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Critiques de Jean-Charles Gaudin (479)
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Androïdes, tome 4 : Les Larmes de Kielko

Un androïde aux services des humains, en qualité d'une sorte de domestique d'une famille au sein de laquelle le mari et père d'un enfant a des comportements humains bien classiques tels que tromper sa conjointe, participer à des séances sado-maso et même aller jusqu'au meurtre.



Le robot, Kielko, observe et comprend bien des choses. Il s'occuper surtout de l'enfant, admire la plastique de la mère, exposée au bord de la piscine et, finalement, protège toute la famille.



Ce tome 4 m'a permis de renouer avec plaisir avec cette série qui commençait à me lasser. Dans cet opus, on a une vraie intrigue familiale, classique certes, mais vue sous l'angle des perceptions de l'androïde. Celles-ci se transforment en émotions, il ressent le besoin de pleurer et la vue du sang le fascine. Il finit par couler pas mal au fil de l'histoire et les larmes de Kielko viendront à la fin.



Une fin originale, peut-être différente de celle qu'un lecteur hétérosexuel aurait souhaitée, un fin sacrificielle qui exalte les plus nobles sentiments humains vécus par un robot, sauver à tout prix l'objet d'un amour.



Les planches sont réussies, belles quelquefois, les corps sensuels, les expressions du robot bien travaillées. Les larmes de Kielko ne font pas pleurer mais transmettent l'émotion ressentie par une machine et de ce point de vue c'est une réussite.
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Androïdes, tome 8 : Odissey

Une réunion du G8 dans une base spatiale aménagée en hôtel de luxe et, pour rester dans un scénario bien usé, tout ce beau monde est pris en otage par un groupe qui patientait depuis des années sur la base, se doutant qu'une réunion des sommités s'y déroulerait un jour.



Les mobiles des preneurs d'otages restent confus et la fin de l'histoire n'apporte pas d'éclaircissement. Qui est androïde, qui est humain? On finit par ne plus savoir.



Il y a un peu d'action et de suspense vers la fin qui ne rachète pas l'ensemble de cet opus.



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Androïdes, tome 8 : Odissey

BANDE DESSINÉE SCIENCE-FICTION / DYSTOPIE.

Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir : la ploutocratie mondialisée qui ne sait plus quoi faire de son temps et de son argent a rétabli l'esclavage en remplaçant les hommes par des machines conçues à leur image. C'est dans la station spatiale Odissey que le prolétariat désormais au chômage vient régler ses comptes, mais les androïdes ont aussi leur mot à dire. Tout cela va mal finir, en fiction comme IRL...
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Phoenix, tome 2 : Suzan

"L'Expérience a bien eu lieu... Il faut me croire... Ils ont tout fait pour l'effacer de notre mémoire...et maintenant, ils veulent recommencer...".

Ce sont ces quelques phrases qu'un vieillard avait lancé a Jon pendant son séjour à Paris. Jon n'avait effectivement plus aucun souvenir de cette journée de "l'Expérience" dans son village, quand il était âgé de dix ans...



Mais il a récupéré une partie de sa mémoire quand il revient à Los Angeles. Peu après les retrouvailles avec sa copine, il est agressé dans un parking sous terrain...



Entre les disparitions mystérieuses, les réapparitions, des meurtres inexpliqués perpétués à New York, on cherche le comment, le pourquoi et surtout l'objectif de cette "Expérience". On tourne avidement les pages, happé par le suspense, entretenu par une découpage habile des planches.



Ce 2ème tome est principalement centré sur le personnage du vieux Fincher, interné dans un hôpital psychiatrique. Et c'est parce que Suzan, une jeune psychiatre, cerche à obtenir des éclaircissements sur le passé de Fincher que le lecteur s'approche de l'identité de ces "Ils", responsables d'événements...démentiels...



On a moins la frousse dans cette BD...n'empêche que, comme dans l'album précédent, la dernière image se fixe sur les rétines et on sent nos poils qui se hérissent !
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Les Démons d'Armoises, tome 2 : Jehanne des G..

Dans ce tome 2 intitulé "Jehanne des garous" (tout un programme hein ^^), les choses se décantent...

Prelati est persuadé que Bertrand de Poligny est le parfait cobaye pour mener à bien ses expériences, encore faut-il que Gille de Rais lui ramène les bons ingrédients et les bons grimoires... Et ce dernier ce fait une joie de mettre ces cibles à feu à sang, ce qui permet au Duc de Bretagne de resserrer avec la bénédiction du Roi de France son étau sur celui qui IRL a été condamné pour rébellion, pacte avec le diable et rapports contre-nature... Evidemment, par contre on en fait des caisse sur la légende noire de Gilles de Rais dépeint ici comme un affreux pédocriminel peu à peu gagné par la cruauté et la sauvagerie présumé de la famille de Craon dont il descend par sa mère...

Pourquoi faire simple et efficace quand on peur compliqué et too much, incomplet et incohérent ?

Alors si j'ai bien compris, vu que personne ne nous a averti qu'on était dans la série dérivée de "Garous" :



Par contre il y a des aspects qui sont bien faits : on suit la métamorphose du petit Louis, guidé par Jehanne qui est passé par les mêmes épreuves que lui et qui veut l'empêcher de basculer du Côté Obscur, et Bertand de Poligny qui dans l'autre monde rencontre la créature qui cohabite avec lui et qui explique qu'ils sont dans un univers détruit par la voracité sans borne du monstre dénommé Baron et qui souhaite passer dans notre monde pour assouvir son inextinguible faim... To Be Continued ?



Graphiquement c'est toujours très beau, mais très sombre et un peu moins soigné et léché que dans le tome 1 : je pourrais écrire qu'on a été pris par les délais de parution, mais comme cela se joue essentiellement au niveau de l'encrage et de la colorisation il s'agit d'autre chose...
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Phoenix, tome 3 : Naufragés

Vous avez déjà essayé de reconstituer un puzzle de deux mille pièces sans l'image qui figure sur la boîte -égarée- qui contenait tous les morceaux ? Avec ce 3ème tome "la boîte" nous est rendue...on peut donc finir le puzzle, mais on se rend vite compte qu'il manque un élément par ci, par là...



Aux personnages des tomes précédents (Jon le "migraineux" qui veut découvrir quel monde recèle ses hallucinations, Fincher le vieux scientifique pas si maboul, Suzan l'intrépide mignonne psychiatre, Kameron, copain d'enfance de Jon, qui pète les plombs...) s'en rajoute une multitude d'autres, non pour approfondir l'histoire mais dans l'unique but d'éclairer le mystère résultant de l'Expérience Phœnix...et l'identité du tueur au même nom.



Étant donné que cette série, selon la 4ème de couverture, est présenté comme une trilogie, il a bien fallu caser tous ces individus dans l'option éditoriale de 60 pages...le lecteur sort un peu agacé de cette histoire devenue fouillis, qui aura finalement nécessite un quatrième tome pour rester dans le rythme de l'ensemble.



Alors, oui, on a droit à presque toutes les réponses..."à la hussarde" ! Oui, les explications tiennent plus ou moins (!) la route, même si elles arrivent trois pages avant la fin dans des grands phylactères pleins de caractères serrés.

Oui, le message ultime (que je ne peux pas dévoiler sans faire la lumière sur ce qui constitue l'essence même de ce thriller "fantastique") est clair et même clairement souligné !

Et oui ! Le scénariste (ou éditeur ?) à crée habilement une finale qui permet "d'exploiter" les questions subsistantes...dans une nouvelle série ?
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Angor, tome 1 : Fugue

Avec les 5 tomes d'"Angor", Jean-Charles Gaudin et Dimitri Armand réalise une très sympathique série qui pour moi n'a pas réussi a passé un cap pour réellement se distinguer se ses nombreuses concurrentes...



Pour la partie graphique, le travail de Dimitri Armand est très plaisant même s'il évolue grandement du tome 1 au tome 5 (j'image que les changement de coloristes n'ont pas dû être simple à gérer : il travaille avec Ariatib sur le tome 1, avec Cyril Vincent sur les tomes 2 et 3 avant de travailler seul sur les tomes 4 et 5 qui sont les plus aboutis). Au départ c'est assez comics, d'ailleurs on voit bien qu'il s'éclate dans les nombreuses altercations entre le mage blanc et la mage noire qui sont dans la plus grande tradition des super-bastons entre super-héros et super-vilains (mais aussi dans l'opposition entre Jedis et Siths ^^), avant d'évoluer vers plus de réalisme... Mais du coup quelques lacunes m'ont piqué les yeux : les enfants qui ressemblent à des hobbits mal dégrossis, les créatures plus cartoonesque qu'effrayantes, Lorky version adulte qui prend pas mal de centimètres et de kilos de muscle de tome en tome (la progression est linéaire donc cela peut passer), mais surtout la ribaude Mylène qui d'une case à l'autre change d'âge, de poids, de taille, de corpulence et d'apparence (BD, comics ou mangas c'est un truc qui m'insupporte au plus haut point car cela montre qu'on ne s'est pas relu !)...



Pour la partie scénaristique, le travail de Jean-Charles Gaudin est quand même un peu inégal... Alors je n'ai contre les thèmes adolescents pour un public adolescent, car on ne va pas se mentir c'est une série conçue pour le public adolescent, encore faut-il ne pas trop servir la soupe au public cible. Je m'explique : on a les adolescents Talinn et Evrane ainsi que le préadolescent Lorky qui veulent réaliser leurs rêves et qui ne supportent ni leur statut de mineurs ni le système de castes qui les enferme en bas de la société. Alors ils tombent sur cet artefact magique qui permet change d'âge (mais pas à volonté hein, rien qu'une fois : une fois qu'on a fait un choix il faut s'y tenir) : ils l'utilisent pour vieillir et fin mettre fin prématurément à cet âge ingrat qu'est l'adolescence (voire carrément la zapper dans le cas de Lorky), alors que tout le monde souhaite l'obtenir pour rajeunir... Talinn veut la liberté pour les possibilités qu'elle apporte mais pas les responsabilités qui en découlent, Evrane veut qu'on ne la voit plus comme une fille mais comme une femme et manque de se faire violer un sacré paquet de fois, et Lorky veut devenir adulte pour pouvoir enfin peser dans la société mais il donne dans les beaux discours et les grands actes avant de se regarder le kiki et ne penser qu'à lui ! Et à aucun moment le trio ne pense à remettre le système en cause, ils veulent juste en profiter à leur tour quitte à oublier leurs amis et leurs familles toujours en bas d'une société tout aussi inégalitaire que cadenassée...

J'ai aussi un problème avec la construction : on fuit pendant trois tomes avant de revenir au point de départ donc le tome 3 qui aurait pu être un bon remake de chef-d'oeuvre de R.E. Howard intitulé "Les Clous Rouges" ne sert à rien du tout, et en éliminant des péripéties de remplissages on pouvait passer de 5 à 3 tomes pour se concentrer sur l'essentiel : le complot contre le Royaume d'Angor... Sinon on a aussi la page qui clôt la série qui est truffée de twists et qui redistribue toutes les cartes. Tout appelle à un cycle suivant qui n'existe pas : mais pourquoi on n'a pas commencé par là au lieu de se perdre en atermoiements adolescents et rebondissements pulpiens ?





Dans ce tome 1 intitulé "Fugue", les inférieurs Talinn, Evrane et Lorky assistent illégalement à une cérémonie de mariage entre supérieurs avant de se faire surprendre et réprimander. Talinn veut devenir guerrier pour gravir un échelon dans le système des castes mais finit par échouer, Evrane se prend le bec avec sa mère qui veut la marier (dans la kitchenette Ikéa d'un pavillon de banlieue : bonjour l'ambiance médiévale-fantastique hein ^^), et Lorky élevé dans une famille qui n'est pas la sienne ronge son frein ne se consolant avec les animaux en attendant de réaliser ses rêves de grandeur...

Un jour ils finissent par tomber en pleine altercation entre grands nobles de la cour, et après qu'ils se soient entre-tués ils entrent en possession d'un artefact magique hautement convoité qui permet de changer d'âge... Et ils sont immédiatement pris en chasse par des traqueurs humains et inhumains à l'affiliation indéterminée, auxquels ils ne réchappent que grâce à l'intervention du mage blanc Mansïouran ! To Be Continued !!!
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Angor - Intégrale, tome 1

Avec les 5 tomes d'"Angor", Jean-Charles Gaudin et Dimitri Armand réalise une très sympathique série qui pour moi n'a pas réussi a passé un cap pour réellement se distinguer se ses nombreuses concurrentes...



Pour la partie graphique, le travail de Dimitri Armand est très plaisant même s'il évolue grandement du tome 1 au tome 5 (j'image que les changement de coloristes n'ont pas dû être simple à gérer : il travaille avec Ariatib sur le tome 1, avec Cyril Vincent sur les tomes 2 et 3 avant de travailler seul sur les tomes 4 et 5 qui sont les plus aboutis). Au départ c'est assez comics, d'ailleurs on voit bien qu'il s'éclate dans les nombreuses altercations entre le mage blanc et la mage noire qui sont dans la plus grande tradition des super-bastons entre super-héros et super-vilains (mais aussi dans l'opposition entre Jedis et Siths ^^), avant d'évoluer vers plus de réalisme... Mais du coup quelques lacunes m'ont piqué les yeux : les enfants qui ressemblent à des hobbits mal dégrossis, les créatures plus cartoonesque qu'effrayantes, Lorky version adulte qui prend pas mal de centimètres et de kilos de muscle de tome en tome (la progression est linéaire donc cela peut passer), mais surtout la ribaude Mylène qui d'une case à l'autre change d'âge, de poids, de taille, de corpulence et d'apparence (BD, comics ou mangas c'est un truc qui m'insupporte au plus haut point car cela montre qu'on ne s'est pas relu !)...



Pour la partie scénaristique, le travail de Jean-Charles Gaudin est quand même un peu inégal... Alors je n'ai contre les thèmes adolescents pour un public adolescent, car on ne va pas se mentir c'est une série conçue pour le public adolescent, encore faut-il ne pas trop servir la soupe au public cible. Je m'explique : on a les adolescents Talinn et Evrane ainsi que le préadolescent Lorky qui veulent réaliser leurs rêves et qui ne supportent ni leur statut de mineurs ni le système de castes qui les enferme en bas de la société. Alors ils tombent sur cet artefact magique qui permet change d'âge (mais pas à volonté hein, rien qu'une fois : une fois qu'on a fait un choix il faut s'y tenir) : ils l'utilisent pour vieillir et fin mettre fin prématurément à cet âge ingrat qu'est l'adolescence (voire carrément la zapper dans le cas de Lorky), alors que tout le monde souhaite l'obtenir pour rajeunir... Talinn veut la liberté pour les possibilités qu'elle apporte mais pas les responsabilités qui en découlent, Evrane veut qu'on ne la voit plus comme une fille mais comme une femme et manque de se faire violer un sacré paquet de fois, et Lorky veut devenir adulte pour pouvoir enfin peser dans la société mais il donne dans les beaux discours et les grands actes avant de se regarder le kiki et ne penser qu'à lui ! Et à aucun moment le trio ne pense à remettre le système en cause, ils veulent juste en profiter à leur tour quitte à oublier leurs amis et leurs familles toujours en bas d'une société tout aussi inégalitaire que cadenassée...

J'ai aussi un problème avec la construction : on fuit pendant trois tomes avant de revenir au point de départ donc le tome 3 qui aurait pu être un bon remake de chef-d'oeuvre de R.E. Howard intitulé "Les Clous Rouges" ne sert à rien du tout, et en éliminant des péripéties de remplissages on pouvait passer de 5 à 3 tomes pour se concentrer sur l'essentiel : le complot contre le Royaume d'Angor... Sinon on a aussi la page qui clôt la série qui est truffée de twists et qui redistribue toutes les cartes. Tout appelle à un cycle suivant qui n'existe pas : mais pourquoi on n'a pas commencé par là au lieu de se perdre en atermoiements adolescents et rebondissements pulpiens ?





Tome 1 : "Fugue", une sympathique entrée en matière

https://www.babelio.com/livres/Gaudin-Angor-Tome-1--Fugue/114648/critiques/1541410



Tome 2 : "Mansïouran", suite de la cavale pulpienne YA

https://www.babelio.com/livres/Gaudin-Angor-Tome-2--Mansiouran/138996/critiques/1542462



Tome 3 : "L'Île du sanctuaire", fuite de la cavale pulpienne YA mais surtout un tome de transition dans toute sa splendeur, pire encore un tome pour puisqu'on retourne au point de départ et que l'histoire débute vraiment

https://www.babelio.com/livres/Gaudin-Angor-Tome-3--Lile-du-sanctuaire/229931/critiques/1544300



Tome 4 : "Vilyana", enfin dans le vif du sujet on développe assez bien l'histoire d'un aller

https://www.babelio.com/livres/Armand-Angor-tome-4--Vilyana/376613/critiques/1544935



Tome 5 : "Lekerson", toujours dans le vif du sujet on développe assez bien l'histoire d'un retour

https://www.babelio.com/livres/Gaudin-Angor-Tome-5--Lekerson/528880/critiques/1545346





Je mets 0,5 étoiles en plus parce que l'intégrale réalisée par les éditions Soleil est d'un assez bon rapport qualité-prix en regroupant 5 tomes (35 euros au lieu de 72,5 euros en achetant les tomes à l'unité), avec en plus 5 pages de bonus graphiques et une nouvelle illustration de couverture très réussie.

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Les démons d'Armoises, tome 1 : Prelati

J'adore les illustrations de Stéphane Collignon, du coup quand j'ai appris qu'il avait dessiné "Les Démons d'Armoises", un cycle mélangeant histoire et fantastique, je me suis précipité dessus... J'aurais du faire attention quand même car c'est scénarisé par Jean-Charles Gaudin, qui même assisté par Jean-Luc Clerjeaud est loin d'être le meilleur dans la profession... Et puis c'est faute professionnelle voire grosse arnaque de n'avoir indiqué nulle part que cette série est dérivée de "Garous", une autre série de Jean-Charles Gaudin qui n'avait pas le même ton et les même ambitions !!!





Dans ce tome 1 intitulé "Prelati" nous sommes en 1431 et nous suivons à travers les yeux du dénomme Richard l'exécution de Jean d'Arc, le serment de ses compagnons d'armes de suivre son testament et de respecter ses dernières volontés, et Gilles de Rais qui pète les plombs avant de basculer du Côté Obscur... Il retourne en ses terres accompagné de Francesco Prelati, un homme de science déguisé en homme de Dieu, un savant fou déguisé en moine défroqué, qui n'est pas très loin d'une version médiévale du Docteur Moreau...

Puis en 1439 nous suivons Jehan de Metz et Bertrand de Polangy, anciens compagnons de Jeanne d'Arc missionnés par le Roi de France et le Duc de Bretagne pour enquêter sur les violences féodales et sur les diableries qui se multiplient aux alentours du Château de Tiffauges, fief de leur ancien ami Gilles de Rais...



Les dessins de Stéphane Collignon sont très beaux, voire magnifiques avec ces enchanteurs jardins royaux, et le découpage est plutôt joliment réussi (ce n'est pas si facile que cela de passer d'illustrateur à dessinateur de BD). Mais il y a plein de trucs qui posent problème :

- il y a beaucoup de personnages, beaucoup trop d'ailleurs vu les trois quarts d'entre eux ne sont absolument pas avancer le récit et qu'il faut plisser les yeux pour les distinguer les uns des autres... Et pour ne rien gâcher ils sont nommés parfois par leur prénom, parfois par leur nom, parfois par leur titre ! Putain c'est trop compliqué de présenter Gilles de Montmorency-Laval, Seigneur de Retz au lieu de parler sans que celui-ci soit présent à l'écran de Gilles, de Montmorency, de Laval ou de Retz ???

- qu'est-ce que c'est que cette timeline ? On change souvent de lieu, de temps et d'action et parfois c'est indiqué et parfois on saute plusieurs années sans que cela ne soit indiqué ! Comment voulez-vous suivre correctement le récit dans ces conditions ? Et puis cette planche qui commence par un case « le lendemain » pour passer à la case suivante à un flashback de deux pages c'est confusant hein...

- les phylactères sont chargés en texte, voire parfois très chargés en texte, et pourtant on nous laisse dans le schwartz concernant les points clés du récit : on nous parle sans cesse du « Mystère d'Orléans », de « la Caste des Ténèbres », du secret qu'il ne faut surtout pas dévoiler mais donc tout le monde semble au courant, ou de tous ces trucs hors-champs qui pourraient nous faire glisser de l'historique au fantastique (comme cette planche où un prêtre demande « vous l'avez vu cette chose sur les toits ? » alors que rien n'est montré et que rien n'est suggéré)... Mais je peux imaginer que tout cela est expliqué dans "Garous", série mère en 6 tomes des Démons d'Armoises sans que cela ne soit indiqué nulle part !!!
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L'Assassin royal, Tome 1 : Le Bâtard (BD)

Quelque part, au moyen âge.

Fitz est le bâtard du fils aîné du roi, le Prince Chevalerie.

A 10 ans, il est pris en charge par la noblesse, éduqué selon la coutume.

Un soir, il est emmené chez Umbre, serviteur intelligent du roi Subtil. Il le forme à devenir un sujet lige : l'assassin au service du roi, l'assassin royal.

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Cette BD est agréable à lire, le graphisme rend bien l'atmosphère angoissante de l'histoire.

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Le mystère de la chambre jaune

Quel plaisir de redécouvrir les chefs-d'oeuvres de la littérature en bande dessinée.

Le mystère de la chambre jaune,  adaptation du célèbre roman de Gaston Leroux par Gaudin, Slavkovic et Odone est une belle réussite.

Est-il besoin de raconter l'histoire ?

Une jeune femme agressée dans sa chambre...

Au lecteur de découvrir la suite avec les aventures de Joseph Rouletabille,  journaliste à  "L'époque", à l'intuition redoutable.

Une première enquête qui en appellera d'autres.

Un héros que je retrouverais avec plaisir.
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L'Assassin royal, Tome 1 : Le Bâtard (BD)

Avec ce premier album de « L'assassin royal », voilà que la plus grande série à succès de la prolifique et talentueuse auteur de fantasy Robin Hobb débarque en bande-dessinée. Le pari était risqué, tant à cause de la richesse de l'univers de l'écrivaine que de la psychologie très fouillée des personnages qui sont assez difficiles à retranscrire en image. Et comme on pouvait s'y attendre, le résultat est malheureusement des plus discutables. On retrouve pourtant tous les principaux éléments présents dans le roman : Fitz, jeune garçon abandonné par sa mère, découvre qu'il n'est autre que le bâtard du prince Chevalerie Loinvoyant. Loin d'y voir une nuisance ou un danger pour le trône et sa succession, le roi Subtil y voit une arme, une arme qu'il convient de forger et d’affûter convenablement pour la rendre redoutable et mortelle. Notre jeune Fitz entame alors son apprentissage auprès du mystérieux Umbre qui entend faire de lui rien de moins que l'assassin personnel de la couronne.



Il est vrai qu'il est assez difficile de se replonger dans cette magnifique histoire autrement qu'à travers les mots de Robin Hobb, et peut-être est-ce de là que vient ma réticence, mais en ce qui me concerne la magie n'a pas véritablement opéré. Les personnages sont, hélas, beaucoup trop fades (un comble quand on connaît la profondeur et la complexité de leur personnalité dans les romans) et surtout les graphismes ne sont, à mon humble avis, pas à la hauteur. Tout n'est pas entièrement noir, cela dit, rassurez vous. Aussi, même si l'intrigue n'a évidemment pas la même saveur que dans l'œuvre de l'auteur, on se laisse malgré tout rapidement happer par l'histoire dont les concepteurs de la bande-dessinée se contentent pour ce premier volume de poser les bases. Cela dit je doute que les lecteurs qui découvriraient la série « L'assassin royal » par le truchement de la bande-dessinée et non des romans soient séduits par l'histoire qui mérite pourtant tous les éloges qu'elle a pu recevoir.
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Angor, tome 2 : Mansïouran

Dans ce tome 2 intitulé "Mansïouran", Talinn, Evrane et Lorky veulent autant partir à l'aventure qu'échapper à leurs poursuivants du coup il n'hésitent pas à recourir au médaillon magique pour brouiller les pistes en faisant et refaisant les allers-retours entre l'adolescence et l'adulescence. Mais si l'artefact permet de changer d'âge et d'apparence, il ne change pas le vécu et l'expérience : l'aîné ne gagne pas en courage, la cadette ne gagne pas en respect et le benjamin ne gagne pas en maturité... Toujours est-il que tout le monde parvient au port de Navelkol, et les péripéties pulpiennes qui s'y déroulent sont plutôt cool (c'est 50% "Lanfeust" 50% "Indiana Jones" ^^). L'équipe prend la mer pour s'échapper et pendant que Lorky flirte avec les ribaude dénommé Mylène (à moins que ne ce soit l'inverse ^^), Mansïouran explique à Talinn et Evrane l'opposition entre mages blanc / jedis qui veulent que les objets magiques servent le bien commun et les mages noirs / siths qui veulent que les objets magiques servent les ambitions personnelles : on aurait pu avoir une réflexion sur le rapport entre les adolescents et l'objet magique qu'ils utilisent et que d'autres voudraient bien utiliser, mais non en fait... Le tome se finit par une nouvelle rasade de péripéties pulpiennes bien sympathiques lors d'une attaque de pirates avec requins de combats et dauphins de secours : on est plus dans le cape et épée que dans le médiéval fantastique, on lorgne du côté de l'arcanepunk à la "Final Fantasy", et tout le monde se retrouve sur une drôle d'île qui est loin d'être déserte puisque tout le monde y fait la guerre à outrance !
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Phoenix, tome 1 : Absences

En1983, sur une petite île japonaise où un village avoisine une base militaire américaine, les habitants sont priés de s'enfermer chez eux pendant une manœuvre expérimentale. Or, Jonathan et ses quatre copains d'une dizaine d'années, qui avaient cherché la fraîcheur dans les bois, rentrent trop tard...



Vingt-six ans plus tard, Jon' est un traducteur et interprète renommé mais sujet à des migraines répétées et des illusions optiques. Sollicité pour ses talents pendant un festival de cinéma, il s'envole pour Paris. C'est après une conférence, se sentant extrêmement fatigué à cause du décalage horaire qu'il a ses premières hallucinations...



Parce que ce sont bien des hallucinations...n'est ce pas !?



Cette BD fout les jetons !
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L'Assassin royal, Tome 2 : L'Art (BD)

Fantasy. Fitz, le bâtard, fils du prince assassiné, est un homme lige : il est directement au service du roi Subtil.

Avec une dizaine d’autres jeunes, on le met en contact avec un « professeur d’art », un homme qui est capable de percer les pensées des gens, même à distance. Ce professeur est très exigeant. Les épreuves sont terribles.

Un des buts fixés à Fitz est d’entrer dans le cerveau des capitaines de drakkars pilleurs, et de les détourner pour se fracasser sur les rochers.

Comme dans le premier tome, le beau et sombre graphisme nous aide bien à nous faufiler avec Fitz dans cette histoire moyen-âgeuse 😊

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Les Maîtres Inquisiteurs, tome 10 : Habner

Dans ce tome 10 des "Maîtres Inquisiteurs" qui compte 60 pages, après une introduction qui sentait le déjà vu (pour ne pas dire le réchauffé) les choses s'améliorent quand on présente le nouveau duo de la série composé du bodygard elfe Alyleen et du magicien justicier Habner. le premier est un rookie par nature enthousiaste et inexpérimenté, le deuxième est plus mature et plus posé : on est dans le buddy movie ! Ils viennent à Karnak pour une mission de routine impliquant sa prestigieuse bibliothèque, sauf qu'Aliénor de Lekyar vamp intellectuelle est torturée et assassinée pour avoir approché de trop près un secret trop grand pour elle... Nous sommes dans la reprise d'"Indiana Jones", du "Nom de la Rose" et de "La Neuvième Porte" et le renfort d'Aronn le magicien justicier doté du don de téléportation et d'Eldurin son expérimenté garde du corps elfique (voir tome 5) n'est pas de trop pour retrouve avant l'adversité les quatre coursiers à qui la victime a confié le grand secret pour qu'il ne tombe pas entre les mains d'Inales Landeroix, incarnation du Grand Capital, et du mage noir qui est à la fois son serviteur et son maître, incarnation de la Bête Immonde...

C'est ensuite que les choses se gâtent car entre récit pulpien et récit picaresque on a des personnages qui tournent en rond quand ils ne dont pas un petit tour et puis s'en vont (ce qui peut aboutir à des péripéties artificielles qui ne servent à rien à part gratter des pages), et des méchants qui sortent d'on ne sait où juste pour finalement aboutir à l'impasse du grimdark martinien, ainsi que des deus ex magina et des twists qui tombent à plat... Qu'attendre d'autre du scénariste Jean-Claude Gaudin qui malgré de bons ingrédients avait déjà tiré vers le bas les séries "Garous", "Angor" et "Les Démons d'Armoise" ? J'avais dit qu'on ne m'y reprendrais plus mais sur une de mes séries préférées je ne me suis pas méfié : après une saison 1 de très bonne tenue, ce tome 4 est clairement le maillon faible d'une saison 2 qui jusqu'alors était de meilleure qualité... Heureusement, pour se rattraper le tome suivant est signé Nicolas Jarry !



Graphiquement les transfuges du fumetti Lugio Leoni et Emanuela Negrin sont dans la lignée de mainstream de qualité dont les éditions Soleil se sont fait une spécialité, mais si les dessins étaient assez bons ils manquaient clairement d'inspiration : l'encrage et la colorisation ne sont pas au top et/ou au diapason, et les auteurs oublient parfois qu'on est en Europe et pas en Amérique ce qui nous aboutit à des planches inégales tirées vers le bas par des cases comics basiques où les détails ont été carrément oubliés (ah le castrateur cahier des charges yankee qui oblige à dessin plus simple pour dessiner plus vite et pour dessiner moins cher). Mais le truc qui m'a bien douché, c'est que j'ai superkiffé découvrir le super-pouvoir de Habner qui emprunte à l'un des X-Men les plus cool et les plus fun de tous les temps mais qu'il est pauvrement mis en scène avec des exploz cheap et des onomatopées éco+ : que c'est triste un tel manque d'imagination alors qu'on aurait pu faire 100 fois mieux rien qu'en allant piocher chez Marvel Comics !
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Angor, tome 5 : Lekerson

Ce tome 5 intitulé "Lekerson" est pas mal du tout, et il aurait pu être le tremplin vers un deuxième cycle plus sombre... Oui mais non !

L'aristocrate félon revient en son donjon avec le médaillon des âges et Lorky et Vilyana comme otage, et la Sombre recours aux arts sombre pour ramener Evrane d'entre les morts (voir cliffhanger de fin du tome précédent). Mansïouran et la Sombre associent leurs connaissances magiques pour que tout leur groupe infiltre la forteresse du traître à son roi, sauf que SPOILERS !



Beaucoup d'action dans ce tome, de l'action réussi en plus, mais c'est dommage d'avoir utiliser le même ressort dramatique et la même conclusion que dans le tome précédent. Après pour la résolutions des intrigues adolescentes, retour au bercail familial et tout est bien qui finit bien même si on reste dans le courant alternatif adolescent (genre Evrane qui fait une crise de jalousie sortie de nulle avant de tomber dans les bras de Talinn). Dommage aussi ces super twists de fin qui faute de deuxième cycle sont totalement vains :
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L'Assassin royal, Tome 1 : Le Bâtard (BD)

C'est la première fois que je découvre et lis un roman et les BD adaptées du-dit roman, quasiment en simultané, en donnant bien sûr la primeur au roman.

En temps normal, j'aurais plutôt tendance à éviter ce genre d'expérience de peur de parasiter les lectures l'une avec l'autre mais pour ce cas présent, ce n' est pas bien dérangeant. C'est même plutôt intéressant car cela permet d'avoir une vision plus précise du travail d'adaptation fourni par les auteurs de la Bd.



Et alors qu'est-ce que ça donne L'assassin royal version roman ?

Ah mais attendez un peu. Je n'ai pas encore terminé le premier cycle. Mon billet doux arrive bientôt..Encore un peu de patience !



Par contre, je peux vous parler de la BD sans problème. Enfin, pour l'instant juste des quatre premiers volumes, qui relatent l'enfance de Fitz, ses premières missions royales, son début d'idylle avec Molly et le lien naissant avec le loup Oeil de nuit. Alors, bien sûr, si vous n'avez pas lu l’œuvre de Robin Hobb, tout cela ne vous dit rien. Et je ne tiens pas non plus à vous en dire plus ici, mais par pitié, si jamais il vous prend l'envie de lire L'assassin royal, ne commencez pas par la BD !



Ce n'est pas qu'elle est médiocre mais voyez-vous, c'est comme si on vous promettait de manger une pizza au chorizo et qu'on vous la servait sans chorizo !!

Pourtant, tout y est. (ou presque)

La narration est très fidèle. On y retrouve même des phrases du livre, du copié-collé quasiment. Ce n'est pas ça qui me dérange. Bien au contraire. Au moins,le scénario n'est pas tronqué, et les événements sont relatés dans le même ordre. Bon d'accord, ça manque un peu de fantaisie mais bon peu importe, ce n'est pas l'effet recherché.

Le texte y est , l'histoire aussi, le graphisme est plutôt basique mais pas désagréable.

Alors, quoi, qu'est-ce qu'il manque ?

L'essentiel, selon moi : l'âme des personnages. Elle n'apparaît pas comme dans le livre et cela est certainement dû au dessin.



Les portraits sont trop lisses, avec une forme basique identique pour tous. Ce manque de relief, de précision dans le trait nuit forcément aux personnages. L'idée que je me fais de chacun d'eux n'est absolument pas bien rendue dans cette BD et c'est bien dommage.



Pour ceux qui connaissent cette saga fantastique géniale, j'ajouterai une dernière chose : Il m'est impossible avec cette Bd de sentir le Vif de Fitz, de tenter la moindre approche par l' Art avec le prince Vérité et même de ressentir toute la haine de Galen.



Une Bd sympathique, qui donne un bon aperçu du roman mais qui fort reste décevante quant aux émotions ressenties.













(Critique englobant les quatre premiers volumes de cette série.)



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Angor, tome 3 : L'île du sanctuaire

Dans ce tome 3 intitulé "L'Île du sanctuaire", Talinn, Evrane et Lorky poursuivent leurs aventures... Et dans ce tome on aurait pu faire le remake des fabuleux "Clous Rouges" de R.E. Howard, avec cette île doublement coupé du monde (coupé du monde par la mer, coupé de la mer par les falaises) où les hommes du clan des masques blancs combattent chaque jour que les dieux font les hommes du clan des masques noirs, alors que les femmes des deux clans traités en esclaves à tous les sens du terme s'occupent de tout le reste. Oui mais non, Talinn combat dans le camp des masques blancs, Evrane est évidemment intégré au harem des mêmes masques blancs (bon ça suffit le running gag de la demoiselle en situation de péril explicitement en dessous de la ceinture pour faire du fanservice !) et on se doute rapidement que Lorky traîne quelque part dans la camp des masques noirs... Réunion, évasion, capture par la Sombre qui a vaincu et emprisonné Mansïouran, et retour à la case départ donc on se retrouve avec 1 ou 2 tomes pour rien. Car le cliffhanger de fin redistribue toutes la cartes et oriente l'histoire vers les intrigues de cour, ce bon vieux game of thrones ! Les dessins gagnent joliment en maturité dans un tome visuellement plus sombre, du coup les enfants cartoonesque typiques du style comics m'ont fait tiqué...
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Les Démons d'Armoises, tome 3 : Gilles, l'hérét..

Dans ce tome 3 intitulé "Gilles, l'hérétique", les 4 premières pages disent exactement le contraire des 4 premières pages du tome 1 : attention, on n'est pas très loin du Syndrome Jean Dufaux ! L'explication est facile, et en plus incompatible avec la réalité historique (alors qu'il y avait mille et une manière d'éviter les incohérences, qui auraient toutes évité à Gilles d'être le dindon de la farce en passant du Côté Obscur pour des prunes ^^)

Le Château de Tiffauges lieu de toutes les diableries est assiégé de l'intérieur par les garous de la Caste des Ténèbres et de l'extérieur par l'ost du Duc de Bretagne, mais il faut délivrer Bertrand Poligny avant que Baron n'utilise son corps et son âme pour passer dans notre monde... Et mettre la main sur Gilles de Rais et Prelati pour que l'horreur ne recommence pas ailleurs !

Les combats sont stylés, dans un monde ou dans l'autre (le côté Portal Fantasy n'est d'ailleurs pas si mal exploité que cela), et la fin est plutôt réussi avec un Gilles de Rais qui ressemble plus à Dracula qu'autre chose et qui compte sur ses pouvoirs pour échapper à la mort et une Jeanne d'Arc qui est là où il faut et quand il faut pour réaliser un Quickening à point nommé.

https://www.youtube.com/watch?v=_j6_H-PSml0

Pour les différentes personnages c'est plutôt un happy end puisque d'une manière ou d'une autre ild parviennent à échapper à leur malédiction, y compris Jeanne d'Arc qui trouve en Louis un fils et un padawan... (je se suis pas fan des uchronie fantastique ou non fantastique qui après moult tribulation parviennent au même statu quo qu'IRL, mais là cela ne m'a pas trop gêné)



C'est quand même bien dommage que les auteurs soient parti du fait que tout le monde ait déjà lu auparavant la série "Garous" vu qu'il n'est indiqué nulle part que "Les Démons d'armoises" soient sa suite et sa série dérivée... Cela aurait permis de bien mieux raconter l'histoire, qui est plutôt pas mal du tout malgré ses défauts et ses lacunes, qui est très bien servie par le travail de Stéphane Collignon et de Stambecco remplacé sur le tome 3 par Digikore Studio (peut-être que c'était à lui qu'on aurait pu imputer le coup de mou du tome 2), et à laquelle il ne manquait pas grand-chose pour être facilement bonifiée !
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Je suis surnommé ainsi en raison de mon « œil crevé », j'ai été créé par E. C. Segar en 1919. Ma force peu commune est due à mon plat préféré...

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