Assourdis par le chant forcé du moteur tournant à plein régime, les prisonniers somnolaient sur leur couchette. La cloison poreuse les séparant du compartiment machine laissait filtrer des émanations de combustion qui rendaient l’atmosphère de leur réduit nauséeuse. Depuis deux jours, vibrant de toutes ses membrures, le bateau de Joan taillait sa route.