«Le combat est père et roi de tous les êtres. Des uns il fait des dieux, des autres des hommes. Il rend les uns esclaves, les autres libres...». La paix à laquelle chacun de nous aspire est renvoyée aux calendes grecques. Notre «exigence vitale», en premier lieu, n'est-elle pas notre propre souffle physiologique, premier et dernier signe de notre vie ? Nous le voyons bien à la folle panique qui s'empare de nous lorsque nous sommes écrasés et asphyxiés dans une foule. Est-il possible de s'en désintéresser ? Si le souffle est stoppé plus de 6 à 7 minutes, c'est la mort. Il y a peu, une jeune championne apnéiste tentait de battre son record : au lieu de la glorieuse annonce du succès, ce fut celle de la «disparition» de l'apnéiste. Pire encore, on ne compte plus les enfants tués par le «jeu du foulard».