chapitres, que ce dernier offre en enseignement au roi Janaka.

Il me serait difficile et prétentieux de vous exposer un commentaire de ce texte éminemment clair.

Aussi je vais reprendre le traducteur, Jean Bouchard-D’Orval, qui lui aussi, dans sa courte introduction, dit ceci à son sujet, et le dit bien mieux que moi :

« L’Inde nous a légué des milliers de textes d’une haute spiritualité. L’immense intérêt de l’Astâvakra Gîtâ, c’est qu’il est d’une telle immédiateté et d’une telle clarté que l’Occidental moderne peut le saisir sans les longues introductions et les nombreux commentaires des textes sacrés indiens.

Cet antique dialogue entre le sage Astâvakra et le roi Janaka expose la possibilité pour l’être humain de se libérer totalement et définitivement de toute forme d’asservissement, de peur, de doute et de souffrance.

(…) L’enfermement est imaginaire. Notre manière de vivre individuelle et collective (ce qu’on a convenu d’appeler une civilisation) est fondée sur un malentendu, elle repose sur des bases fallacieuses. Tant que ce malentendu n’est même pas reconnu, la vie des êtres humains n’est que la répétition de la même agitation, des mêmes calculs, des mêmes espoirs, des mêmes déceptions, de la même restriction douloureuse. C’est ce malentendu fondamental que le dialogue avec Astâvakra expose et dénoue.«



Ce seul livre semble se suffire à lui-même. Après lui ? Le déluge. Lisez-le, vous serez transformé. Voici l’un de mes nouveaux livres de chevet.



Indispensable. Indépassable ? Une référence absolue certaine !



Zuihô.
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Parménide, au-delà de l'existence

Un éclairage puissant sur un poème de Parménide fabuleux !







Sitôt que j’ai débuté la lecture de cet opuscule sur Parménide, je n’en ai plus décroché. Ces 108 pages se lisent en deux heures.



J’ai une certaine fascination pour les civilisations anciennes, leurs systèmes religieux, leurs religions, leurs spiritualités, leurs mystères : j’ai le sentiment que les anciens vivaient bien plus intensément que nous, et qu’ils vivaient des existences moins complexes, plus calmes, en phase avec la Nature environnante encore saine, et pleine de dieux qui se cachent désormais à nos yeux. Parménide, ce poète, était ainsi.

Les anciens me semblaient plus reliés au Divin que nous ne le sommes aujourd’hui, nous qui sommes plongés dans un merdier infâme, dans un brouillard et des souffrances psychologiques, dans des ondes électromagnétiques (tv, radio, smartphones) et radionucléaires, mais aussi dans la confusion, et dans l’autre grand brouillard : intellectuel, spirituel. Nous vivons à l’envers, intoxiqués, asphixiés, pollués. Nous mourrons à petit feu, mais survivrons-nous à notre planète que l’on brûle bien plus vite ?

Nous ne vivons plus d’ailleurs : le credo Métro-Boulot-Dodo-Conso-Téloche-Caveau nous zombifie. Bref, nous dégénérons, et nous sommes plus que jamais éloignés du Divin, et « déconnectés » de lui. Les gens laïcisent, hygiénisent, « démocratisent », javellisent tout ce qui est spirituel, pensant par là se protéger de « l’insanité religieuse »… [Certes les religieux ont beaucoup péché !]. Ils ne font plus confiance aux sages du passé, ne croient plus aux méthodes et textes millénaires, aux voies tracées pourtant subtilement. Ils ne croient plus à l’incroyable. Il n’y a plus de mystère, plus de mystique. L’invisible doit être rendu visible. La vérité est ailleurs, pensent-ils ! Et ils ne se reposent jamais. On efface ainsi des millénaires de traditions spirituelles en réduisant le chemin spirituel au simple : « tout est déjà là, il y a rien à faire, c’est génial « ! Je le répète, comme le firent tant d’autres : nous dégénérons. Nous n’allons pas dans la bonne voie, même si l’on peut se dire que l’on s’amuse bien et « qu’on profite ». Nous sommes devenus des Néron.



Et donc, après cette grosse digression, revenons à Parménide, que Jean Bouchart d’Orval (JBO) traduit d’une très belle manière dans ce livre, et qu’il commente avec une finesse et une humilité superbes. L’auteur a déjà publié aux éditions Almora – parmi mes préférées ! – un petit nombre d’ouvrages qui me semblent très intéressants : à la lecture de ce Parménide, je crois qu’il est nécessaire de le lire plus en avant.



Je dois vous avouer que le poème initiatique de Parménide, dont nous avons bien besoin, est absolument fameux et certains passages sont renversants, et m’ont fait me relever de mon siège ! Ce qui est transmis – quelle chance que ces fragments existent ! – est magnifique de par son évidence. JBO rappelle d’ailleurs que nombre des comparses de Parménide n’ont rien laissé du tout, et il nous montre le « manque à gagner » de cette époque. Parménide donc, « réveille les morts » comme JBO l’annonce.

Ainsi c’est une voie non-duelle, venue de la Grèce Archaïque, que Parménide nous expose ici à travers la voix de la Déesse. C’est une sorte d’Upanishad venue de Grèce. Relevons que Parménide est de la même époque que le Bouddha…

Je dirais même que pour un occidental, ce poème de Parménide est une entrée plus facile pour comprendre le Non-Duel et l’immanence du Divin, qu’en lisant les textes indiens (que JBO sait traduit lui aussi ! Les citant plusieurs fois). Rien que pour ce poème fragmenté d’à peine quelques pages, l’achat du livre est donc amplement mérité et celui-ci atterri dans mes Coups de cœur.



L’enseignement premier du texte de Parménide – qu’ensuite développe JBO – c’est : « IL Y A ». Et donc, il n’y a pas « Il n’y a pas ». Pas d’autres alternative qu’Il Y A ! Et si « Il y a », et bien il est parfait, entier, égal, sans début ni fin. De là, une théologie pourrait-elle être rédigée ?

Après cette lecture de Parménide – j’ai même relu plusieurs fois celui-ci afin de bien le comprendre – JBO élabore un commentaire éclairant sur la période et la biographie du philosophe-guérisseur, puis un commentaire sur le texte lui-même.

L’ouvrage est mince, mais de grande valeur, et je ne vais pas vous en dire plus, car je n’en suis pas l’auteur, et parce que je crois que vous aurez saisi toute l’importance de cette édition, qui tranche avec tout ce qui a pu être écrit au sujet de Parménide (sauf peut-être Heidegger comme JBO le dit). On voit bien avec cet Il Y A, l’enjeu colossal, ontologique et spirituel, que cela recouvre. Êtes-vous prêt à faire le grand saut ?

J’attendais beaucoup de ce livre, et je ne suis pas déçu. Il montre également… qu’on a rien inventé aujourd’hui, et que tous ceux qui disent « s’être fait tout seul », jetant aux orties les traditions passées, n’ont fait que piller en silence les anciens.



Une belle peinture enfin, faussement abstraite, orne la couverture de ce livre – et elle illustre très bien la porte du Temple que franchit Parménide, et que chacun doit franchir s’il veut « savoir »… Votre porte à vous, c’est d’abord cette couverture ! Vous êtes plus chanceux !



Ne loupez pas cette lecture !



Un grand merci à Almora et Jean Bouchart D’Orval !



Bonne lecture !



Zui Ho.
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